Le 15 avril dernier, l'Allemagne fermait ses deux derniers réacteurs nucléaires : Emsland, Isar 2 et Neckarwestheim 2. Fin août 2023, le chef de file de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), Friedrich Merz déclarait que, si la CDU était au pouvoir, elle lancerait de redémarrage des centrales nucléaires.
L'Allemagne compte encore deux installations en lien avec l'approvisionnement de combustible nucléaire (Allemagne-Energies 2023, SFEN 2023). La première est l'usine d'enrichissement de l'uranium située à Gronau, dans le nord-ouest du pays qui est exploitée par Urenco, l'un des géants de l'enrichissement de l'uranium.
Mais si on étudie les échanges commerciaux tels que compilés par l'ENSTO-E (le réseau des opérateurs qui donne les statistiques pour la zone Europe de l'Ouest-Centre), on trouve que la France est exportatrice vers l'Allemagne de 10 TWh annuels.
La production d'électricité à partir des énergies renouvelables (EnR) lui confère une place particulièrement éminente : il est le 3e producteur mondial d'électricité renouvelable hors hydroélectricité, et occupe le 3e rang pour l'éolien, le 4e rang pour la biomasse ainsi que le 5e rang pour le solaire.
La polémique provient essentiellement du timing choisi par l'Allemagne dans son mix énergétique. Un timing qui semble avoir été précipité en 2011, après l'accident de Fukushima qui fait office de traumatisme : c'est à ce moment que l'Allemagne a accéléré sa sortie du nucléaire.
Quel pays fournit de l'électricité à la France ? La France peut importer de l'électricité de ses pays voisins grâce à des interconnexions électriques. Les principaux pays fournisseurs d'électricité à la France sont l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique, l'Italie et la Suisse.
Cette hausse sur la facture des particuliers est principalement liée à la fin de la réduction sur la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité (TICFE), aujourd'hui appelée “accise sur l'électricité". Son montant est donc rehaussé, passant de 1 euro du MWh à 21 euros par mégawattheure pour les ménages.
La production d'électricité est assurée par les centrales nucléaires en grande majorité, ainsi que par les énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) et, de plus en plus, par les énergies renouvelables (solaire, éolien, bioénergies).
1) La renonciation de l'Allemagne à disposer elle-même d'armes nucléaires est au cœur de ce que toutes les forces politiques appellent la « culture de retenue » en matière d'engagements militaires, une culture partagée par toutes les formations politiques.
Alors qu'une crise énergétique touche le monde, plus de la moitié des réacteurs nucléaires français sont arrêtés temporairement. La centrale de Fessenheim a, elle, fermé définitivement en 2020, à la suite d'une décision prise sous François Hollande.
États-Unis
Ils représentent une puissance nette installée de 95,835 GWe , soit environ 24 % de la puissance en exploitation dans le monde.
Sur les six premiers mois de l'année, la France est redevenue premier pays exportateur d'électricité en Europe, profitant du redémarrage de réacteurs nucléaires et d'un bon niveau de production d'énergie éolienne.
Grâce à EDF, le principal acteur de la production électrique française, la France utilise beaucoup de centrales nucléaires. Ainsi, plus de 70% de l'électricité produite en France provient du nucléaire.
A l'inverse, la Bulgarie (11 centimes) et la Hongrie (12 centimes) ainsi que Malte (15 centimes) ont l'électricité la moins chère du continent, suivis par la Croatie (16 centimes) et la Slovénie (19 centimes).
Lorsque l'on veut comparer les tarifs de l'électricité entre la France et l'Allemagne, il apparait évident que l'Allemagne affiche des coûts plus élevés pour l'électricité. Les ménages allemands paient 342,1 €/MWh TTC, ce qui est considérablement plus élevé que les 251,6 €/MWh TTC payés par les ménages français.
Le pays où le courant est le meilleur marché, c'est La Bulgarie (moins de 10 euros les 100 kilowatt heure), devant la Hongrie, Chypre ou Malte, principalement les pays d'Europe centrale et orientale. Si l'on tient compte du pouvoir d'achat, le prix de l'électricité le plus bas est en Finlande et aux Pays Bas.
La France redevient un grand pays exportateur d'électricité. En effet, le gestionnaire du réseau électrique RTE a affirmé mardi qu'un nouveau record de capacités d'exportations « réservées » par les marchés avait été atteint vendredi vers 16h.
17,2% de l'énergie au Maroc est consommée sous forme d'électricité, dont 81 % est produite à partir des énergies fossiles (charbon 67,6 %, gaz 11,8 %, pétrole 1,5 %) et 18,8 % à partir des énergies renouvelables (hydraulique 3,2 %, éolien 11,6 %, solaire 4 %), qui se développent rapidement (l'éolien est passé de 2,8 % ...
Elles peuvent être justifiées par : des aléas ponctuels tels que l'arrêt d'un réacteur nucléaire, une sécheresse ou une baisse des précipitations faisant baisser la production hydroélectrique ou encore un hiver rugueux comme en 2010 ; un coût de l'électricité plus attractif à un moment précis.
Une des raisons est le plus grand recours à l´électricité comme énergie de chauffage en France, alors qu´en Allemagne on se chauffe majoritairement au gaz et au fioul. On peut noter que la France devance l'Allemagne de 2 points concernant la consommation d'énergies renouvelables et biocarburants.
Economie la plus ouverte
Si l'on tient compte de l'importance du commerce extérieur pour le produit intérieur brut (PIB), l'Allemagne est l'économie la plus ouverte des Etats du G7. Le taux du commerce extérieur est de 98,6 pour cent – ce qui est la somme des importations et des exportations par rapport au PIB.
L'Allemagne extrait ses matériaux de construction (surtout le sable et le gravier, les pierres naturelles concassées, les roches calcaires et marneuses) ainsi que différents minéraux industriels (en particulier sel gemme, sel de potassium, sable et gravier quartzeux et fluorine) des gisements locaux.
La France ne renoncera pas aux avantages compétitifs liés à son parc nucléaire dans le cadre d'une réforme en cours du marché européen de l'électricité qu'elle souhaite voir aboutir d'ici la fin de l'année, a déclaré le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, jeudi 8 juin.