L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours. Ainsi, il n'est pas rare de retrouver céphalées, migraines (90%) essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil (70%), ou saignement de nez.
Sur le plan médical, les règles en haute altitude ne jouent bien sûr aucun rôle.
La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
Après plusieurs semaines en altitude, notre corps réagit et produit des globules rouges supplémentaires. Ainsi, le sang se charge de plus d'O2 au niveau des poumons et en délivre une quantité accrue aux différents organes. C'est cet effet que recherchent les sportifs en s'entraînant en altitude.
L'altitude : aller plus (trop) haut !
Or, en altitude, notre corps lutte… D'où une digestion beaucoup plus lente et parfois chaotique, entre diarrhée carabinée et constipation obstinée.
La haute altitude permet à des personnes obèses de perdre du poids, et de maintenir cette perte de poids quelques semaines, selon les résultats d'une étude allemande mise en ligne jeudi sur le site de la revue spécialisée Obesity.
En outre, dormir en altitude augmente «le risque d'apnée du sommeil et d'hypertension». Il suffit souvent de passer une nuit dans un refuge à 3 000 m pour commencer à souffrir de céphalées, de nausées, d'insomnies ou de vertiges qui caractérisent le mal des montagnes.
Oui. Le poids d'un corps est égal à la force de gravité que la Terre exerce sur lui. Il est aussi proportionnel à la distance qui l'en sépare.
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
La montagne, unique pour le bien-être physique
Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air. Notre organisme compense alors en augmentant notre taux d'hématocrite (nos globules rouges dans le sang). C'est ce mécanisme que recréent artificiellement les sportifs lors d'un dopage à l'EPO.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
Pour ne pas souffrir des effets désagréables de l'altitude, il est important de laisser l'organisme s'acclimater. En effet, après une ascension, il est normal de ressentir pendant quelques temps de la fatigue, un essoufflement et même quelques légers maux de tête, y compris au repos.
Toutes les formes de mal des montagnes sont causées par la raréfaction de l'oxygène à une altitude très élevée. Il s'ensuit un trouble appelé hypoxie, c'est-à-dire un manque d'oxygène dans les tissus. Les effets de l'hypoxie peuvent être légers, ou même passer inaperçus pour certains.
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
Ce phénomène est causé par la baisse de la pression atmosphérique : elle diminue avec l'altitude, alors que la pression interne reste la même, ce qui provoque une dilatation des gaz intestinaux. A partir de 3500 mètres, les scientifiques appellent cela la High Altitude Flatus Expulsion (HAFE).
La pression n'est pas la seule chose qui change en altitude. La température y est considérablement plus faible, les rayonnements du soleil y sont plus intenses et moins atténués par l'atmosphère. Les mouvements de l'air y sont également plus fréquents et leur vitesse, plus grande.
« Le manque d'oxygène disponible en altitude stimule la respiration, à l'effort comme au repos. La ventilation augmente afin de compenser en partie ce moindre taux d'oxygène dans l'air. L'essoufflement apparaît, associé à une diminution des capacités à l'effort. La qualité de l'air varie aussi.
Lorsque les températures chutent, l'air devient plus sec. Pour que la muqueuse nasale ne s'assèche pas au contact de l'air, les cellules se mettent à fabriquer davantage de mucus.