La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
Une altitude de 5400 mètres ajoutait, en moyenne, 14 mmHg à la pression systolique ambulatoire et 10 mmHg à la pression diastolique ambulatoire sur une période de 24 heures.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
A niveau absolu d'exercice égal, la fréquence cardiaque, donc la consommation d'oxygène du myocarde augmente en altitude. Le coeur sain peut s'adapter à une hypoxie même très sévère.
Les facteurs de risque modifiables sont l'alimentation déséquilibrée (consommation excessive de sel ou de graisses saturées et d'acides gras trans, et consommation insuffisante de fruits et de légumes), la sédentarité, la consommation de tabac et d'alcool, et le surpoids ou l'obésité.
Pratiquer la cohérence cardiaque
Cette technique vise, grâce au contrôle de la respiration, à ralentir le rythme cardiaque. Elle consiste à effectuer six respirations par minute pendant 5 minutes, et cela, trois fois par jour (matin, midi, fin d'après-midi).
Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma. Le diagnostic médical du mal des montagnes repose essentiellement sur les symptômes.
La pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Plus on s'élève dans l'atmosphère, moins il y a d'air au-dessus et donc moins le poids est grand. Il y a moins d'air au-dessus du niveau de 12 km qu'au-dessus du niveau de 5 km. La pression est donc plus grande au niveau de 5 km qu'à 12 km.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
Symptômes de l'hypoxie
des nausées et/ou vomissements ; une accélération de la respiration et du rythme cardiaque ; une cyanose : la peau prend une teinte bleutée ; une désorientation, des troubles cognitifs...
Comme lors de tout effort physique, il est également recommandé de s'hydrater, de s'alimenter sans excès, de ne pas fumer, et de ne pas boire d'alcool. L'équipement de lutte contre le froid doit être adapté. Enfin la susceptibilité individuelle peut être dépistée par de courts séjours en montagne au-dessus de 3000 m.
L'activité exerce un effet temporaire sur la pression artérielle, qui est plus élevée quand une personne est active et plus basse au repos. La pression artérielle varie également dans la journée : Elle est la plus élevée le matin et la plus basse la nuit pendant le sommeil.
Plus l'altitude augmente et plus la pression diminue, plus la teneur en vapeur d'eau est faible. Par conséquent, plus l'altitude augmente, moins l'atmosphère peut absorber le rayonnement thermique et le renvoyer vers la surface de la Terre.
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de voir sa tension artérielle augmenter : l'âge (facteur de risque prédominant dans les cas d'hypertension orthostatique), l'origine ethnique et les antécédents familiaux, une mauvaise hygiène de vie (mauvaise alimentation, alcool, tabac, vie trop sédentaire, absence d' ...
« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.
C'est-à-dire que la disponibilité en oxygène se retrouve très réduite. Or si la quantité d'oxygène diminue en montagne, les besoins pour le corps humain, eux, demeurent intacts. C'est pourquoi on a du mal à respirer.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
Le mal aigu des montagnes (MAM) est un trouble causé par une montée trop rapide en haute altitude, qui entraîne une baisse de la pression et de l'oxygène dans l'air. Il se manifeste par des maux de tête, nausées, vomissements, de la fatigue ou des vertiges.
La déshydratation peut entraîner une diminution du volume sanguin, ce qui entraîne une augmentation de la concentration de sodium dans le sang et une baisse du volume plasmatique. Cette diminution du volume sanguin peut conduire à une augmentation de la tension artérielle.
Prenez une position confortable et détendue, en vous asseyant ou en vous allongeant. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Inspirez profondément par le nez en gonflant votre ventre, puis expirez lentement par la bouche en vidant complètement votre ventre.
La grenade est un fruit riche en flavonoïdes, quercétine et tanins, des composés aux propriétés antioxydantes qui préviennent l'inflammation et favorisent la relaxation des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à réduire l'hypertension artérielle.