Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
L'arthrose représente un handicap fonctionnel dans la vie courante et professionnelle. Outre la gêne physique, les douleurs de l'arthrose altèrent la concentration et les performances professionnelles.
L'arthrose est un problème de santé assez fréquent à un certain âge. Lorsqu'il est consécutif à une activité professionnelle, il peut être reconnu comme maladie professionnelle et par conséquent être indemnisable.
Il est possible de travailler avec une arthrose, à condition que le travail ne sollicite pas de façon répétitive l'articulation arthrosique ou à condition d'adapter le geste professionnel.
"L'arthrose est une maladie très fréquente qui n'épargne quasiment personne mais qui peut prendre des formes plus ou moins graves suivant les individus. L'activité physique est un très bon moyen pour lutter contre les douleurs", note le Dr Marc Druet.
La fatigue peut tout d'abord être liée à ces substances émises par le système immunitaire lors de poussées inflammatoires et qui épuisent totalement le corps. La fatigue peut également être causée par la douleur inflammatoire chronique des articulations.
Dans la majorité des cas, la radiographie est le seul examen nécessaire pour confirmer le diagnostic de l'arthrose et assurer le suivi de la maladie.
Les complications chroniques de l'arthrose
L'articulation atteinte peut se déformer, perdre sa mobilité. Des morceaux de cartilage peuvent se détacher et flotter dans l'articulation. Le cartilage peut disparaître sur certaines zones osseuses. La douleur peut devenir intense et gêner considérablement la vie quotidienne.
Vous devez être atteint d'un taux d'incapacité (évaluation de votre handicap) d'au minimum 80 %. Vous pouvez avoir un taux d'incapacité de 50 à 79 % si vous avez une restriction substantielle et durable d'accès à un emploi, reconnue par la CDAPH.
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Maladie de Parkinson, d'Alzheimer, diabètes de type 1 et 2, insuffisances cardiaques graves… ces maladies font partie de la liste des 30 affections de longue durée (ALD) exonérantes reconnues par le ministre de la Santé.
Vous pouvez également demander la composition de la CDPAH à la MDPH. Les membres incluent nécessairement des représentants de fédération de parents d'élèves et des représentants d'usagers. Contactez-les pour leur exposer votre dossier, vos souhaits et essayer de les convaincre de défendre votre projet en commission.
A part d'un point de vue administratif : c'est l'assurance maladie qui s'occupe de l'invalidité (en fonction des cotisations) et c'est la MDPH qui s'occupe du handicap (en fonction des ressources).
On peut ici considérer comme arthrose sévère, une arthrose dont les symptômes cliniques sont importants ou du moins des symptômes cliniques qui entravent gravement la vie quotidienne du patient. - d'un autre côté, l'état du capital cartilagineux que représente la qualité et la quantité du cartilage restant.
La douleur est le principal symptôme de l'arthrose et constitue le cœur de cible des traitements actuels, qu'ils soient médicamenteux ou non. Très handicapante au quotidien, cette maladie rhumatismale occasionne des douleurs chroniques et d'autres encore plus virulentes lors de poussées ou crises aiguës d'arthrose.
Crise d'arthrose : de quelques jours à plusieurs semaines
Elle se caractérise par des périodes stables entrecoupées de périodes de poussées douloureuses ou crises. Ces crises correspondent à une aggravation de la maladie et peuvent durer plusieurs jours à plusieurs semaines.
L'arthrose se manifeste différemment d'une personne à l'autre, mais les symptômes les plus courants sont la douleur articulaire, les courbatures et la raideur matinale durant moins de 30 minutes, ainsi qu'une amplitude de mouvement réduite et, parfois, de l'enflure dans l'articulation touchée.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
Stade 0 radiographie normale Stade 1 ostéophyte de signification douteuse Stade 2 ostéophyte net sans modification de l'interligne articulaire Stade 3 ostéophyte net et diminution de l'interligne articulaire Stade 4 pincement sévère de l'interligne articulaire et sclérose de l'os sous-chondral.
Habituellement dans l'arthrose, les douleurs sont dites mécaniques, c'est-à-dire que ces douleurs surviennent essentiellement lors de l'effort. Elles sont plutôt calmées par le repos. À l'inverse dans les rhumatismes inflammatoires, les douleurs sont inflammatoires. Elles surviennent au repos donc la nuit.
L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires. Toutes les formes d'arthrose peuvent affecter le sommeil pendant la nuit. Les parties du corps les plus concernées par la douleur nocturne sont toutefois le cou, le dos et les hanches1.
La douleur liée à l'arthrose apparaît et s'aggrave avec l'effort et se calme au repos (on parle de douleur « mécanique »). C'est pourquoi les personnes atteintes d'arthrose n'en souffrent généralement pas durant la nuit.
La douleur de l'arthrose est déclenchée par l'utilisation de l'articulation arthrosique et calmée par le repos : il s'agit donc d'une douleur mécanique. Le cartilage à une double fonction de glissement des pièces osseuses et d'amortissement des chocs pour les os.