Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Selon ses chiffres, un passager en avion émet 285 grammes de CO2 par kilomètre, contre 158 grammes en voiture et seulement 14 grammes en train.
La voiture est lui, le moyen de transport le plus polluant. Pour une distance de 2 kilomètres, la voiture émet 221 kg de dioxyde de carbone par an. Elle est suivie par le bus et la moto.
La voiture, évidemment ! Avec 61% des consommations du transport routier d'après l'ADEME, elle se place devant les véhicules utilitaires légers (20%), les camions (14%), les bus et autocars (4%) et les deux-roues (1,5%).
Selon les données de l'ADEME, le train est le mode de locomotion le plus écolo et moyen de transport le moins polluant! En effet, le TGV équivaut à environ 14 g de CO2 par kilomètre. Il a notamment une faible consommation d'énergie, permet d'éviter le stress des embouteillages et la fatigue lors d'un long voyage.
L'Ademe répond à Air France. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) confirme qu'un avion est aujourd'hui nettement plus émetteur de gaz à effet de serre qu'un train.
Si l'on considère qu'un train émet 14 grammes de CO2 par personne et par kilomètre parcouru, un avion environ 285 grammes et un bateau mille fois plus qu'un train, en termes de CO2, le bateau est plus polluant que l'avion. En outre, le bateau est aussi plus polluant qu'un avion en raison de la production d'eaux usées.
En termes d'émissions de CO2 par voyageur et par km, l'avion se place tête du classement des transports les plus polluants. Ses émissions sont 45 fois supérieures à celle du TGV, 10 fois supérieures à celle du bus.
Des émissions qui explosent
L'aérien représente 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre de comparaison, l'avion émet 285 grammes de CO2 par kilomètre, la voiture 158, le train 14. Le nombre de passagers transportés est également en forte augmentation depuis plusieurs années.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Optimiser les procédures de vol : réduire le temps de roulage au sol, assurer une montée continue de l'appareil lors du décollage, développer le "green taxiing" (faire rouler un avion à l'aide de moteurs électriques plutôt qu'avec de la poussée des réacteurs)... Développer les biocarburants aéronautiques.
En cause : le kérosène, un mélange d'hydrocarbures issu du raffinage du pétrole, servant à alimenter les turboréacteurs et les turbopropulseurs des avions. En fonction des différentes phases d'un vol, l'avion va brûler plus ou moins de kérosène.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Elle explique ainsi qu'une voiture essence consomme plus de carburant qu'une diesel donc émet plus CO2 et trois plus de particules fines (PM10 et PM2,5). En revanche, le diesel produirait quatre fois plus d'oxydes d'azote (NOx) que l'essence. Quant aux voitures électriques, a priori, elles pollueraient moins.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) estime la baisse du trafic aérien international de passagers à 60 % en 2020, par rapport à 2019. La reprise du trafic à son niveau d'avant-crise demeure encore largement tributaire des évolutions de la situation épidémique.
Le nombre de passagers qui empruntent le transport aérien est de 4 milliards par an (2017), soit l'équivalent de 127 passagers par seconde qui montent dans un avion (compteur).
Une compagnie se doit d'être rentable.
Voler à vide est une solution court terme (observée en partie pendant la Covid), mais sur le long terme, la compagnie arrête les vols. Ajoutez à cela les scandales et les polémiques des avions qui volent à vide, et vous comprendrez que ce n'est pas soutenable pour une compagnie.
Alors bien sûr tout cela dépend du remplissage de l'avion mais un 747 consomme aux alentours de 3,1l/100km/passager et un A380 2,9l. Plus récent, l'A350 consomme lui 2,5l.
Avec une structure allégée et un vol de croisière à 1800 mètres d'altitude, l'A350-1000 economise 25% en carburant et rejette donc un quart de CO2 en moins.
Voyagez plus loin
Le but principal des avions est de permettre de voyager sur de grandes distances. Que vous vous déplaciez d'un bout à l'autre du pays ou de l'autre côté du monde; voler est la meilleure option. Croyez-moi, un vol Paris La Réunion va transformer votre quotidien et vous emporter dans un monde de rêve !
Le transport routier est de loin le mode de transport le plus consommateur d'énergie. En 2019, il est responsable de 92,9 % de l'énergie totale consommée par l'ensemble des transports.
En fouillant un peu sur Internet, on a vite trouvé un rapport de l'AEE (Agence Européenne pour l'Environnement) désignant l'avion comme le plus énergivore et le plus polluant.
L'avion: Enfin, l'avion est le moyen de transport le plus polluant et celui qui génère le plus d'émissions à effet de serre.
Selon un bilan de 2019 du réseau de transport d'électricités, un TGV rejette en moyenne 1,7g par km. C'est entre 82g et 107g par km pour une voiture qui n'est pas électrique - en fonction des modèles - et entre 73g et 250 g par km pour l'avion.