Tout d'abord, le blob est quasi immortel. Il résiste au feu et à l'eau. "Il n'a pas de limites de longévité", explique Mylène Durant. "Certaines souches de blobs sont gardées depuis plus de 70 ans en laboratoire et les scientifiques, pendant ce laps de temps, n'ont pas détecté de signes de vieillissement".
Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
32°C est la température maximale permettant aux blobs de croître normalement et permettant d'observer un cycle mitotique non altéré (Ref 7). Un blob conservé à 35°C meurt après 24h et un blob conservé à 32.5°C meurt après 3 jours. La température idéale est 21°C (pour la reproduction en particulier) (Ref 8 )
Pour se réactiver et se développer, ces spores n'attendent qu'une seule chose : trouver un coin humide… la matrice d'un blob par exemple. Si le blob se délecte volontiers de certaines bactéries et moisissures, il en est d'autres qu'il redoute.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Les limaces et certains petits scarabées sont leurs seuls prédateurs car les blobs ne peuvent se sauver rapide- ment. Certaines tribus indigè- nes les mangent. Ils ont un goût de champignon.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
C'est l'âge du blob testé par Audrey Dussutour dans son labo du CNRS à Toulouse. S'il adore les flocons d'avoine, le blob choisi pour aller dans l'espace n'a pas montré un goût manifeste pour l'alcool.
L'endormir et l'offrir à quelqu'un, le mettre dans le compost, le tuer :-( (pour cela placez-le au congélateur 24h). Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel).
Comment photographier le Blob, alors qu'il n'aime pas la lumière ? Le Blob ne survit pas à la lumière…. toutefois, il la supporte dans des doses raisonnables. Concrètement, il supporte sans problème quelques minutes de lumières réparties dans la journée.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
C'est un être unicellulaire qui n'est pas un animal, ni une plante, ni un champignon. Pourtant, il respire, réfléchit, avance, mange et se reproduit de façon quasi perpétuelle. On le surnomme le « blob » et il intéresse évidemment beaucoup les scientifiques.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Peut-il manger de la viande ? Dans la nature, il se nourrit de bactéries et de champignons.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Pouvant atteindre un tour de taille de 3 à 4 mètres, le blob est chaque jour deux fois plus grand que la veille.
Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Ce fut aussi étonnant de voir que le blob devient vert quand il mange un flocon bleu, il change par conséquent de couleur par rapport à ce qu'il mange. À voir si dans l'avenir, si nous fusionnons les deux souches, quel sera le comportement de la nouvelle souche.