La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) augmente significativement le risque de cancer du poumon, même chez les individus qui n'ont jamais fumé. Le risque de cancer du poumon chez les personnes n'ayant jamais fumé atteints d'une BPCO était similaire au risque des personnes ayant déjà fumé sans BPCO.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
Les exacerbations sévères peuvent engager le pronostic vital. Les personnes atteintes de BPCO ont souvent d'autres maladies, par exemple des cardiopathies, de l'ostéoporose, des troubles musculo-squelettiques, un cancer du poumon, une dépression ou de l'anxiété.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique caractérisée par une obstruction permanente et progressive des voies aériennes. Sa cause principale est le tabagisme dans 85 % des cas mais aussi des expositions environnementales, notamment professionnelles.
Vingt-cinq à 60% des sujets qui souffrent d'une BPCO ont un poids corporel inférieur à 90% du poids idéal théorique ou une perte de 5-10 % du poids corporel initial. Cette perte de poids est associée à un mauvais pronostic.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
C'est, avec le sevrage du tabac, le meilleur moyen d'éviter que la maladie ne s'aggrave. Ce qui étonne souvent les patients, c'est que le sport peut être la marche ou le vélo d'appartement mais aussi la marche nordique, le tir à l'arc, le taïchi...
Stade I léger : le Volume Expiratoire Maximal par Seconde (VEMS) est supérieur ou égal à 80 % de la valeur prédite. Stade II modéré : le VEMS est compris entre 50 et 80 % Stade III sévère : le VEMS est compris entre 30 et 50 % Stade IV très sévère : le VEMS est inférieur à 30 %
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %.
Le stade 3
Il s'agit ici du stade sévère de la maladie. La VEMS est comprise entre 30 et 50 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. La baisse des capacités physiques est ici évidente, et le besoin de reprendre son souffle très fréquent, même dans le cas de simples actions. Le calibre des bronches est très rétréci.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Apprenez à bien respirer. Pendant l'effort, respirez le plus naturellement possible en inspirant par le nez et la bouche en même temps (expiration par la bouche). Plus l'intensité de l'exercice augmentera, plus le rythme de vos inspirations va s'accélérer pour faire jeu égal avec celui des expirations.
On estime que l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire se situe aux alentours de 48 ans pour les patients fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
Pour avoir un meilleur souffle, on recommande cet exercice : placez une paille courte (puis plus longue) entre les lèvres. Inspirez par le nez et expirez tranquillement par la bouche, à travers la paille. Ensuite, pratiquez le même exercice en plaçant une paille longue dans un verre d'eau (vous ferez donc des bulles).
Symptômes. Une toux traînante, des crachats de sang, des infections pulmonaires, un essoufflement, des douleurs thoraciques localisées, une fièvre prolongée, un amaigrissement ou une fatigue anormale sont autant de signes pouvant révéler un cancer des bronches, particulièrement chez des fumeurs.
La spirométrie est l'examen nécessaire pour faire le diagnostic de la BPCO.
La BPCO, elle, est une maladie que l'on contracte au contact de pathologies toxiques. Donc il faut un terrain prédisposé pour faire de l'asthme alors que pour la BPCO, il faut peut-être un terrain prédisposé mais il faut surtout une exposition à des produits toxiques inhalés."
Les patients porteurs de BPCO peuvent effectuer une demande de reconnaissance de travailleur handicapé. Déclaration en maladie professionnelle: Pour un sujet jeune qui ne peut pas continuer à travailler, une demande d'invalidité peut être préférable à une déclaration en maladie professionnelle.
Certains lieux à climat méditerranéen peuvent convenir. Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.
L'emphysème est un trouble pulmonaire chronique où les sacs d'air naturels appelés alvéoles subissent une augmentation de volume alors que leur nombre diminue. Les tissus qui entourent les alvéoles perdent leur élasticité et ces sacs aériens ne peuvent donc plus se gonfler ni se dégonfler comme à leur habitude.