Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
Le cancer de l'endomètre survient généralement chez des femmes ménopausées âgées de 55 à 70 ans. Les facteurs de risque sont multiples : les principaux sont hormonaux, génétiques ou métaboliques (obésité, hypertension).
Les contraceptifs oraux œstroprogestatifs combinés (pilule contraceptive contenant des œstrogènes et de la progestérone) sont un facteur de protection du cancer de l'endomètre (CIRC, 2005).
Cette pathologie touche le plus souvent les femmes après la ménopause, l'âge moyen au moment du diagnostic étant de 68 ans. Néanmoins, le cancer de l'endomètre reste le cancer qui se guérit le mieux parmi les cancers gynécologiques.
Symptômes du cancer de l'endomètre
Chez les femmes plus jeunes, des saignements entre les règles, pertes sanguinolentes en dehors des règles, règles durant plus de sept jours ; Des pertes malodorantes ; Des douleurs dans le bas-ventre ; Une perte de poids inexpliquée.
Les lésions métastatiques sont rares (moins de 5%) et se localisent principalement au niveau pulmonaire et hépatique. Les métastases cérébrales du cancer de l'endomètre sont très rares, et ne se voient que dans 0,3 à 1,4% des cas [2, 3], il est considéré comme un cancer neurophobe [4].
Dans la grande majorité des cas, le cancer de l'endomètre se découvre devant des métrorragies, qui sont des pertes génitales de sang survenant en dehors des règles chez une femme ménopausée. Ainsi, tout saignement chez la femme ménopausée doit être exploré.
On pourrait comparer cela à une mue qui se produit tous les mois au moment des règles, causant les écoulements sanguins des menstruations. Ensuite, l'endomètre se reconstitue pendant les 28 jours du cycle et ainsi de suite", explique le Dr Odile Bagot, gynécologue.
Lorsqu'un cancer se développe dans l'endomètre, il touche la paroi intérieure du corps de l'utérus, là où se passe la grossesse. Une tumeur de l'endomètre se forme à partir de cellules normales proliférant de façon anarchique. Une masse composée de cellules anormales se développe alors, ce qui crée la tumeur.
Le cancer de l'endomètre* est le plus souvent traité par la chirurgie. D'autres traitements peuvent être utilisés : la curiethérapie, la radiothérapie externe et, plus rarement, la chimiothérapie et l'hormonothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou être associés entre eux.
Le carcinome endométrioïde est le type de cancer du corps de l'utérus le plus souvent rencontré. Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.
Les nouvelles recommandations européennes concernant la prise en charge des patientes présentant un cancer de l'endomètre insistent sur la généralisation de la recherche d'une instabilité des microsatellites (MSI) ou de l'analyse immunohistochimique des protéines du système MMR pour toutes les patientes.
Les indices qui laissent supposer qu'un cancer peut être lié à mutation génétique héréditaire sont les suivants : Des membres de la famille ont reçu un diagnostic de cancer à un jeune âge. Plusieurs membres de la famille sont atteints du même type de cancer ou d'un type qui y est apparenté.
Le principe du test génétique consiste à rechercher chez un individu les gènes dont les mutations sont connues pour augmenter le risque de cancer. Ce test est envisagé lorsque le risque de cancer d'origine génétique est particulièrement élevé.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.
L'endometrectomie est envisageable chaque fois que les règles sont trop importantes et que le Traitement médical a été insuffisant, c'est en quelque sorte une alternative intéressante à l'hystérectomie car cette intervention se passe en ambulatoire avec simplement quelques heures d'hospitalisation et une possibilité de ...
Les indications du curetage sont nombreuses : - pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)... - pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
Physiquement, des saignements et des douleurs de type douleurs menstruelles peuvent avoir lieu dans les jours qui suivent le curetage. Et psychologiquement, il peut être important de prendre le temps. Car une fausse couche ou une IVG peuvent être vécues comme des épreuves difficiles.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Quand recourt-on à une biopsie ? La biopsie est pratiquée lorsque l'on suspecte la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, ce qui peut se voir à certains signes, notamment des saignements vaginaux après la ménopause.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La biopsie est effectuée lors d'une consultation. Avec un fin catheter, introduit par le col de l'utérus, un petit morceau d'endomètre est aspiré. En général, cet examen n'est pas considéré comme douloureux, et idéalement la vessie doit être vidée avant l'examen.
Une tumeur devient dangereuse (maligne) lorsqu'elle commence à "s'infiltrer", c'est-à-dire que les cellules cancéreuses au lieu de rester groupées les unes aux autres, commencent à former des extensions vers des zones voisines.