Les capitaux propres sont enregistrés au passif du bilan de l'entreprise et sont constitués par : Le capital social (somme d'argent déposée à la création de l'entreprise notamment) Les réserves légales et statutaires (bénéfices antérieurs non distribués)
Pourtant ils désignent des éléments bien distincts. Les capitaux propres représentent la part du patrimoine de l'entreprise financée par les actionnaires ou associés. Le capital social, quant à lui, est la somme des apports en numéraire et en nature des associés au moment de la création de l'entreprise.
Les capitaux propres correspondent à l'ensemble des ressources de la société, ils reflètent sa valeur financière. Il s'agit des fonds apportés par les associés ou actionnaires lors de la création de la société auxquels s'ajoutent les fonds générés par son activité.
Pourquoi le capital est il lui aussi au passif du bilan ? Le capital social est une dette vis à vis des associés. On a tendance à penser qu'il appartient à l'entreprise et qu'à ce titre il devrait figurer à l'actif. Or il n'appartient pas à la société mais bien aux associés.
Qu'est-ce qui compose le capital social ? Le capital social de la société est composé des apports en argent effectués par les actionnaires. La valeur des biens qui appartiennent à la société, tels que le fonds de commerce, les bâtiments, les marques, est également prise en compte.
Une fois que vous avez obtenu le Kbis, vous pouvez demander le déblocage du capital social auprès de votre banque ou de votre notaire. Où va l'argent du dépôt de capital social une fois débloqué ? L'argent du capital social est versé sur un compte bancaire professionnel au nom de la société.
Il est constitué d'apports en numéraire et/ou d'apports en nature. Le montant du capital social d'une société doit obligatoirement figurer dans les statuts. Le capital social est divisé en titres (actions ou parts sociales suivant la forme juridique de la société) répartis entre les associés et les actionnaires.
Le capital social constitue d'abord une notion comptable. C'est une dette de la société vis-à-vis des associés correspondant à la valeur de leurs apports.
Le capital d'une entreprise est constitué par les associés à sa création, par le moyen d'apports délivrés en sommes d'argent, ou par la transmission de biens meubles ou immeuble dans le patrimoine de l'entreprise. Il s'agit concrètement de la valeur de départ de l'entreprise.
En effet, en cas de difficultés financières, le capital social pourra être utilisé pour compenser les pertes de la société. Son montant est donc un gage de sécurité pour les créanciers de l'entreprise, et un montant important peut être avantageux pour rassurer les investisseurs.
Chez Bourdieu
Dans Les formes de capital (1986), Pierre Bourdieu distingue quatre formes de capital : capital économique, capital culturel, capital symbolique et capital social.
Les fonds propres se composent, en plus des capitaux propres, des « autres fonds propres ». Au plan comptable, les capitaux propres englobent : — le capital ; — les primes d'émission et primes assimilées ; — le résultat de l'exercice ; — les subventions d'investissement ; — les provisions réglementées ; — les réserves.
Le capital social est égal au montant cumulé des apports (en numéraire ou en nature) réalisés par les associés d'une société à sa création. Une fois le capital social constitué, il n'est pas définitivement figé. Il peut être augmenté ou réduit en cours de vie en fonction des besoins de la société.
Le capital circulant désigne le capital qui est transformé ou détruit au cours du processus de production. Il s'agit des biens intermédiaires tels que les matières premières et les produits semi-finis. Le capital fixe est le capital technique durable utilisé durant plusieurs cycles de production.
Les capitaux propres peuvent-il être négatifs ? Non, en principe, les capitaux négatifs ne sont pas autorisés. En effet, les difficultés financières de l'entreprise dans cette situation sont telles dans ce cas, que la poursuite même de l'activité est remise en question.
Le résultat net
Par ailleurs, nous pouvons également souligner que peu importe qu'il s'agisse d'un bénéfice ou d'une perte, le résultat s'inscrit toujours au passif du bilan comptable. Cela s'explique par le fait que le résultat est une dette de l'entreprise envers ses associés.
Le capital social n'est pas figé. Que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité, une société peut réaliser une augmentation de capital social. Les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU).
Le capital social est bloqué à la banque au moment de la création pendant quelques jours. Ensuite, dès qu'il est débloqué, il peut être utilisé pour permettre à la société de fonctionner.
Pour les SA, SAS et SASU, au moins la moitié des sommes souscrites devront être libérées dès la souscription. Pour les autres sociétés, les apports en numéraire devront être libérés dans les 5 ans après leur souscription.
Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.
Les apports en industrie
Il est indiqué à quel associé correspond l'apport. Contrairement à l'apport en nature, l'apport en industrie ne permet pas de bénéficier de titres au capital social. Cependant, l'associé concerné prend tout de même part aux décisions de l'entreprise par le vote.
Il s'agit de sommes qui lui appartiennent. "L'entreprise appartient à l'ensemble des parties prenantes qui la font vivre", énonce le droit français des sociétés. Le patron reste le mandataire de ses investisseurs actionnaires. Il n'a pas le droit de réutiliser l'argent de l'entreprise à des fins privées.
La création ne nécessite pas de capital social et il n'y a pas de statuts à rédiger, étant donné qu'aucune personne morale n'est créée. La responsabilité de l'exploitant envers ses créanciers professionnels est, depuis 2022, limitée au patrimoine professionnel.