- Il contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique du corps et une grande partie de la physiologie du corps : le fonctionnement du coeur, la tension artérielle, les hormones, le système digestif et même le système immunitaire.
Le cerveau influence le rythme cardiaque
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
Dans la partie supérieure de l'oreillette droite se trouve le nœud sino-auriculaire (ou nœud sinusal de Keith et Flack) qui commande le mécanisme de régulation des battements cardiaques. C'est lui qui décide du rythme cardiaque adapté à l'activité (repos ou activité physique).
Le coeur et le cerveau sont des organes nobles. L'un assure l'irrigation du cerveau par les vaisseaux sanguins et l'autre l'innervation du coeur par les nerfs. Ils s'acceptent malgré leurs différences : l'un est le siège des sentiments et l'autre de la raison, l'intelligence et l'intellect.
69% des Français estiment que le coeur est l'organe le plus important du corps humain, selon un sondage réalisé par l'institut Ifop pour la Fédération français de cradiologie (FFC), et rendu public le 14 octobre. Le deuxième organe le plus important du corps humain serait le cerveau, cité par 25% d'entre eux.
La régulation des battements du cœur est une fonction particulièrement complexe en ce qu'elle fait intervenir à la fois les fibres nerveuses qui parcourent l'organe et certaines structures cérébrales telles que le cortex insulaire, l'amygdale ou l'hypothalamus.
Pour faire circuler le sang dans le corps, le cœur se contracte et se dilate. Cette action de pompage s'illustre bien par l'alternance du serrement et du desserrement d'un poing. Chaque battement, le cœur expulse du sang dans les artères. C'est ce qui crée le pouls.
Le cerveau est l'organe des émotions : il donne naissance à la joie, la tristesse, la peur ou la colère.
Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire. Le néocortex représente le centre des fonctions cognitives supérieures et concerne ainsi par exemple la stratégie, les raisonnements spatiaux et long terme, la perception, la pensée consciente ou encore le langage.
Anatomie. Le cerveau est irrigué par différentes artères : deux artères carotides en avant et deux artères vertébrales en arrière. Ces quatre artères se rejoignent à la base du crane pour former ce que l'on appelle le Polygone de Willis. L'artère carotide dite primitive ou commune naît de l'aorte et monte dans le cou.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
Le cœur (figure 1) est un organe creux formé du cœur droit et du cœur gauche qui sont entièrement séparés. Les oreillettes sont séparées par une cloison appelée septum inter-auriculaire et les ventricules par le septum interventriculaire.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Le cortex moteur est loin d'être la seule région du cerveau impliquée dans la commande et le contrôle des mouvements. Il faut également mentionner le rôle important des ganglions de la base et du cervelet. Les ganglions de la base interviennent dans une boucle complexe reliant différentes aires corticales.
L'innervation sympathique cardiaque participe au contrôle du rythme et de la force de contraction cardiaques. L'innervation sympathique artérielle participe à la régulation du tonus vasculaire via la vasoconstriction des artères de résistance.
L'hippocampe joue un rôle important dans l'apprentissage et la mémoire. Sous l'effet d'un stress prolongé, cette région rétrécit et cause des troubles de mémoires et des difficultés d'apprentissage. Cette diminution du volume de l'hippocampe peut aussi entraîner l'apparition de symptômes de dépression.
Ils se situent dans une région du cerveau nommée complexe amygdalien (ou amygdale), structure composée de plusieurs noyaux connue pour être le siège de la peur. L'amygdale est au centre du circuit cérébral de la peur.
Le cortex cingulaire antérieur est une région du cerveau déjà connue pour son rôle dans de nombreux troubles tels que l'anxiété, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble déficitaire de l'attention ou encore la dépression.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Le cœur, organe de l'amour.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Les palpitations peuvent avoir diverses origines et correspondre soit à une adaptation du cœur à une situation normale, soit à des battements anormaux du cœur. Par exemple, une accélération transitoire des battements cardiaques peut s'observer lors d'un effort soudain ou d'un moment de stress ou d'anxiété.
Définition. La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.
La faute au surmenage ou au manque de sommeil. Par ailleurs, la consommation de certains excitants tels que le café, la nicotine, l'alcool, les boissons énergisantes, mais aussi la déshydratation et certains médicaments comme les antidépresseurs peuvent favoriser l'apparition de troubles du rythme cardiaque.