Les jus. De fruits ou de légumes, ce sont des boissons colorées, obtenues par pression (presse-agrumes, centrifugeuse, extracteur de jus…) ; elles sont riches en eau, vitamines et minéraux, sans oublier la présence de fibres lorsqu'il y a de la pulpe.
Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
Le traitement de la maladie de Crohn se fait à l'aide de médicaments destinés à diminuer l'activité du système immunitaire : anti-inflammatoires et immunosuppresseurs. La prise d'un traitement d'entretien en dehors des poussées permet de mieux contrôler la maladie et d'éviter d'éventuelles complications.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Les yaourts et les fromages à pâte ferme (cantal, gruyère…) et les boissons au soja passent mieux et permettent de ne pas être carencé en calcium.
C'est parfois le cas avec des aliments non épluchés qui peuvent être irritants pour l'intestin. Les boissons gazeuses, mais aussi d'autres aliments tels que l'oignon, l'ail ou encore les choux sont à proscrire, car ils entraînent ballonnements et gaz.
Les corticostéroïdes les plus communément prescrits pour soigner la maladie de Crohn sont la prednisone et la prednisolone. Ils sont habituellement employés pendant quelques semaines, jusqu'à ce que la rémission soit obtenue.
Emmental : bon pour l'intestin
L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Rennes vient de mettre au point un type d'Emmental qui pourrait soigner l'intestin, notamment en cas demaladie de Crohn.
Les patients souffrant de la maladie de Crohn devraient éviter de consommer du sucralose, un édulcorant de synthèse, ou d'autres produits similaires contenus dans des produits alimentaires courants, suggère une étude américaine publiée dans la revue médicale Inflammatory Bowel Diseases.
Soulager avec des antispasmodiques. Pour les formes légères de la maladie de Crohn, les plantes antispasmodiques font souvent merveille, d'autant qu'elles touchent également la composante émotionnelle. On proposera la passiflore, la mélisse, le gaillet jaune.
Même s'il n'existe pas encore de traitement pour guérir la maladie de Crohn, les traitements actuels permettent le plus souvent d'éliminer les symptômes sur de longues périodes. Comme le diagnostic, la prise en charge est coordonnée par le médecin traitant et un gastroentérologue.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
Ces événements peuvent provoquer un amaigrissement ou une prise de poids, selon le comportement alimentaire du patient.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie.
La maladie de Crohn n'est pas une maladie « héréditaire » au sens propre du terme mais il existe un facteur génétique de prédisposition, en particulier lié au gène Nod2. Des anomalies de ce gène sont observées chez 20% des malades.
Si vous prenez une collation, combinez des légumes ou des fruits avec une protéine comme du beurre de noix ou du fromage. Les fruits et légumes sont riches en antioxydants comme les vitamines A, C, E et K et les polyphénols, ce qui permet de réduire l'inflammation.
Elle se révèle par des symptômes digestifs et dans certains cas par des rhumatismes articulaires comme la spondylarthrite, une maladie rhumatismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos.
Ces lésions peuvent affecter l'ensemble du tube digestif, de l'œsophage au rectum. Évoluant par poussées, la maladie de Crohn se traduit par des maux de ventre et des diarrhées qui peuvent persister plusieurs semaines. Lorsqu'elles durent, ces poussées peuvent entraîner fatigue, anémie, dénutrition et perte de poids.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.