C'est une sorte d'entraînement pour notre cerveau qui lui permet de se préparer en cas d'attaque, de peur ou de perte par exemple. Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face.
Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.
L'origine de nos problèmes de cauchemars s'appelle l'asymétrie frontale alpha. Il s'agit d'un déséquilibre entre les deux parties du cerveau. Autrement dit, ce phénomène se produit lorsqu'on utilise plus un hémisphère que l'autre. Dans le cas des mauvais rêves, c'est la partie droite qui est sur-sollicitée.
Faire des cauchemars de façon répétée peut être le signal que quelque chose ne va pas dans notre vie (ou dans notre tête). Ils nous réveillent en sursaut, provoquent des sueurs froides, accélèrent subitement notre rythme cardiaque et nous empêchent parfois de se rendormir.
Si la cause du cauchemar n'a pas connue, une autre méthode a fait ses preuves : la thérapie cognitivo-comportementale, grâce à l'aide d'un·e thérapeute. Le but consiste à restructurer mentalement une image effrayante et récurrente des cauchemars.
Inspirez et expirez à fond en vous concentrant sur votre respiration. Plongez votre chambre dans l'obscurité si vous devez vous rendormir après un cauchemar, étant donné que le moindre rayon de lumière peut provoquer des ombres terrifiantes.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Le rêve est un état du cerveau, tout comme le sommeil et le réveil. Il serait la conséquence d'une reprogrammation neurologique pour préserver la personnalité des individus. Le rêve est essentiel pour nous aider à gérer les émotions vécues durant la journée. Il serait donc un régulateur de notre équilibre émotionnel.
Il s'est d'abord appuyé sur les études précédemment menées par sa directrice de thèse, Perrine Ruby. Les travaux de cette spécialiste des rêves suggèrent que les grands rêveurs sont souvent plus anxieux et plus créatifs que les petits rêveurs, et présentent un profil plus artistique.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Quelle différence entre le rêve et le cauchemar ? Scientifiquement aucune ! Ils correspondent tous deux à des moments de semi-éveil pendant lesquels le cerveau crée ces illusions. La seule différence est le type d'histoire rêvée.
Lorsque le cauchemar se répète toutes les nuits, cela signifie que la personne n'a pas encore compris ce qui l'inquiète dans le contexte de sa vie réelle. Avec la prise de conscience, le cauchemar va disparaître. Tout comme l'adulte, l'enfant peut également avoir une vie nocturne troublée par des cauchemars.
Tous les rêves ne sont pas significatifs ; il y a également des rêves dont la signification n'est pas à trouver à l'aide de la méthode psychanalytique. Parfois il arrive aussi que les rêves remplissent une fonction défensive et empêchent l'accès à la découverte de signification.
Nous voyons, dans nos rêves, des objets, des personnes, des évènemens identiques à ceux de la veille. La croyance à la réalité de ces objets, de ces personnes, de ces évènemens, est aussi absolue que pendant la veille. On ne saurait trop insister sur ce point : la sensation du réel est aussi complète, aussi intense.
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Vous avez un sommeil de plomb, ce qui vous empêche de vous remémorer vos rêves nocturnes ? Prévoyez des réveils à plusieurs heures de la nuit, notamment vers 3 ou 4 heures du matin. Il s'agit de la phase de sommeil paradoxal, plus propice aux accès de rêverie.
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
Chez les «grands» rêveurs, deux zones du cerveau ont présenté une activité spontanée plus intense: le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale. Le premier participe, explique Perrine Ruby, à «la lecture des états mentaux, nous permettant d'attribuer des pensées et intentions à autrui.
La valériane calme l'agitation nerveuse et les problèmes d'insomie. L'escholtzia favorise l'endormissement et permet de lutter contre les réveils nocturnes et les cauchemars. La mélisse, une herbe à forte odeur de citronnelle, atténue l'agitation et les troubles du sommeil."
Avoir une lumière (douce) à disposition contre les cauchemars. Une lampe de chevet, une guirlande… Comme pour la peur du noir, allumer la lumière permet de vraiment se réveiller et de penser à autre chose qu'aux images de son cauchemar.
70% des personnes prétendent qu'ils ont déjà fait un rêve qui s'est réalisé le lendemain. A moins de croire à une origine céleste de ces rêves, si on veut le mettre dans un modèle cognitif, il faut penser au fait qu'on crée des scénarios toutes les nuits, tout le temps. On ne se rappelle que d'une infime partie.
Les cauchemars apparaissent après 1 an, vers 18 mois, mais les bébés font des rêves très tôt. Il faut bien faire la différence entre les terreurs nocturnes, qui surgissent plutôt en début de cycle pendant le sommeil paradoxal, et les cauchemars qui apparaissent en deuxième partie de la nuit, après 3h du matin.