Le 18 mai 1804, le régime consulaire se transforme en empire héréditaire. Bonaparte est sacré empereur le 2 décembre 1804 et le régime se construit sur le modèle d'une monarchie.
La concentration des pouvoirs par Bonaparte
C'est un régime républicain mais autoritaire. Le Consulat maintient en apparence la séparation des pouvoirs. Le Premier consul (Bonaparte) dispose du pouvoir exécutif, les deux autres consuls ayant un rôle consultatif.
Le 18 brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799), un héros militaire reconnu, le général Napoléon Bonaparte (1769-1821), organise un coup d'État et proclame un nouveau gouvernement : le Consulat.
Sous le Consulat, Napoléon Bonaparte entreprend de reconstruire la société française en lui donnant des bases solides et durables. De plus en plus autoritaire, le Consulat est remplacé par l'Empire en 1804. Napoléon Ier instaure un régime fort et, jusqu'en 1811, crée un vaste Empire qui domine l'Europe.
Un consulat général exerce les mêmes fonctions, mais est dirigé par un diplomate de haut rang et est le plus souvent implanté hors de la capitale.
Premier consul : Napoléon Bonaparte (à vie à partir du 2 août 1802 ) Deuxième consul : Jean-Jacques-Régis de Cambacérès. Troisième consul : Charles-François Lebrun.
Les consul(e)s honoraires sont des personnalités, françaises ou non, qui ont accepté d'exercer localement des fonctions de représentation et une mission générale d'appui à l'action diplomatique, culturelle et économique de la France. Ils ou elles apportent également une assistance aux Français résidents ou de passage.
Ils formaient un collège de deux magistrats qui, jusqu'au principat d'Auguste, étaient élus pour un an par le peuple romain réuni en comices centuriates. Ils exercaient l'imperium, pouvoir suprême civil et militaire, et commandaient les armées.
Le consulat embrasse donc une mission d'assistance administrative auprès de ses ressortissants. Donc, en résumé, l'ambassade s'occupe des relations d'État à État tandis que le consulat est chargé de celles qui s'établissent entre un pays et ses ressortissants.
Contrairement aux constitutions révolutionnaires, celle du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799), organisant le régime du Consulat sur un modèle inspiré de la Rome antique, consacre la primauté du pouvoir exécutif sur les assemblées.
À la suite de son coup d'État qui met fin au Directoire en 1799, le général Bonaparte devient l'homme fort d'un nouveau régime politique, le Consulat.
Les fonctionnaires consulaires honoraires sont nommés par les chefs de circonscription consulaire, après que ceux-ci ont reçu l'autorisation du ministre des affaires étrangères. Ils sont choisis parmi les « Français notables établis dans la localité ou parmi les personnalités étrangères de ladite localité ».
Afin de devenir consul ou consule, il est nécessaire de passer un concours pour intégrer le ministère des Affaires étrangères. Un diplôme de niveau bac +3 ainsi que des conditions d'âge sont demandés.
Leurs privilèges expriment la « majesté » du peuple romain : ils sont précédés par douze licteurs qui tiennent des faisceaux, portent une toge prétexte et possèdent un siège « curule » ; ils donnent leurs noms à l'année (on dit que tel événement s'est passé « sous le consulat de X et de Y »).
Chaque magistrat acquiert un degré de pouvoir (maior potestas). Celui qui en détient le plus est le dictateur, suivi ensuite du censeur, du consul, du préteur, de l'édile et enfin du questeur.
Le statut « Diplomatique » s'applique en principe aux agents de droit public de l'État français, conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, et à la convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
Le consulat, c'est l'administration et le service public à l'étranger. Le consulat représente l'administration publique d'un pays à l'étranger. Il s'occupe de ses ressortissants, habitant ou voyageant dans le pays où il se trouve.
Le consul ou chef de poste consulaire est un diplomate, fonctionnaire de catégorie A, nommé par le président de la République. Au sein d'un consulat, il remplit pour les Français expatriés les fonctions de maire et de sous-préfet, avec la force publique en moins et un devoir d'assistance et de protection en plus.
Diplomate accrédité. Le consul n'a qu'une compétence limitée auprès des autorités locales du pays où il est envoyé, tandis que l'ambassadeur représente officiellement un État auprès d'un gouvernement étranger et s'occupe des intérêts prédominants de son pays.
Un diplôme d'institut d'études politiques (IEP) ou un diplôme de droit de niveau bac+5 offriront une bonne préparation. Il faut également maîtriser au moins deux langues étrangères.
Pour s'adresser à un consul, ou le désigner, il semble que le seul titre de civilité à employer soit Monsieur le Consul Général ou Madame le Consul Général, que ce soit à l'oral ou à l'écrit.