Une révision annuelle du Coran se faisait entre l'archange Gabriel et Mahomet durant le Ramadan. La dernière, en l'occurrence une double révision, est celle qui eut lieu l'année de son décès. D'après les récits traditionnels, il n'existe pas de texte coranique sous forme de livre mushaf à la mort de Mahomet.
Elles peuvent évoluer considérablement selon les manuscrits. Mais il existe aussi des variations ailleurs dans le texte, par emploi de synonymes par exemple. La tradition reconnaît pourtant sept « lectures » différentes du Coran.
Parmi les traductions les plus diffusées et vivement recommandées dans les milieux musulmans très pratiquants et francophones, on peut encore citer celles du Dr Salah Ed-Dine Kechrid (tunisien, né en 1924), Le Saint Coran, Beyrouth, Graphic et Arts Services, texte français, revu et corrigé par Dr.
L'un des plus anciens, daté du VIIème siècle, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (voir p. 32). Mais, en l'absence d'autres manuscrits antérieurs au IXe siècle, la datation de ce recueil d'une soixantaine de feuillets ne peut être estimée que par des critères paléographiques.
Pour les musulmans, le Coran regroupe les révélations d'Allah transmises par l'archange Gabriel (جبريل, Jibrīl) au dernier prophète et messager de Dieu, Mahomet (محمد, Muḥammad, « le digne de louanges »), de 610–612 jusqu'à sa mort en 632.
Pour l'islam officiel, le Coran provient directement de Dieu, dicté au prophète Mahomet, qui ne savait ni lire ni écrire. Un livre remet totalement en cause cette version.
Aujourd'hui, la majorité des musulmans n'apprend et récite qu'une seule version du Coran, canonique, qui est considérée comme la parole de Dieu. Réciter des versions alternatives n'est pas accepté dans la plupart des mosquées.
Sourate I, Fâtihat al-kitâb : « Au nom de Dieu : celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur des mondes, celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux, le Roi du Jour du Jugement. C'est toi que nous adorons, c'est toi dont nous implorons le secours.
Un classement chronologique des sourates a été théorisé par les traditionnistes, sur des principes qui remonteraient à Ibn Abbas (mort en 688). Cela n'empêche pas, toutefois, des « désaccords au sein de la tradition musulmane » et une absence de consensus.
Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
Le Coran est une création orale, une « dictée divine », où l'écrit n'a aucun sens. Ce qui fait que plusieurs versions du livre existent déjà à la mort du prophète Mahomet en 632. C'est un texte qui n'a aucune cohésion interne et provoque dès le début de nombreux désaccords.
Différence entre la récitation de Warsh et de Hafs
Dans le verset 2:184 Hafs récite le verset comme étant « ... une rançon [en tant que substitut] pour nourrir une personne pauvre... ». Tandis que la lecture selon Warsh est « ... une rançon [en tant que substitut] de nourrir les gens pauvres... ».
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
La religion en Arabie préislamique comprenait le polythéisme arabe indigène, les anciennes religions sémitiques, le christianisme, le judaïsme, le mandéisme et le zoroastrisme. Le polythéisme arabe, la forme dominante de religion dans l'Arabie préislamique, était basé sur la vénération des divinités et des esprits.
Le premier des prophètes de l'islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d'où son titre de « sceau des prophètes » (Coran, sourate XXXIII, verset 40).
Il porte le numéro 1572a. Ce manuscrit est célèbre pour avoir été daté en 2015 par le carbone 14 entre 568 et 645 à 95.4 %, ce qui ferait de lui le plus ancien exemplaire du Coran, l'animal dont la peau a servi à fabriquer ce manuscrit remontant au plus tard treize ans après la mort de Mahomet.
Al-Baqara — Wikipédia.
Les croyances de l'islam se fondent sur deux sources complémentaires : en premier lieu le Coran, qui met par écrit l'ensemble des révélations reçues par Muhammad durant sa vie ; en second lieu la Sunna, recueil des traditions attribuées au Prophète.
La Fatiha est dans le premier hizb et donc dans le premier juz', qui sont des divisions du Coran en parties distinctes. La tradition veut que ce soit la première sourate complète qui ait été révélée au prophète Mahomet. Elle est aussi appelée fātiḥat al-kitāb ou fātiḥat al-Qurʾān.
C'est lui qui vous a créés d'argile, puis il a décrété un terme pour chacun de vous, un terme fixé par lui. Mais vous restez dans le doute. C'est lui qui a créé les cieux et la terre en six jours, – son trône était alors sur l'eau – pour vous éprouver et pour savoir qui d'entre vous accomplit les meilleures actions.
البسملة : consiste à prononcer le Nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, avant le début de chaque sourate lue ou récitée. Ces deux formules sont prononcées lorsque l'on souhaite lire ou réciter une sourate ou le début d'une sourate.
Il cite, par le truchement de ʿAṭiyya, ce que dit Abū Saʿīd, à savoir: 'Un verset descendu en dernier est: «Redoutez un jour durant lequel vous reviendrez …» (2, 281)'. Dans al-Faḍāʾil, Abū ʿUbayd cite ce que dit Ibn Šihāb, à savoir: 'La fin du 1/180 Coran, – serment par le Trône!
-La religion musulmane, appelée islam, est née au VIIe siècle, après l'hindouisme, le judaïsme, le bouddhisme et le christianisme. L'islam est apparu dans la péninsule Arabique, territoire qui correspond à peu près à l'Arabie saoudite actuelle.
CORAN, KORAN, subst. masc. A. − Livre sacré des musulmans, recueil de prédications de Mahomet, à caractère à la fois prophétique et législatif, qui constitue la base de la vie religieuse et politique de l'État théocratique musulman.
29Selon plusieurs penseurs, la multiplicité des langues était ainsi à l'origine, ce qu'ils appuient sur un autre verset du Coran (30, 22 : « Et parmi Ses signes, il y a la variété de vos langues et de vos races »). Ibn Ḥazm (m. 1064) est tenant d'une origine révélée à Adam de la langue première.