Nylon, polyester et élasthanne sont des matières synthétiques produites à partir de pétrole, des procédés industriels extrêmement polluants.
Sa culture reste l'une des plus polluantes au monde. Elle couvre environ 2,5% des surfaces cultivées mondiales, mais engloutit 25% des insecticides et 10 % des herbicides selon l'Organisation Mondiale de la Santé. Et en 2016, 64% du coton cultivé dans le monde était génétiquement modifié.
Un top léger en coton nécessite 20 kg de matières premières pour sa production tandis qu'un pull en laine en requiert 60. Un jean de 0,8 kg consomme 8 000 litres d'eau et un tee-shirt de 250 g en utilise 2 500. Les fibres synthétiques d'une chemise émettent 11,9 kg CO2eq/kg contre 4,7 pour un tee-shirt en coton.
Mais leur production se fait à partir de matières premières non renouvelables, principalement le charbon et plus encore le pétrole.
LE COTON, SOURCE DE POLLUTION
Il demande beaucoup d'eau et d'énergie pour sa production. Le coton est le 3e consommateur mondial d'eau d'irrigation après le riz et le blé. La production d'un seul t-shirt en coton nécessite 2'700 litres d'eau.
Le bambou : la fibre de bambou a le mérite d'être compostable comme le coton bio et il s'agit là de la solution la plus douce pour les peaux sensibles. Très moelleuse et souple, cette matière est à privilégier si vous avez une peau sèche ou réactive.
La qualité du coton réside en partie dans la longueur de ses fibres, qui assure une plus forte durabilité du produit fini. Ainsi, plus les fibres du coton sont longues, plus le vêtement est durable.
D'après le Water Footprint Network, l'empreinte d'eau moyenne de la fabrication de coton est de 10 000 litres par kilogramme ; à l'échelle d'un t-shirt pesant 150 grammes, cela représente 1 500 litres d'eau, soit l'équivalent de 40 douches !
D'autres sources évoquent même jusqu'à 10.000 litres d'eau utilisés pour la conception d'un jean. « Le processus équivaut à environ 33,4 kilogrammes d'équivalent carbone émis, ce qui revient à parcourir 111 kilomètres ou à regarder 246 heures de télévision sur un grand écran », précise l'Unep.
Une consommation moins importante d'eau
Le coton biologique consomme moins d'eau car : les sols sont plus riches et retiennent mieux l'eau de pluie. aucun pesticide n'est utilisé et donc aucune quantité d'eau n'est nécessaire pour diluer les polluants utilisés lors de la culture.
Le polyester est fabriqué au moyen de substances chimiques toxiques, et cause la pollution de l'air, des sols et des eaux. Dans nos machines à laver, le polyester diffuse des micro-particules de plastique, qui finissent dans les cours d'eau et océans, et polluent les écosystèmes marins.
Le coton est une fibre naturelle végétale qui entoure les graines du cotonnier. Il est cultivé dans un climat tropical. Sa production provient majoritairement de la Chine, de l'Inde et du sud des États-Unis d'Amérique.
Le chanvre est la matière naturelle la plus écologique sur le marché du textile. Elle ne pollue ni lors de sa culture, ni lors de sa transformation en tissu. Comme une mauvaise herbe, le chanvre ne nécessite pas d'irrigation, il résiste aux insectes et aux maladies et se développe très rapidement.
1. Le lin : une des matières végétales les plus écologiques. Le lin a sa place au tableau d'honneur : résistant, ne nécessitant que très peu d'irrigation pour sa culture, en partie cultivé en France…
Le lyocell, une fibre chimique mais écolo
Contrairement à la viscose, à l'acétate ou au modal, dont la fabrication nécessite de nombreux produits chimiques, le lyocell est respectueux pour l'environnement. Par ailleurs, la fabrication du lyocell consomme beaucoup moins d'eau que celle du coton.
Cette surconsommation de vêtement de mode est appelé « fast fashion » et est un facteur clé de la pollution causée par l'industrie textile. L'industrie textile est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que l'aviation et le transport maritime réunis.
Le coton est un tissu d'origine végétale issu d'un arbuste, le cotonnier. Le fruit du cotonnier est une capsule qui s'ouvre une fois mûre, pour laisser s'échapper les graines enveloppées dans une boule d'ouate, présentes à l'intérieure. Les graines permettent de produire les fibres de coton.
Transformation de la fibre du coton en fil
Pour commencer le coton est récolté puis il est séché au soleil pendant plusieurs jours. Par la suite on fait passer le coton dans une égreneuse : la fibre est alors séparée de la graine (égrenage) et les impuretés sont éliminées de la fibre.
Grâce à sa composition végétale, sa fibre est biodégradable. De plus, le coton a un avantage considérable puisqu'en fin de vie d'un vêtement, il peut être déchiqueté et ensuite refilé pour en faire une nouvelle matière.
Depuis plus de trois siècles, le coton égyptien est considéré comme l'un des plus grands produits d'Egypte, et devient le «meilleur» coton au monde. Sa douceur, sa résistance et sa perméabilité font de cette fibre naturelle, le produit le plus recherché pour la fabrication de draps.
La fibre de coton trouve ses origines dans un végétal que l'on appelle le cotonnier, il est de la famille des malvacées. Ces sont les égyptiens qui ont été dans les premiers à la cultiver, le fameux coton égyptien dont la réputation n'est plus à faire.
Le coton à fromage, ou étamine, est un tissu mince et souple employé à l'origine dans les laiteries pour égoutter le lait caillé utilisé pour faire du fromage. Plus généralement, le coton à fromage sert de filtre pour séparer les liquides de certains aliments ou préparations solides.
Remplacer étamine, passette et chinois
La solution : l'essuie-tout ! Privilégiez-le en tissu, il sera alors réutilisable. On prend une passoire ou un entonnoir que l'on tapisse d'une feuille d'essuie-tout. Les fibres de l'essuie-tout vont retenir les gros éléments ou impuretés et vous obtiendrez un liquide clair.
En cumulant production + transport c'est 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an ! Un vêtement libère des microfibres de sa composition quand il passe à la machine, notamment les vêtements issus de fibres synthétiques. Chaque année c'est 500 000 tonnes de micro-plastiques qui finissent dans les océans.