Le déni est une notion utilisée en psychanalyse pour désigner le fait de refuser, de façon inconsciente, une partie ou l'ensemble d'une réalité. Le déni peut porter sur un sentiment ou une émotion, mais aussi sur des faits qui se sont produits.
Le déni est une réponse aux conflits et aux stress « en refusant de reconnaître certains aspects douloureux de la réalité externe ou de l'expérience subjective qui seraient évidents pour les autres » (DSM-IV). Cette définition recouvre la réalité psychique et la réalité externe.
Refus inconscient d'admettre une réalité insupportable. Ce mécanisme consiste, par exemple, à considérer une mauvaise nouvelle comme si elle n'existait pas (diagnostic d'une maladie, annonce de l'échec d'un traitement, etc.).
C'est une stratégie inconsciente de gestion de l'anxiété, une mesure de protection face au choc émotionnel, par exemple face à l'annonce de maladie grave ou face au deuil. Tel un mur invisible construit afin de se protéger du danger, le déni permet alors d'amortir le choc.
Sortir du déni est une affaire délicate. Elle exige de la volonté et de l'ouverture d'esprit mais surtout de faire preuve d'humilité, de beaucoup d'humilité. La capacité de voir et d'accepter une vérité sur soi peut être si bouleversante lorsque l'Ego, toutes griffes dehors se tient prêt.
Comment est défini le déni de la réalité dans le Vocabulaire de la psychanalyse ? « Terme employé par Freud dans un sens spécifique : mode de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante, essentiellement celle de l'absence de pénis chez la femme.
démenti, déni, désaveu, négation, réfutation. Contraire : affirmation, assertion, assurance, attestation, aveu, confirmation, reconnaissance.
Une personne qui est dans le déni a tendance à être sur la défensive en permanence et à se braquer dès lors qu'on lui fait remarquer qu'elle semble fuir une conversation ou une situation qui la dérange. Elle va nier l'existence du problème : "tu racontes n'importe quoi, tout va très bien !
Au plan médical, l'effondrement est le collapsus ou chute subite des forces et des fonctions vitales. Au plan psychique, c'est la dépression brutale des ressources psychiques comme si on « tombait en dessous de soi-même » (Maine de Biran).
Refus d'un droit. Synonyme : dénégation, négation, réfutation.
apprendre à parler à son enfant de son histoire : parler à l'enfant dès sa naissance, lui raconter son histoire et verbaliser les émotions et ressentis quant au déni de grossesse vécu est très bénéfique, tant pour l'enfant que pour la mère.
Le déni de grossesse relève toujours d'une souffrance psychologique, consciente ou inconsciente, encourageant le corps à dissimuler la grossesse pour se protéger. Cela peut être dû à un choc psychologique, comme une agression sexuelle par exemple, mais il peut puiser sa source ailleurs.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le clivage consiste en la coexistence au sein de la psyché, au sein du Moi, de deux attitudes à l'égard de la réalité extérieure. L'une tient compte de cette réalité alors que l'autre la déni et la remplace par une réalité produite par son désir.
Première étape du deuil : le déni
Cette réaction est marquée par le refus de croire que nous avons perdu un être cher. C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité.
Comment surmonter le déni de rupture
La première des choses à faire pour ne plus souffrir et ne plus être dans le déni de rupture amoureuse c'est de prendre de la distance et d'avoir le courage de s'éloigner de son ex, de manière à savoir exactement où l'on se situe et ce que l'on souhaite.
le problème psy peut être réel, mais votre proche peut être dans le déni. Dans ce cas, il faut procéder très progressivement, par petites touches. votre proche peut ne pas supporter que ce soit vous qui pointiez ses difficultés, parce que l'enjeu peut être trop difficile pour lui au regard de la relation que vous avez.
Contraire : liant, mondain, sociable.
Contraire : allègre, badin, enjoué, euphorique, gai, heureux, hilare, jovial, joyeux, radieux, ravi, réjoui, riant, rieur, souriant.
Quels sont les contraires du mot solitude ? Il existe peu de contraires pour le mot solitude . Quand on dit qu'une personne n'aime pas la solitude, ce mot s'oppose à compagnie , à monde (au sens « nombreuses personnes présentes »).
En psychologie comportementale, le dénialisme (denialism) est le choix de nier un fait ou un consensus sans justification rationnelle. Le terme adéquat est « dénégation » ; mais le terme de « déni » est plus souvent employé, par abus de langage et par anglicisme.
Le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter. Il altère la réalité afin de la rendre conforme à ses propres attentes et à sa vision des choses. Il lui est nécessaire que les autres croient à ses fabulations pour qu'il y croit lui-même.
Les mécanismes de défense les plus courants sont : la régression, la négation, la dissociation, la formation réactionnelle, la déplacement, la rationalisation, l'isolement, l'identification, la sublimation, l'annulation, la compensation...