Les résultats d'une nouvelle étude s'ajoutent à la preuve montrant que le diabète peut causer des dommages au cerveau associés à un déclin de la mémoire, de l'attention et des autres capacités cognitives. Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs ont suivi plus de 3000 Américains âgés de 74 ans en moyenne.
Le diabète et l'atteinte des artères cérébrales
À la longue, les parties du cerveau qui sont mal irriguées ne reçoivent plus assez d'oxygène pour fonctionner normalement (on parle d'ischémie), et les tissus risquent d'être endommagés.
L'étude a mis en évidence trois principaux problèmes émotionnels causés par la vie avec le diabète : la dysphorie, l'anxiété et l'irritabilité. La dysphorie se manifeste par des sentiments d'insatisfaction, d'apathie, de perte d'intérêt, de malaise et de tristesse.
Si le taux de sucre dans le sang se normalise, les personnes atteintes souffrent souvent d'une « déchirure » et ne peuvent se souvenir de leur comportement agressif, voire violent.
POURQUOI LE DIABÈTE AUGMENTE-T-IL LE RISQUE D'AVC ? Le diabète contribue au durcissement des artères (athérosclérose), ce qui augmente le risque de formation de caillot sanguin ou de rupture d'un vaisseau sanguin.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs.
Le diabète n'est pas une contre-indication à la vie sexuelle. Au contraire, celle-ci peut être considérée comme une forme d'activité physique douce, qui est recommandée.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
picotements, chatouillements, chair de poule, sensations étranges comme une piqûre d'épingle ou une décharge électrique; engourdissements (pertes de sensibilité d'une partie du corps); brûlures, démangeaisons, douleurs; transpiration, gonflement, froid ou chaleur injustifiée.
« Le fait d'avoir un tour de taille élevé n'est pas une maladie en soi mais il est associé à d'autres anomalies, comme un excès de triglycérides, un faible taux de bon cholestérol, une tension artérielle et une glycémie qui commencent à augmenter.
Les complications à long terme du diabète de type 1
Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète.
Avec un diagnostic à 80 ans, l'espérance de vie était la même que celle des contrôles, alors qu'un diagnostic avant 20 ans était associé à 10 années de vie en moins. Dans l'ensemble, les sur-risques étaient numériquement plus élevés chez les femmes atteintes de diabète de type 2.
Elle est due à l'impact du diabète sur le système vasculaire en général, et sur les vaisseaux qui irriguent la rétine en particulier. Constellés de nombreuses microhémorragies qui se produisent sous la rétine, ces derniers favorisent un décollement qui aboutit à la cécité.
En situation de stress, la glycémie augmente, car le corps se prépare à subir des pressions mentales et physiques. La libération d'adrénaline entraîne une hausse de la glycémie, ce qui, couplé à l'augmentation de la tension artérielle, assure que l'oxygène et le glucose sont transportés à toutes les parties du corps².
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
Est-ce que je peux vivre longtemps avec le diabète ? Oui, il est heureusement possible de vivre très longtemps avec le diabète. Tou- tefois, par rapport à une personne non-diabétique, le diabète est un facteur de risque supplémentaire de complications affectant les organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les reins.
Une fatigue permanente
Le sucre ne peut plus assurer son rôle de source d'énergie chez le diabétique, il en résulte un état de fatigue intense même au repos. Cela résulte des hypoglycémies qui sont fréquentes. D'où l'importance de contrôler son taux de glycémie régulièrement lorsqu'on est diabétique.
Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé d'artériopathie des membres inférieurs. Cette complication est due à la présence de plaques d'athérome, dépôt principalement formé de cholestérol, dans les artères, gênant la circulation du sang.
En résumé, le miel n'est pas interdit aux diabétiques, mais il doit être consommé avec modération et être inclus dans la consommation journalière des glucides. Il est plus intéressant que le sucre blanc à cause de sa concentration en fructose qui limite l'augmentation du taux de glycémie.
S'il n'est pas dépisté, ou si le taux de glucose n'est pas contrôlé, le diabète peut alors déclencher de graves problèmes de santé au niveau du cœur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux, du système nerveux… Les maladies cardiovasculaires sont de 2 à 4 fois plus fréquentes chez les diabétiques.
Pensez au « thé glacé maison, au jus de citron vert et quelques zestes dans de l'eau fraîche, des feuilles de menthe et du jus de citron dans de l'eau pétillante », conseille Mélanie Mercier, diététicienne nutritionniste au sein de la Fédération Française des Diabétiques.
Dans ce type de diabète, la fabrication d'insuline par le pancréas est quasi nulle. L'apparition de ce diabète est le plus souvent rapide. Il se révèle par un amaigrissement malgré un appétit augmenté, accompagné d'une polyurie (urines abondantes) et d'une polydipsie (sensation de soif intense).