L'approche humaniste valorise le respect de la personne et l'authenticité de l'expression. Cette approche valorise aussi le développement optimal de soi et le courage de se dépasser, de même que la responsabilité et la liberté face à ses choix.
1Le premier grand nom attaché à la psychologie humaniste est celui d'Abraham Maslow (1908-1970).
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
C'est en 1961 qu'Abraham Maslow, psychologue connu pour ses travaux sur la motivation et la hiérarchie des besoins, fonde le Journal de la psychologie humanise (Journal of Humanistic Psychology).
Surnommé "prince de l'humanisme", Érasme est l'un des penseurs les plus influents de la Renaissance. Il incarne la soif de connaissance, le pacifisme et l'amour des lettres. Voici ce qu'il faut savoir sur le "précepteur de l'Europe". comme cette publicité !
L'humanisme se caractérise par l'intérêt nouveau pour toutes les formes de savoir et de connaissance. Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
L'approche humaniste repose sur le postulat que chaque être humain est unique et a les capacités d'être autonome, de se développer et de réaliser son potentiel. On croit que chaque personne a tendance à se développer de façon positive lorsqu'elle est dans des conditions de confiance et de respect.
Utiliser l'approche humaniste, c'est considérer les petits êtres vivants que sont les enfants comme des personnes à part entière. Il s'agit donc de voir les enfants comme des êtres ouverts, capables d'apprendre.
Mais l'éducation humaniste se caractérise aussi par un changement de méthode. Les auteurs soulignent la nécessité de tenir compte de la spécificité de chaque enfant. Lui imposer ce qu'il doit apprendre n'est pas une bonne solution. Il faut plutôt l'observer et l'accompagner dans ses choix.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Ces valeurs humaines sont nombreuses. Elles comprennent le respect, l'acceptation, la reconnaissance, la considération, l'écoute, l'ouverture, la coopération, le civisme, l'honnêteté, l'action juste, le partage, l'entraide, la solidarité la fraternité et l'empathie envers d'autres humains.
Erasme, Rabelais, Guillaume Budé... Les humanistes font partie de l'élite intellectuelle ou culturelle du XVe ou XVIe siècle en Europe.
Après la Shoah et le Goulag, l'humanisme a le devoir de rappeler aux hommes et aux femmes que si nous nous estimons les seuls législateurs, c'est uniquement par la mise en question continue de notre situation personnelle, historique et sociale que nous pouvons décider de la société et de l'histoire.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme.
On invente des instruments pour mesurer le temps, l'espace, les astres. Les villes sont soumises à la géométrie de plans rigoureux. La vie religieuse, elle-même, est mise en règles. Mais, à côté de cette apparente austérité, l'homme de la Renaissance manifeste un goût très fort pour le romanesque.
Elle permet à l'homme de devenir un sujet autonome, capable de réfléchir sur le monde des déterminations et des tutelles (le monde naturel) dont ce sujet s'émancipe comme conscience. Elle permet à l'homme comme individu et comme communauté d'arriver à l'autodétermination et à l'autoconscience.
L'Éducation nouvelle préconise la participation active des individus à leur propre formation. L'apprentissage n'est pas seulement une accumulation de connaissances, elle doit avant tout faciliter l'épanouissement social de l'élève et de l'adulte en devenir.