Quels sont les points communs entre le diabète et les troubles neurocognitifs? Les études montrent que le diabète de type 2 peut constituer un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer, des maladies cérébrovasculaires et d'autres types de troubles neurocognitifs.
Les complications du diabète au niveau des artères cérébrales. Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral. Cette complication est due à une mauvaise circulation du sang du fait de la présence de plaques d'athérome, dépôts formés de cholestérol, dans les artères cérébrales.
Par exemple, une glycémie légèrement au-dessus de la normale (6,4 vs 5,5 mmol par litre) est associée à un risque accru de 18% de démence(1). Autrement dit, un surplus de sucre sanguin, même léger, endommage le cerveau et accélère la perte des fonctions cognitives qui accompagne le vieillissement.
Plusieurs études récentes démontrent que le diabète augmenterait fortement le risque de démence de types Alzheimer et vasculaires. Chez les patients avec antécédents d'hypoglycémie sévère, ce risque serait doublé, alors que chez les patients déments le risque d'hypoglycémies sévères serait triplé.
Certains deviennent très impulsifs, insultent leurs partenaires, par exemple, et repoussent l'aide. Si le taux de sucre dans le sang se normalise, les personnes atteintes souffrent souvent d'une « déchirure » et ne peuvent se souvenir de leur comportement agressif, voire violent.
Soif importante, urines fréquentes, énurésie secondaire (« pipi » la nuit alors que l'enfant était déjà propre), fatigue, amaigrissement, douleurs abdominales, nausées, vomissements, infections cutanées récidivantes... sont des signes qui peuvent faire suspecter un diabète chez un jeune enfant.
Le cerveau n'est pas épargné : être diabétique à 40 ans augmenterait de 30% le risque de faire une attaque cérébrale à partir de 60 ans selon une étude publiée dans la revue médicale Diabetologia en 2019.
Diabète et articulations. Ces complications du diabète concernent les membres supérieurs (doigts, main, poignet, coude ou épaule) mais aussi les pieds. Elles peuvent se traduire par une gêne ou un blocage des mouvements, des fourmillements, une sensation d'engourdissement ou des douleurs.
Le diabète est une maladie qui peut imposer une lourde charge émotive et physique, autant pour les personnes atteintes que pour les membres de leur famille. Et les personnes diabétiques doivent continuellement penser à gérer leur maladie.
Quand La glycémie est supérieure à 1,26 g par litre à 2 reprises à jeun ou à plus de 2g/L à n'importe quel moment de la journée : on parle d'hyperglycémie chronique, soit un diabète.
Il y a peu de différences entre diabète de type 1 et 2 en ce qui concerne les complications. L'hyperglycémie prolongée aura dans les deux cas des effets délétères sur les artères, avec des atteintes rénales, cardiovasculaires ou encore visuelles.
En cas de grosse hypoglycémie, le patient peut ressentir une grande fatigue de façon aiguë (fatigue dite « aiguë »). Lorsqu'elle s'installe de manière persistante pendant plus de 6 mois, on parle alors de fatigue chronique.
Le diabète peut affecter l'humeur d'une personne. Les personnes atteintes de diabète peuvent se sentir déprimées, anxieuses ou irritables.
Deux études* ont montré que le stress constituerait un facteur de risque de diabète de type 2. Les hormones du stress (cortisol, adrénaline) peuvent aussi affecter l'équilibre glycémique des personnes déjà atteintes de diabète et ainsi causer… davantage de stress !
L'appellation "diabète de type 3" est très controversée. Il s'agit en fait du surnom donné à la maladie d'Alzheimer, considérée par certains chercheurs comme une nouvelle forme de diabète, localisé au niveau du cerveau. Le point avec le Dr Maï Panchal, directrice scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer.
Fatigue ou perte d'énergie extrême. Vision trouble. Infections fréquentes ou récurrentes. Coupures et ecchymoses (bleus) à guérison lente.
Quelles sont les conséquences du diabète de type 2 ? Après plusieurs années d'évolution, le diabète entraîne des complications graves, pouvant survenir après 10 à 20 ans de déséquilibre glycémique. La maladie peut provoquer une cécité et des atteintes aux pieds pouvant aller jusqu'à des amputations.
Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé d'artériopathie des membres inférieurs. Cette complication est due à la présence de plaques d'athérome, dépôt principalement formé de cholestérol, dans les artères, gênant la circulation du sang.
Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs.
Les complications du diabète
Les hyperglycémies répétées, prolongées, et le déséquilibre du diabète provoquent une altération des nerfs et des vaisseaux et, par voie de conséquence, une altération de certaines cellules de l'organisme, avec des répercutions sur plusieurs organes.
Exprimée en pourcentage, l'hémoglobine glyquée est fonction de l'équilibre glycémique des deux à trois mois précédents. Généralement, un diabète est considéré comme équilibré si le taux d'HbA1c est inférieur ou égal à 7%. Au-delà, le risque de développer des complications à long terme augmente.
Elle consiste à privilégier les fruits, légumes, féculents, poissons… et à limiter la consommation de produits sucrés, salés et gras ; qui couvre vos besoins, en quantité adaptée à chacun pour apporter l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme.
Diabète : aliments à éviter
Le riz rapide, la purée de pomme de terre, les frites (à consommer une fois par semaine au maximum), les chips, les plats cuisinés du commerce, les viennoiseries, pâtisseries et les céréales du petit déjeuner chocolatées ou au miel ou fourrées.
Certains fruits font partie des aliments interdits pour le diabète, comme la cerise, la mangue ou la banane (ce sont les fruits les plus sucrés). En effet, le fructose des fruits peut augmenter la glycémie.