Il représente donc un véritable fléau pour les cultures apicoles du pays. Le frelon asiatique attrape les abeilles dont il récupère le thorax et amènent les dépouilles des insectes à son nid pour nourrir ses larves. Pour ce faire, soit il entre directement dans la ruche.
Avec les pesticides et la monoculture, le frelon asiatique est aujourd'hui considéré comme l'une des causes majeures de la surmortalité des abeilles.
La menace du frelon asiatique crée du stress pour la colonie qui est alors occupée à se défendre et à subir de nombreuses pertes. Les abeilles récoltent moins de nectar et de pollen rendant la ruche dysfonctionnelle.
Les oiseaux, insectivores comme les hirondelles les attrapent en vol. L'hiver, les piverts font des trous dans les ruches et se nourrissent des abeilles. Le froid amené par ces trous achève de tuer la colonie. Les «ours» très friands de miel, font de gros dégâts dans les ruchers.
* Les adultes ne se nourrissent que de liquides sucrés (miellat, nectar, miel…) et du liquide riche en protéines que régurgitent les larves lorsqu'ils les sollicitent.
En effet, » Toutes les études scientifiques concernant le piégeage de printemps contre Vespa velutina (NDLR : nom scientifique du frelon asiatique), ont montré que plus de 99% des insectes capturés concernaient d'autres espèces.” En voulant tuer les frelons asiatiques vous risquez de cibler d'autres espèces non ...
S'il ne faut pas attaquer les frelons, il ne faut pas non plus les écraser. Une fois écrasé, l'insecte libère une substance odorante qui alerte et fait rappliquer les autres frelons de la colonie.
Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher. À l'intérieur, il stoppe carrément l'activité des abeilles.
De plus, le frelon asiatique compte peu de prédateurs en Europe. Quelques oiseaux, comme la Pie-grièche écorcheur, le Guêpier d'Europe, ou les mésanges sont d'actifs chasseurs de larves et d'insectes. Mais seule la Bondrée apivore est capable d'attaquer des nids entiers de frelons.
1 Le frelon asiatique, principal prédateur de l'abeille
Originaire d'Asie, le frelon asiatique (Vespa velutina) est un insecte carnivore. Il se nourrit de nombreux insectes comme les araignées, les papillons, les chenilles ou les mouches.
Mais l'espèce fait elle aussi face à des prédateurs naturels. Depuis son introduction en Europe, il est la proie de certains oiseaux (guêpiers, rapaces…). D'autres, comme la mésange, la pie ou les corneilles s'attaquent à son nid, en général en fin de saison quand il reste peu de frelons présents.
Les parties en bois sont peintes en rouge car cette couleur attire le frelon. Ce piège à frelons asiatiques est efficace est sans danger pour les abeilles.
Tout comme son cousin, le frelon asiatique (Vespa velutina), ce frelon géant également en provenance d'Asie, fait craindre le pire aux apiculteurs, puisqu'il est un redoutable tueur d'abeilles, sans compter que ses piqûres pour l'homme sont dangereuses.
Le frelon et la guêpe ne laissent pas leur dard dans la peau. En revanche, l'abeille, qui possède un dard barbelé, ne pique qu'une seule fois, car elle laisse en place son dard dans la peau et sa glande à venin.
Jusqu'à présent, pour lutter contre ce prédateur, les apiculteurs pouvaient agir sur trois leviers. Dans un premier temps, ils réduisent l'entrée des ruches à 5 mm. Ils peuvent aussi protéger les ruches dans des cabanes grillagées de maille 5,5 mm. Ces dispositifs empêchent l'accès du frelon asiatique à la ruche.
Quand une nouvelle reine devient disponible, les ouvrières tuent la reine régnante en se regroupant étroitement autour d'elle pour élever la température de son corps, ce qui la fait surchauffer et mourir. Le phénomène est souvent un problème pour les apiculteurs qui tentent d'introduire une reine de remplacement.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Le renard et la martre (Martes martes) peuvent être des prédateurs ponctuels. Les ours et les blaireaux, en de rares occasions dans nos contrées recherchent le couvain (source de protéines), le miel (sucre) et font alors bien des dégâts.
Certains rapaces, le blaireau ainsi que l'oiseau portant le joli nom de guêpier d'Europe sont des prédateurs des guêpes.
Les bourdons ne produisent qu'une petite quantité de miel, qu'ils mangent eux-mêmes. Ce sont les abeilles mellifères qui en produisent beaucoup, soit en quantité suffisante pour que les apiculteurs le recueillent afin que nous le consommions.
L'abeille ne pique pas par simple agressivité ou gratuitement, il s'agit pour elle de se défendre ou de protéger sa ruche. C'est ainsi qu'elle ne pique que rarement loin de la ruche, tout au plus lorsqu'elle se retrouve coincée dans les plis d'un vêtement ou prisonnière des cheveux.
Un mélange de citronnelle à vaporiser
La citronnelle est un répulsif anti-frelon très efficace. Conseil : dans un vaporisateur, mélangez de l'eau tiède avec 20 gouttes d'huile essentielle de citronnelle. Vaporisez ensuite les zones à protéger.
Pour les faire fuir, brûlez du café moulu ou du thym, ou allumez un bâton d'encens chez vous. L'odeur du thym est un très bon répulsif contre les frelons asiatiques, de même que l'odeur du clou de girofle brûlé devrait aussi les éloigner.
Une plante carnivore "Sarracenia" pleine de frelons asiatiques au Jardin des plantes de Nantes. Cette plante carnivore, qui s'appelle la sarracenia, attire le frelon avec d'abord se jolies couleurs, mais aussi avec son odeur.