Pas vraiment. « On aura beau s'installer au pôle Nord, pieds nus et cheveux mouillés, s'il n'y a que des phoques et des ours polaires pour nous tenir compagnie, on n'attrapera pas le rhume! » s'exclame le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif de Montréal.
Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l'eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l'air et provoque l'assèchement de la barrière physique que constitue le mucus.
De nombreux virus, dont le rhinovirus – le coupable habituel du rhume – et celui de la grippe, restent infectieux plus longtemps et se répliquent plus rapidement par temps froid. C'est pourquoi ces virus se répandent plus facilement en hiver.
Le froid indirectement impliqué
«Dans nos régions, l'air est plutôt sec l'hiver. Cela assèche la muqueuse qui devient plus vulnérable face aux virus», explique le Pr Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon et directeur du Centre national de référence sur la grippe.
Le rhume est une infection des voies respiratoires supérieures (le nez, les voies nasales et la gorge). Il existe plus de 200 virus pouvant provoquer le rhume. Les rhinovirus, dont il existe plus de cent variétés, forment la principale famille de virus causant le rhume chez les adultes.
Jours 1 à 2 : gorge irritée et éternuements. Jours 3 à 4 : intensification du mal de gorge, nez qui commence à couler. Même si les symptômes sont encore limités, c'est durant ces quatre premiers jours qu'on est le plus contagieux. Jours 5 à 7 : le rhume est à son pic.
Position couchée : Le mucus s'évacue moins facilement de vos voies respiratoires lorsque vous êtes couché. En effet, le mucus peut s'accumuler dans la gorge, ce qui déclenche la toux. Durant la journée, vous bougez et avalez souvent, ce qui réduit les sécrétions nasales.
Quels sont les symptômes du rhume ? Le nez qui coule et qui se bouche, ainsi que les éternuements, constituent les symptômes les plus désagréables et les plus fréquents d'un rhume d'origine virale (communément appelé rhume de cerveau).
Le froid pourrait affaiblir notre système immunitaire. En effet, lorsqu'il fait froid, notre corps va fournir du sang aux organes en ayant tendance à délaisser les extrémités -mains, pieds, nez… - qui, dès lors qu'elles sont refroidies, altèrent un peu la réponse immunitaire.
Pour diminuer l'inconfort du rhume, un seul médicament est préconisé, le paracétamol que l'on appelle également acétaminophène (Doliprane®, Tylenol®, Efferalgan®, Dafalgan®, Panadol®, Dolko®, Geluprane®) Ce médicament diminue les maux de tête, le mal de gorge éventuel et fait baisser la fièvre.
Si vous repérez les premiers signes d'une infection d'origine bactérienne, notamment l'aggravation des symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires…) ou l'apparition de nouveaux symptômes (diarrhée, vomissements, douleurs à l'oreille, conjonctivite…) vous devez rapidement consulter un médecin.
Un courant d'air ne peut pas provoquer de maladie infectieuse. Ce sont les bactéries et les virus qui sont responsables, ce ne sont pas les différences de température. Le courant d'air est bénéfique, il permet le brassage et le renouvellement de l'atmosphère. C'est très sain.
Les premiers symptômes ne tardent pas à se manifester : mal de gorge, enrouement, toux et écoulement nasal. Au cours de la maladie, de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires peuvent également apparaître.
La durée moyenne d'un rhume peut varier d'une personne à l'autre, de 3 ou 4 jours à plus d'une semaine. Communément appelée rhume, la rhinopharyngite est une infection virale qui se manifeste par des symptômes gênants mais sans gravité : toux, écoulement nasal, maux de gorge, état fiévreux…
Les médicaments contre le rhume par voie orale
un antihistaminique (cétirizine, chlorphénamine, diphénydramine, phéniramine) qui a un effet asséchant sur la sécrétion du mucus ; du paracétamol ou de l'ibuprofène pour faire baisser la fièvre et soulager les maux de tête associés au rhume.
On n'attrape pas de rhumes ou de grippes par les pieds, mais par le nez ou la bouche qui sont les meilleures portes d'entrée pour la plupart des virus et des microbes. Il faut ensuite mettre fin à un mythe : on "n'attrape" pas froid.
Si vous avez attrapé le rhume, vous serez contagieux à peu près un jour avant l'apparition des premiers symptômes. Mais c'est surtout au cours des deux ou trois jours suivants que le risque de contagion est maximal.
La météo a beau être clémente et les températures parfois élevées, il est tout à fait possible d'attraper un rhume en plein été. Le phénomène s'explique, et ce par des raisons évidemment différentes du syndrome du nez congestionné au mois de février.
Pour combattre le rhume, il est important de s'hydrater un maximum pour fluidifier et évacuer les mucus en provenance du nez et de la gorge d'autant plus si la fièvre est présente. Eau, tisane, chocolat chaud, etc., boire chaud aura en outre l'avantage de soulager le mal de gorge et de décongestionner le nez.
Le rhume se caractérise aussi par un écoulement nasal clair qui conduit à se moucher fréquemment et quelques symptômes généraux variables d'un cas à l'autre et d'une personne à l'autre : fièvre et fatigue habituellement peu élevées, mal à la tête, yeux qui pleurent et parfois une toux.
Les rhinovirus s'installent dans les fosses nasales. Ce qui ne les empêche pas de conduire à une inflammation du pharynx – provoquant une rhinopharyngite qui nous pique la gorge – et des sinus qui ont alors tendance à gonfler. Ils s'introduisent aussi dans les bronches qu'ils peuvent irriter durant plusieurs semaines.
Pourquoi est-on fatigué ? Lorsqu'on est malade, la baisse de régime s'explique par la lutte entre notre système immunitaire et le virus responsable de l'infection. Ce combat contre la maladie mobilise les réserves de notre corps.
L'exercice fortifie le système immunitaire lorsque nous sommes en pleine forme, mais un corps affaibli par la maladie a besoin de plus de ressources immunitaires qu'en temps normal. Ainsi, un exercice intensif ajouté à la fatigue causée par la maladie peut, au contraire, nous affaiblir encore plus rapidement.