Le premier élément de réflexion du juge sera le motif de la saisine. Saisi d'une demande de divorce par consentement mutuel, le JAF peut refuser de prononcer le divorce, ou ajourner son prononcé, si la loi n'est pas respectée ou qu'il craint une atteinte grave aux droits d'un époux.
Refus de divorce et juge
Dans certains cas, le juge peut refuser la demande de divorce initiée par l'un des conjoints. Cela sera le cas si par exemple, l'un des époux effectue une demande de divorce pour faute, mais que les preuves ne sont pas suffisantes.
Comment agir ? Il faut déposer une requête en divorce devant le Juge aux affaires familiales. Cette requête doit obligatoirement être déposée par un avocat. Elle doit prévoir les mesures provisoires à prendre : lieux de résidence des époux, résidence des enfants et pensions alimentaires.
L'époux à l'origine de la procédure a l'obligation de prouver la ou les fautes qu'il reproche à son conjoint. Il doit s'agir d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage, rendant impossible la poursuite de la vie commune (infidélité, abandon du domicile conjugal, violence, etc.).
Néanmoins, si l'un des époux refuse le principe même de la rupture, d'autres formes de divorce devront être envisagées. Il sera donc possible d'envisager soit le divorce pour altération définitive du lien conjugal (article 237 du Code civil) soit le divorce pour faute (article 242 du Code civil).
La loi et le code civil ne précisant pas de durée minimale ou maximale. Ce qu'on constate aujourd'hui c'est qu'un divorce par consentement mutuel dure en moyenne 7 mois contrairement à un divorce avec juge (pour faute, altération..) dont le délai de réalisation s'établit à 26 mois.
Une question courante que rencontrent les avocats spécialisés en divorce est « Qui doit payer les frais juridiques du divorce ? » La règle générale est que chaque personne qui divorce paiera ses propres frais juridiques, et la personne qui demande le divorce sera responsable de couvrir les frais de justice et autres ...
Date d'effet du divorce entre les époux
En principe, le divorce prend effet entre les époux au jour du prononcé du divorce par le juge aux affaires familiales. A partir de cet instant, les époux sont considérés comme étant légalement séparés.
A l'inverse du mariage où le consentement est une condition sine qua non à la recevabilité du mariage, le Juge peut prononcer le divorce sans le consentement du conjoint. Mais absence de consentement n'est pas synonyme d'absence de procédure.
Notre conseil : restez ferme sur l'essentiel. « S'il peut être judicieux d'accepter des compromis, notamment patrimoniaux, afin d'aboutir rapidement à un accord, il n'en demeure pas moins qu'il faut être précis sur les conséquences de la séparation et ne pas remettre à plus tard le partage des biens.
Vous pouvez demander un divorce pour altération définitive du lien conjugal quand la vie commune a cessé depuis au moins 1 an.
Il s'agit pour l'époux demandeur au divorce de prouver que son conjoint a commis une faute en violation des obligations du mariage (type adultère, violences conjugales, abandon du domicile conjugal…). Dans ce cas, le juge étudie les motifs du divorce et estime si la faute est caractérisée ou non.
Décision. Le juge aux affaires familiales prononce le divorce (soit pour altération définitive du lien conjugal, soit pour faute, soit accepté). exceptionnellement, le divorce peut être refusé. Par exemple, si aucune faute n'est prouvée dans un divorce pour faute.
En principe, une audience de divorce peut effectivement être retardé par l'une des parties pour différents motifs, par exemple l'état de santé, l'impossibilité de trouver un avocat avec de faibles revenus, une demande d'aide juridictionnelle, etc.
La réforme du divorce en 2022 a pour objectif d'accélérer et simplifier la procédure. Désormais, la phase de conciliation est optionnelle concernant les mesures mises en place en attendant le prononcé du divorce. En cas d'altération définitive du lien conjugal, le délai observé n'est plus de 2 ans, mais de 1 an.
Le non-propriétaire doit quitter le logement. Le propriétaire est libre de décider de vendre le logement. Le non-propriétaire peut demander au juge de devenir locataire du logement familial.
L'un des époux a la possibilité de quitter le domicile conjugal à la suite d'un accord avec son conjoint et la signature d'un “pacte de séparation à l'amiable“, appelé aussi “attestation sur l'honneur de séparation“.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
En résumé, en règle générale, le divorce devient définitif à la date du dernier acquiescement signé si les deux époux y ont consenti, ou au terme du délai d'un mois si aucun recours n'a été formé contre le jugement signifié.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
Cette longue durée s'explique surtout par le fait qu'il soit nécessaire de vivre séparément depuis au moins 2 ans lors de l'assignation en divorce. Dans le cas où les deux époux souhaitent tous les deux déposer une demande de divorce pour altération définitive du lien conjugal et pour faute.
Quel est le divorce le moins cher ? Le divorce par consentement mutuel est le type de divorce le plus simple, le plus rapide et le moins coûteux. Ce n'est possible que si les deux partenaires sont d'accord sur le divorce et ses conséquences que l'on peut envisager un divorce bon marché.
Il est désormais possible de divorcer sans juge, grâce à la procédure de consentement mutuel. Seul un notaire sera nécessaire. Depuis peu, la procédure de divorce a été simplifiée.