Le kudzu est également appelé vigne de kudzu en raison de ses fleurs de couleur pourpre réunies en grappes. Cette plante est reconnue pour ses propriétés relaxantes et apaisantes, grâce à la présence d'isoflavones en particulier la puérarine. Cela en fait un allié de choix en cas d'accoutumance, au tabac par exemple.
Posologie. Pour bénéficier des bienfaits du kudzu, la plante est à utiliser en usage interne : – soit en gélules dosées à 250 mg à raison de deux à trois le matin et le soir avant le repas ; – soit en poudre, avec la prise d'une cuillère à café rase par jour.
Le kudzu agit principalement sur le système nerveux et les neurotransmetteurs dont la sérotonine, le GABA (acide γ-aminobutyrique) et le glutamate ( acide glutamique). Les flavonoïdes du kudzu exercent un puissant pouvoir antioxydant, sont anti-inflammatoires, anti-microbiens et protègent le cœur.
Des études scientifiques ont démontré que l'administration d'extrait de racine de Kudzu entraîne une diminution significative de la consommation d'alcool chez l'Homme. La daidzine serait le composé actif responsable de cet effet inhibiteur. De plus, cette plante modère les effets de manque éprouvé pendant le sevrage.
Le kudzu peut être pris sous différentes formes et de différentes façons. Par voie orale, on le trouve : En comprimés d'extraits normalisés (à choisir avec au moins 8% d'isoflavone). La posologie usuelle est alors de 500 mg d'extraits à prendre trois fois par jour.
Je vous conseille le kudzu de la marque Anastore. Il s'agit d'un extrait concentré titré à 40% en isoflavones et à 12% en daidzéine, ses principes actifs les plus puissants. Il est conditionné en France et garanti non-irradié, sans BPA et sans OGM.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
2 médicaments diminuent l'envie de boire, ce sont des antagonistes des opiacés : Acamprosate : Campral ® Naltrexone : Nemexin ® Revia ®
Une gélule 3 fois par jour (matin, midi, et soir), avec un grand verre d'eau, de préférence pendant les repas. Puis, on diminue petit à petit les prises, lorsque l'on sent que l'addiction disparaît.
Les infusions à base de cannelle, de camomille, de tilleul et de menthe poivrée peuvent être une aide pour stopper l'envie de sucre le soir ou en journée. Le griffonia est particulièrement recommandée pour calmer les envies de sucre car il contient un précurseur de la sérotonine.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Trois médicaments sont approuvés pour le traitement des patients aux prises avec des troubles de l'usage de l'alcool dans le cadre des soins primaires : la naltrexone. l'acamprosate. le disulfirame.
Lorsque l'addiction est installée, l'alcoolique boit pour supprimer des émotions qu'il n'est plus capable de gérer. Boire permet de lever ces affects négatifs, mais la boisson n'améliore pas sa situation, et bien souvent ce sera pire après.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.