Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
On peut donc quasiment tout dire avec le langage ; seulement , il faut mettre des barrières éthiques dans l'utilisation du langage. C'est pour cela que la bienséance réclame de nous une certaine retenue dans le langage, c'est ce qu'on appelle la politesse.
Certaines choses sont difficiles à exprimer. C'est le cas dans le domaine des sentiments. C'est également le cas lorsqu'on dit qu'il n'y a pas de mots pour exprimer l'inconcevable (un acte, une situation d'une horreur extrême).
L'expérience d'une impossibilité de parler ou de dire certaines choses est pourtant ordinaire. Mais c'est plus encore la possibilité de produire des énoncés dénués de sens, de croire dire quelque chose et de n'en rien faire, qui manifeste les contraintes grammaticales inhérentes à nos différents usages du langage.
Parce que c'est notre spécificité humaine : nous sommes des sujets parlants. Ce n'est donc pas parce qu'on ne peut pas « tout dire » qu'on ne peut pas, au moins, essayer d'en « dire quelque chose ».
La loi en France impose ainsi des limites à ce que nous avons le droit de dire : les propos diffamatoires, racistes ou incitant à la violence sont interdits et condamnés par le Code pénal. De sorte que si nous avons le droit de penser ce que nous voulons, il ne nous est pas permis de le dire toujours.
II) On ne peut pas tout dire avec le langage
a. La limite du langage a était évoquées par un philosophe. La thèse de Saussure pour montrer que le langage ne permet pas expression de toutes nos pensées : « les mots ne désignent pas les choses et le langage n'est pas conformité à la réalité : il est signe ».
Être capable de communiquer, ce n'est pas la même chose que maîtriser le langage. Maîtriser le langage signifie que l'on est capable de communiquer de manière à ce que les autres nous comprennent.
savez vous que lorsque vous embrassez quelqu'un avec la langue, vous échangez en moyenne 80 millions de bactéries. Voilà, ça calme un peu. L'hiver, mieux vaut faire ceinture sur les langoureuses étreintes buccales.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Conclusion. Ainsi, le langage ne trahit pas la pensée. Certes, il existe une multitude de sentiments ou de phénomènes intimes, sentis, inconscients en dehors et en deçà de la pensée, que le langage ne parvient pas à rendre et peut pourtant, paradoxalement, dévoiler malgré lui.
Le langage est un ensemble de signes
Cet ensemble de sons (les paroles) et de tracés (l'écriture) constituent le rôle du langage. Le langage est un ensemble de signes qui ont pour fonction d'indiquer n'importe quel objet et pour n'importe quel événement.
Il semble à première vue évidente que le langage, qui est de l'ordre de l'acquis, sert à communiquer. En effet, le langage permet de transmettre des informations à autrui, et par cela, transmettre c'est communiquer. Il apparait donc que communiquer est la fonction essentielle du langage.
Le langage a deux fonctions principales : l'expression et la communication. Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons. La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.
Pour Descartes, autant dans le domaine de la théorie que dans le domaine de la pratique, nous ne pouvons douter de tout. Le doute est impossible à maintenir jusqu'au bout dans la théorie, même quand on a le temps et qu'il s'agit seulement de rechercher la vérité.
S'exprimer sur Internet, c'est s'exprimer sur la place publique. Soit un lieu qui, par nature, implique qu'on ne peut tout y dire, tout y faire. La liberté d'expression a des limites : pas question de déshonorer quelqu'un ou de l'exposer au mépris public.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
L'utilisation de la langue est profondément enracinée dans la culture humaine où, outre sa fonction communicative, elle occupe diverses fonctions, comme l'identification au groupe, la stratification sociale, l'attachement à un contexte social et le divertissement.
C'est la question qui occupe les philosophes du langage au XXIe siècle, depuis les travaux fondateurs des linguistes Ferdinand de Saussure (1857-1913) et Charles Sanders Peirce (1839-1914).
Le pouvoir de séduction de la parole peut être utilisé pour flatter, tromper ou pousser quelqu'un à agir contre son propre bien. Il peut également être utilisé pour convaincre un auditoire, par exemple en politique ou en droit, car les êtres humains sont tout autant mus par leur raison que par leurs émotions.
Posons d'emblée que la notion de vérité est interne au langage et qu'elle lui est entièrement relative. Le terme de «vérité» ne peut avoir de sens que par rapport à une assertion effectuée dans un énoncé. Ainsi, la vérité ne saurait-elle être l'objet d'une science.
Le langage paraît, en effet, naturel, car répétons-le, tous les hommes parlent quelque soit leur culture, la société dans laquelle ils évoluent. Cette universalité du langage nous suggère alors que ce doit être dans la nature même de l'homme que se situe l'origine du langage.
La première limite est l'atteinte à la vie privée et au droit à l'image d'autrui. En quelques mots, cela veut dire que tu ne peux pas dévoiler des informations ou des photos de tes amis ou connaissances sans avoir obtenu leur autorisation au préalable. Autre limite légale, tenir des propos diffamatoires ou injurieux.
Le langage se définit par un vocabulaire, c'est-à-dire par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots.
Les principales limites à la liberté d'expression en France relèvent de deux catégories : la diffamation et l'injure, d'une part ; les propos appelant à la haine, qui rassemblent notamment l'apologie de crimes contre l'humanité, les propos antisémites, racistes ou homophobes, d'autre part.