Le lupus érythémateux systémique est une maladie inflammatoire du tissu conjonctif. De nombreuses maladies auto-immunes affectent le tissu conjonctif et différents... en apprendre davantage chronique, qui peut toucher les articulations, les reins, la peau, les muqueuses et les parois des vaisseaux sanguins.
Entre les poussées, le traitement de fond a pour but d'empêcher l'apparition de nouvelles poussées de la maladie. En résumé, le lupus systémique peut s'avérer être une maladie grave chez certains patients, mais un traitement et une surveillance bien conduits limitent ce risque.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
Des douleurs articulaires au cours du lupus
Les articulations atteintes sont inflammatoires : elles deviennent chaudes et gonflées, mais elles ne sont pas déformées. Les douleurs prédominent la nuit et touchent, en général, les articulations de façon symétrique. Le dos est en général épargné par les douleurs.
Les antipaludéens de synthèse (hydroxychloroquine ou chloroquine) agissent sur le système immunitaire et présentent des propriétés anti-inflammatoires. Ils sont efficaces notamment dans les atteintes de la peau et des articulations du lupus.
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Les symptômes les plus communs du lupus sont les suivants: fatigue intense ; maux de tête ; articulations gonflées ou douloureuses ; fièvre ; anémie (faible nombre de globules rouges ou d'hémoglobine) ; gonflement (œdème) dans les pieds, les jambes, les mains ; douleur dans la poitrine et/ou essoufflement (pleurésie, ...
Il est possible de guérir d'un lupus spontané, surtout après la ménopause, mais cette guérison est incertaine. Le plus souvent, les traitements permettent d'obtenir au minimum une rémission prolongée. Les traitements administrés dépendent notamment de la sévérité de la poussée du lupus et de sa nature.
Une analyse de sang peut détecter des anticorps antinucléaires (AAN), présents chez presque tous les patients atteints de lupus. Cependant, ces anticorps sont également présents dans d'autres maladies.
Les taux faibles de CRP dans le lupus participeraient au défaut d'épuration des particules d'apoptose et favoriseraient l'auto-immunité vis-à-vis des constituants des vésicules d'apoptose. Le taux sérique de la CRP dans une population normale est inférieure à 5 ou 10 mg/l.
Le LES est une maladie chronique qui appartient au groupe des connectivites et dont le pronostic s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies (l'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans dans la plupart des centres spécialisés).
- Certains lupus peuvent être induits par des médicaments (les médicament les plus inducteurs sont l'alpha-méthyldopa, l'hydralazine, le procaïnamide, moins souvent l'isoniazide, la chlorpromazine, les bêtabloquants, l'hydrochlorothiazide).
consommer un excès de gras (particulièrement de gras saturés et d'oméga-6) : l'apport en gras ne devrait pas dépasser 30 % des calories quotidiennes ; privilégier les gras contenus dans les poissons, l'huile d'olive, les noix, etc.
Les traitements non médicamenteux
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
Elles peuvent être à l'origine de démangeaisons et disparaissent à la fin de la poussée. Ces lésions de la peau touchent 80 % des malades. Lorsque l'atteinte gagne le cuir chevelu, une chute des cheveux peut survenir.
Certaines maladies auto-immunes guérissent de façon aussi inexplicable qu'elles sont apparues. Cependant, la plupart d'entre elles sont chroniques. Il est souvent nécessaire d'administrer des médicaments à vie pour contrôler les symptômes. Le pronostic varie en fonction de la maladie.
Le pronostic est traditionnellement mauvais. D'autres complications comprennent des embolies pulmonaires, une hypertension artérielle pulmonaire et un syndrome du poumon rétractile. Les complications cardiaques comprennent une péricardite (le plus souvent) et une myocardite.
L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
En dehors des poussées, le lupus érythémateux disséminé ou lupus systémique est compatible avec une vie quotidienne normale. Vous pouvez notamment poursuivre votre activité professionnelle. Durant les poussées de lupus, la maladie peut perturber vos études ou nécessiter que vous soyiez en arrêt de travail.
– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.