Le manque de sommeil est un facteur de risque reconnu d'obésité. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
Dérèglement des hormones qui régulent la faim
On pourrait donc être portés à consommer plus de calories lorsqu'on manque de sommeil [8, 9]. Une méta-analyse réalisée en 2017 a d'ailleurs révélé qu'une personne en manque de sommeil consomme 400 calories de plus qu'une personne ayant dormi suffisamment [4].
Le manque de sommeil favorise la prise de poids
Or, si vous manquez de sommeil, la sensation de faim est constamment présente, en raison de l'excès de ghréline. Les centres de récompense du cerveau ont aussi tendance à s'activer, ce qui vous attire vers des aliments gras, sucrés ou salés, comme la junk food.
Ainsi, la privation de sommeil fait baisser la sécrétion de leptine dont le rôle est de diminuer la prise alimentaire et d'augmenter la dépense énergétique, et augmente la ghréline qui stimule l'appétit. Au bout du compte, on grossit ! Il existe donc bien un lien entre obésité et manque de sommeil.
La fatigue et la diminution de l'activité physique
Or, le manque d'exercices réduit le métabolisme et les dépenses énergétiques. La sédentarité favorise la prise de poids.
Le corps médical considère qu'un amaigrissement est pathologique quand on perd 5% de son poids en moins de 6 mois ou 10% de son poids en moins d'un an, soit 5,5 kilos pour une femme de 55 kilos par exemple.
Le manque de sommeil est un facteur de risque reconnu d'obésité. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
De plus, votre corps ralenti la digestion pendant cette réponse face au stress, entraînant chez certaines personnes des inconforts digestifs tel que la diarrhée, la conspiration, les brûlures d'œsophage. Ces modifications au sein de votre système digestif peuvent amener à manger moins et donc de perdre du poids.
Un rythme raisonnable de perte de poids est de l'ordre de 500 g par semaine, soit 2 kilos par mois. Si c'est un peu plus rapide au début, et que cela s'atténue ensuite, c'est bien.
L'insomnie est un symptôme dans de nombreux cas : maladie respiratoire, cardiaque ou digestive, trouble douloureux, trouble anxieux… Elle peut aussi être engendrée par d'autres troubles du sommeil : apnées, cauchemars, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos.
De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression…).
Un sentiment négatif peut être mémorisé puis expurgé durant la nuit. Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc.
La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
La perte de poids
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
En réalité, il faut d'abord noter que l'eau en elle-même ne permet pas de maigrir. Il s'agit certes d'un aliment acalorique mais son ingestion ne suffit pas à perdre du poids. Cependant, l'eau possède d'autres avantages qui favorisent indirectement la perte de poids et permettent de conserver son poids de forme.
Les réponses avec le Dr Florian Ferreri, psychiatre :
"Le stress peut favoriser la perte d'appétit. Plus classiquement, dans le stress chronique, il y a une sécrétion d'hormones notamment de cortisol et cela a plutôt tendance à favoriser le grignotage, notamment le grignotage sucré avec une prise de poids.
Il n'est pas rare que la dépression entraîne une diminution de l'appétit et, par le fait même, une perte de poids.
troubles psychologiques : irritabilité, impulsivité, dépendance affective, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, désintéressement du quotidien, vision négative de l'avenir, peur irrationnelle et sans fondement...
Le manque de sommeil contribue à un gonflement du ventre. Lorsque nous sommes privés de sommeil, notre corps réagit de différentes manières, cela peut se manifester par une distension abdominale. Le manque de sommeil perturbe l'équilibre hormonal de notre corps.
Une nuit blanche crée un déséquilibre hormonal relativement important qui vous fait prendre du poids. Concrètement, le fait de veiller augmente la production de ghréline, ce qui stimule l'appétit, et parallèlement, la sécrétion de leptine, l'hormone qui induit le sentiment de satiété, baisse.
Faire la grasse mat' ou la micro-sieste. Prendre une douche écossaise après une insomnie. Boire un café et du thé vert le lendemain d'une insomnie. Manger des protéines au petit-déjeuner.
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Affections gastro-intestinales: achalasie, maladie cœliaque, maladie de Crohn, pancréatite chronique, troubles obstructifs œsophagiens, colite ischémique, entéropathie diabétique, ulcère gastroduodénal, sclérodermie progressive, rectocolite ulcéro-hémorragique (tardive)