Résultat : le manque de sommeil s'accumule avec le temps. Les conséquences sont souvent de la fatigue, une perte de vigilance et d'efficacité, une perturbation de l'horloge circadienne, un décalage difficile à rattraper, une augmentation de la consommation de calories, et des risques pour la santé.
Nous sommes physiologiquement conduits à nous reposer lorsque nous manquons de sommeil. La pression de sommeil s'accumule lorsque nous sommes éveillés, jusqu'à ce que, si nous n'avons pas dormi depuis plusieurs jours, nous finissions par nous endormir malgré nos tentatives de résistance – même debout.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Si dormir peu n'est pas sans risque pour la santé, trop dormir le serait tout autant. C'est pourquoi les scientifiques ont mis en évidence l'importance du rapport de dormir au minimum 5 heures, et maximum 7 heures par nuit pour avoir un cœur qui bat avec efficacité.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Faire une sieste de courte durée permet de se relancer, de se donner un petit coup de boost pour quelques heures. Une sieste courte ne vous permettra pas de récupérer votre « sommeil en retard » mais vous redonnera un coup de pouce pour mieux vous concentrer et rester bien éveillé quelques heures supplémentaires.
Pour se lever à 7h, il faut se coucher soit à 1h du matin, soit à 23h30, soit à 22h. Pour se lever à 6h30, il faut se coucher à minuit et demi, à 23h ou à 21h30.
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h. Si possible, buvez une boisson contenant de la caféine tout de suite avant. Faire la sieste peut s'avérer un complément sain à une saine hygiène du sommeil. Mais ne dormez que si vous en avez besoin.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
Si la sieste est trop longue, la personne pourrait tomber dans un sommeil paradoxal et se réveiller encore plus fatiguée. C'est pourquoi les personnes qui font une sieste trop longtemps durant la journée se sentent souvent de mauvaise humeur ou irritées à leur réveil.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
Se réveiller toutes les nuits entre 1h et 3h du matin
Durant cette tranche horaire, c'est le foie qui est roi. Celui-ci fonctionne à plein régime entre 1h et 3h du matin, il s'active pour éliminer les toxines, purifier l'organisme. Se réveiller durant cette tranche horaire peut donc être lié à votre foie.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Pour récupérer votre manque de sommeil, vous allez devoir commencer par vous recréer un rythme régulier. Couchez-vous et levez-vous à heures régulières. L'objectif, c'est que votre organisme s'habitue à ce rythme, ce qui vous aidera à vous endormir plus facilement chaque soir.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Dans une majorité de cas, ce déficit de sommeil est subi. Il résulte alors de troubles médicaux ou d'une contrainte extérieure à l'individu, souvent professionnelle. La journée est alors ponctuée de coups de barre, voire d'endormissements.