En droit pénal, le mensonge ne s'avère directement une infraction, mais une faute morale. peuvent faire l'objet d'une incrimination. de témoins et les faux serments.
Le faux témoignage est un témoignage mensonger qui est fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire. Le délit de faux témoignage est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Tout homme a non seulement un droit, mais c'est même son devoir le plus strict de se montrer véridique dans les déclarations qu'il ne peut éluder, lors même que cette vérité nuit à lui-même ou à autrui […]. La véridicité (dès qu'il faut parler) est un devoir absolu.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
La victime de la dénonciation calomnieuse dispose de plusieurs possibilités pour se défendre, notamment porter plainte. Un officier de police enregistrera alors la plainte pour calomnie, puis la transmettra au procureur de la République qui décidera de l'engagement ou non de poursuites.
La diffamation publique à caractère raciste ou discriminatoire est punissable de 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Les signaux trahissant les menteurs sont les mots avalés, la voix tremblante ou agressive, le débit de parole incohérent et le grattage continu de la gorge. Selon Lillian Glass, un autre indice de mensonge et le fait d'avaler sa salive de façon audible.
Un menteur invétéré ou un manipulateur a conscience de distordre la réalité et le fait généralement dans un but précis et au détriment de son interlocuteur. Pour un escroc par exemple, le mensonge est un outil utilisé dans le but de tromper autrui.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
Socialement, le mensonge est dans une situation double : condamné moralement par la plupart des cultures, mais perçu comme indispensable. En effet, sans ces petits aménagements avec la vérité, la vie en société ne serait qu'affrontements.
Il semblerait qu'à partir du moment où on décide d'être malhonnête, peu importe le niveau du mensonge, on altère notre niveau d'empathie envers autrui. Autrement dit, on perd à chaque fois un peu plus de capacité à ressentir les émotions des autres.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
La diffamation non publique est considérée comme une contravention. Ce qui signifie concrètement qu'elle est moins lourdement sanctionnée que si elle était qualifiée de délit comme l'est la diffamation publique.
Le mensonge commence dès qu'il y a une action intentionnelle de tromper autrui.
Cette peine est portée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec un motif discriminatoire. L'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit une présomption de mauvaise foi « en cas de reproduction d'une imputation jugée diffamatoire ».
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, décrite pour la première fois par le psychiatre allemand Anton Delbrück en 1891.
Les yeux du menteur auront alors tendance à se déplacer vers la gauche. Autre indice, en cas d'émotions négatives, la pupille se contracte. Un menteur a aussi souvent la gorge sèche. Des mains, bras et jambes raides ou qui se meuvent lentement peuvent être des indices pour indiquer que la personne ment.
Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
La personne se répète
Si une personne commence à bégayer, à répéter des mots ou des phrases, c'est un signe qu'elle essaie de réfléchir à ce qu'elle va dire ensuite. Cela peut indiquer qu'elle est en train de concocter une histoire à raconter. Là encore, comparez son discours nerveux à son discours normal.
Il faut se protéger face au menteur
Lorsqu'il s'agit de vous trahir ou si les mensonges sont récurrents, il faut confronter la personne avec ce qui ne colle pas dans son récit. Trouvez des preuves, voire des témoignages pour mettre l'autre face à l'évidence.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Mentir par omission,
déformer la réalité en oubliant volontairement de dire quelque chose, s'abstenir volontairement de révéler un fait.