Le père Noël a-t-il toujours été en habits rouges, avec une barbe et un bonnet pointu ? Non : l'imagerie française le montre vers 1870-1890 en vieil homme habillé d'un manteau principalement vert et parfois bleu. Un peu avant 1914, il s'habille de rouge.
2. Au 19e siècle, écrivains et dessinateurs américains transforment saint Nicolas en vieux lutin vêtu de rouge. Au XIXe siècle, le personnage de saint Nicolas s'exporte aux États-Unis via, notamment, les colons hollandais. Les Anglais vont déformer l'appellation hollandaise « Sinterklaas » en « Santa Claus ».
Mais le Père Noël a déjà été représenté en costume jaune, ainsi qu'en costume vert ! En 1864, par exemple, dans l'illustration du poème "A Visit forme St. Nicholas", attribué à Clement Clarke Moore, c'est un Père Noël jaune que l'on découvre.
Il aura fallu attendre 1931 … et Coca Cola !
Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël.
Il est actuellement toujours vêtu de rouge et de fourrure blanche. Parfois il porte une longue robe ou d'un long manteau allant jusqu'à la cheville ou jusqu'au sol, avec une capeline et une capuche. Dans d'autres représentations, il est vêtu d'un pantalon, d'une veste mi-longue avec des bottes et un gros ceinturon.
On dit souvent que le Père Noël est habillé tout en rouge en raison des anciennes publicité de Coca-Cola. Mais le célèbre barbu adoré des enfants portait déjà cette couleur bien avant que la marque de soda ne reprenne son image.
AFP. On entend parfois que le père Noël porte un habit rouge parce qu'il serait sorti des publicités de Coca-Cola. Mais là il s'agit d'une appropriation culturelle du limonadier d'Atlanta. En vérité, tout est parti d'Europe et de saint Nicolas, bien connu des marmots de nos contrées.
Par ailleurs, même si l'on a souvent entendu dire que le père Noël était habillé de rouge parce que c'est la couleur de Coca-Cola, il portait en fait un manteau rouge bien avant que Sundblom le dessine.
Si Sinter Klaas transformé en Santa Claus était déjà globalement représenté en rouge au pays de l'Oncle Sam avant l'intervention de Coca-cola, la marque s'est approprié le personnage… et l'a mis en rouge dans le monde entier.
En cette année 2017, le livreur de jouets s'appelait Alain Chabat. Il a beau être francophone, il ne s'appelle pas Noël, mais Santa, parce que son créateur et interprète est obsédé depuis ses débuts par la « classe américaine ».
Comment Saint-Nicolas se transforme-t-il en Père Noël ? Il y a eu un pasteur américain, Clement Clarke Moore, en 1822, qui a écrit pour ses enfants un poème, avec l'arrivée de “Saint-Nick”, qui va devenir Santa Claus, Saint-Nicolas si l'on veut, mais qui va vraiment avoir les traits du Père Noël.
Avant de devenir symbole d'achats et de cadeaux, le père Noël était un personnage religieux. Son histoire commence au IVe siècle, dans la ville de Myre, en Turquie actuelle. Nicolas, évêque, y est le protecteur des plus démunis et des plus jeunes. Il leur distribue ses richesses, jusqu'à sa mort le 6 décembre 343.
Mais vous êtes vous déjà demandé pourquoi le Père Noël fait « Ho, ho, ho » ? Dans un premier temps, son rire évoque le bonheur et la joie car le Père Noël est quelqu'un d'heureux. De plus, cette expression renvoie à la chaleur et à la vieillesse, deux noms qui lui correspondent totalement.
Si le père Noël est un personnage mythique, saint Nicolas a lui bel et bien existé puisqu'il était évêque de Myre, en Asie mineure (Turquie actuelle). Personnage célèbre de la chrétienté, il né en 270 après Jésus Christ et mort en martyr autour de 345.
On trouve cependant la couleur rouge, la veste courte ceinturée et le pantalon dans les bottes (pantalon pas toujours de la même couleur que la veste), le bonnet, la fourrure (pas toujours blanche) et la barbe bien avant la publicité Coca-Cola, même si cet habit n'était pas majoritaire dans les représentations ...
Chaque année entre 1931 et 1964, l'illustrateur américain Haddon Sunblom l'a dessiné avec sa barbe caractéristique, son habit rouge et ses grosses bottes façonnant ainsi petit à petit notre perception du père Noël.
Il n'y a pas de version officielle, mais on s'accorde à dire que le Père Noël prend ses origines en Europe du Nord, plus précisément du côté de Nicolas de Myre.
Saint Nicolas de Myre : Selon la tradition catholique, il serait né vers l'année 270 de notre ère. Si l'on se fonde sur cette date, le Père Noël aurait donc plus de 1700 ans.
Le dessinateur Robert Weir colorise pour la première fois son habillage, en 1838 et imagine en «lutin» qui descend également dans la cheminée pour distribuer des cadeaux aux enfants. Dans les années 30, se structure la figure du père Noël qui nous est familière.
le psychologue Bruno Bettelheim, auteur de « Psychanalyse des contes de fées », pense que le Père Noël, avec son gros ventre, symbolise celui d'une femme enceinte et que sa descente par le conduit étroit de la cheminée évoque la naissance.
Le Saint Nicolas est à l'origine de l'apparition de Santa Claus aux Etats-Unis qui devient une figure pour tous les enfants. Santa Claus est arrivé en France pendant la première guerre mondiale sous le nom de Père Noël. Santa Claus et le père Noël sont donc bien le même personnage.
Le Père Noël (alias Nick) a un frère aîné nommé Fred. Ce dernier a toujours vécu sous la célébrité de son frère et en a gardé une certaine rancune.
Savez-vous pourquoi le père Noël rit tout le temps ? Parce que ce n'est pas lui qui achète les cadeaux. Comment fait-on entrer deux pères Noël dans un réfrigérateur ? Ce n'est pas possible, il n'existe qu'un seul père Noël.
Tout aurait commencé en Turquie, avec l'histoire de saint Nicolas, un bienfaiteur devenu le patron des enfants. Au fil des siècles et des migrations en Europe, puis aux Etats-Unis, son nom, son costume et même la date de livraison des cadeaux ont changé.
Le premier arbre de Noël, tel que nous le connaissons, mais sans lumière encore, serait apparu en Alsace. En effet, on retrouve sur les livres de coptes de la ville de Sélestat, la première trace écrite de ventes de sapins de Noël en 1521. Cet usage se développa surtout chez les protestants, à l'époque de la réforme.