CONCLUSION. Bisoprolol/perindopril (Bipressil®) est l'association originale d'un bêta-bloquant et d'un ACE inhibiteur à longues durées d'action autorisant une seule prise journalière.
- les bêta bloquants non sélectifs : PROPRANOLOL, NADOLOL . - Les bêta bloquants cardiosélectifs :ATÉNOLOL, BISOPROLOL, CARVÉDILOL, NEBIVOLOL. - Le SOTALOL a une place à part du fait d'un effet spécifique sur les troubles du rythme.
Somnolence/réduction de la vigilance : l'utilisation du périndopril peut causer des étourdissements, de la somnolence ou de la fatigue qui réduisent la vigilance, en particulier lorsqu'on commence à le prendre.
"Le bêtabloquant que l'on utilise le plus souvent est le Bisoprolol. Relativement neutre, il offre le maniement le plus facile et ses nombreux dosages facilitent sa prescription", précise le Dr Assyag. Il est indiqué dans l'insuffisance cardiaque, mais également dans le traitement de l'hypertension artérielle.
L'aténolol a été le bêtabloquant le plus utilisé. Les données probantes actuelles suggèrent que le traitement initial de l'hypertension avec des bêta-bloquants conduit à une réduction modeste de maladies cardiovasculaires et n'a que peu ou pas du tout d'effet sur la mortalité.
Inconvénients des bêta-bloquants et effets secondaires
Une trop grande diminution de la pression artérielle peut occasionner des vertiges et de la fatigue, un refroidissement des extrémités, des troubles digestifs (diarrhées, gastralgies, nausées, vomissements), ou une diminution des performances physiques à l'effort.
La pression artérielle des participants ayant consommé l'eau à forte teneur en calcium et magnésium a diminué de façon significative et ce, dès la deuxième semaine de traitement. À la fin de l'étude, deux semaines plus tard, la pression artérielle moyenne de ce groupe était passée de 156,8/91,7 à 150,4/89,1.
Avec un bêta-bloquant, cette fréquence cardiaque va être ralentie à environ 100 ou 110/min.
L'anxiété accroît le risque de palpitations, d'arythmie, de spasmes et d'emballement du cœur, des symptômes qui peuvent mener à des complications cardiaques. L'anxiété favorise aussi les comportements malsains, comme le tabagisme, la suralimentation, une mauvaise qualité de sommeil et une baisse de l'activité physique.
les bêta-bloquants (qui ralentissent et renforcent les contractions du cœur), l'amiodarone (une substance iodée qui agit sur les troubles du rythme ventriculaire et supraventriculaire), les inhibiteurs calciques.
Selon les résultats, une prise du traitement au dîner s'avère plutôt bénéfique. Par rapport à un rythme matinal, ce geste est associé à une réduction de 45 % du risque d'incident cardiovasculaire (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC) ou même de décès.
L'essentiel des résultats a mis en évidence un effet bénéfique des traitements pris en soirée sur le niveau nocturne de pression artérielle et sur le risque d'accident vasculaire.
Il est utilisé dans : le traitement de l'hypertension artérielle et de l'insuffisance cardiaque, la prévention des évènements cardiovasculaires chez les patients ayant une maladie coronnarienne (antécédent d'infarctus de myocarde).
En effet en bloquant l'effet de l'adrénaline il peut y avoir une sensation de fatigue temporaire.
Au niveau vasculaire, on obtient un effet vasoconstricteur immédiat. En chronique, à l'inverse, l'effet des bêta-bloquants est plutôt vasodilatateur ; on les utilise pour traiter l'hypertension artérielle, car la pression baisse en raison de la dilatation des vaisseaux.
La fibrillation ventriculaire est la forme d'arythmie la plus dangereuse. Sous cette forme, les ventricules du cœur perdent leur capacité de se contracter, ce qui interrompt la circulation du sang dans le corps et le cerveau.
Le médecin peut opter pour la technique d'ablation par radiofréquence (chaleur) ou pour celle de la cryothérapie (froid). Le choix de la technique se fait selon le site et le type d'arythmie. Parfois, les deux techniques sont combinées en fonction des résultats obtenus.
Généralement, le cœur bat entre 60 et 80 fois par minute. Toutefois, chaque personne a un rythme cardiaque normal qui lui est propre : certains cœurs battent plus vite ou plus lentement que d'autres.
Au repos, le cœur se contracte de façon régulière à une fréquence comprise entre 60 et 80 pulsations par minute. Si elle dépasse 100 battements par minute, le patient souffre de tachycardie, parfois douloureuse. Si les contractions sont en plus anarchiques, les spécialistes parlent de fibrillation.
La fréquence cardiaque moyenne au repos étant de 70, chaque minute notre cœur envoie 4 900mL, 4,9 L, dans l'organisme. Prenons un athlète entraîné, ce volume peut monter à 27 000mL, soit 27L par minute sur un effort submaximal à 180 pulsations minute.
La tension artérielle au repos chez les hommes de 20 à 29 ans était de 106/68 mm Hg, comparativement à 120/70 mm Hg chez les hommes de 70 à 79 ans. La tension artérielle moyenne au repos des femmes de 20 à 29 ans était de 99/65 mm Hg, comparativement à 128/70 mm Hg chez les femmes de 70 à 79 ans.
Une tension saine doit être inférieure à 14,5/9 et supérieure à 10/7. On parle d'hypotension lorsque elle est inférieure à 10/7. L'hypertension, quant à elle, survient lorsque la pression artérielle est supérieure à 14,5/9. Par conséquent, une tension de 15.9 correspond bien à une hypertension.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].