La réponse à la première question semble simple. Le pétrole, tout comme le gaz, est le résultat de la décomposition et de la transformation de matières organiques sur plusieurs millions d'années. C'est donc sans conteste une ressource non renouvelable et l'offre absolue de pétrole est donc, par nature, limitée.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Ainsi le pétrole est une ressource épuisable en théorie, mais pas en pratique. Il est épuisable si on le considère comme inépuisable, mais il est inépuisable tant qu'on le considère comme épuisable.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
«Les demandes pour l'énergie et le pétrole ont rebondi de manière significative en 2021, après la chute énorme enregistrée en 2020, et une expansion continue est prévue pour le long terme», souligne le secrétaire général du cartel, Mohammed Barkindo, dans son introduction à ce rapport à 2045.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
La réponse à la première question semble simple. Le pétrole, tout comme le gaz, est le résultat de la décomposition et de la transformation de matières organiques sur plusieurs millions d'années. C'est donc sans conteste une ressource non renouvelable et l'offre absolue de pétrole est donc, par nature, limitée.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
Le baril a été imposé par les anglo-saxons comme unité de mesure de référence dans l'industrie pétrolière. Son origine remonte aux tonneaux en bois qui servaient à transporter le whisky, le sel ou les harengs aux Etats-Unis et qui furent au début aussi utilisés pour transporter le pétrole brut.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Une grande partie du pétrole et du gaz naturel que nous utilisons aujourd'hui trouve son origine dans un temps où les dinosaures peuplaient notre planète, il y a 150 millions d'années. Environ 15 m3 de pétrole continuent à se former chaque jour, mais nous en utilisons quotidiennement 15 millions de m3.
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
À titre d'exemple, la fission de 1 gramme d'uranium produit autant d'énergie thermique que la combustion de 1,6 tonnes de fuel ou de 2,8 tonnes de charbon. L'uranium et le plutonium sont des ressources non renouvelables dont les stocks sont limités.
Le fonctionnement d'un réseau de chaleur
Un réseau de chaleur est un ensemble de canalisations transportant la chaleur vers divers utilisateurs (habitat, entreprises, tertiaire…). C'est une des solutions qui permettent d'utiliser les énergies renouvelables et de récupération.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
Le pétrole comme carburant
L'essence : destinée aux moteurs à combustion communément utilisés dans les véhicules privés et commerciaux. Le diesel : destiné aux moteurs communément utilisés dans les camions, les autocars et autobus, les locomotives, les engins agricoles et les équipements lourds.