« L'urine est un liquide salubre très concentré en nutriments variés, précise Fabien Esculier. Elle est une ressource et un engrais naturel dont on aurait tort de se priver. Les matières fécales sont beaucoup moins riches : elles contiennent surtout ce que le corps n'a pas réussi à digérer et 75% d'eau.
"Les urines contiennent beaucoup de sel. Donc si on a une hypertension artérielle, boire ses urines peut être dangereux parce que l'on va boire beaucoup de sel. Boire ses urines n'a aucun intérêt. Les composants de l'urine sont inutiles et ne présentent aucun intérêt.
Cette idée saugrenue, plébiscitée par certaines influenceuses, circule régulièrement sur les réseaux sociaux. L'urinothérapie y est présentée comme une médecine traditionnelle naturelle. Pourtant, il n'existe aucune preuve de son efficacité.
– l'urine est collectée dans un réservoir, – chauffée dans une chaudière grâce à l'énergie solaire, – puis filtrée par une membrane qui sépare l'eau des nutriments : potassium, azote et phosphore. Le système permet donc d'obtenir de l'eau potable, au goût parfaitement neutre, et un excellent fertilisant.
L'urine est un liquide stérile et neutre qui ne brûle pas mais qui permet l'éradication des bactéries. Mais si vous ne vous sentez pas de remplacer vos désinfectants habituels, pas de panique : ces dernier sont aussi très efficaces ! Les scientifiques préconisent surtout l'urine en cas de situation extrême.
L'urine est un liquide jaune clair, à l'odeur neutre.
Les partisans de l'amaroli ou urinothérapie prétendent que les substances continues dans l'urine, comme des vitamines, des hormones, des sels minéraux, etc, peuvent aider l'organisme à combattre certaines maladies.
Si vous utilisez une poche à urine ou un set de sondage, videz toujours l'urine de la poche dans les toilettes avant de jeter cette dernière dans la poubelle des ordures ménagères.
L'idéal, c'est de répartir nos 1,5 litres d'eau au fil de la journée, du matin au soir. Cela représente environ 8 verres d'eau. Vous pouvez boire un grand verre de jus d'orange le matin (qui vous apporte la vitamine C nécessaire) et un verre d'eau, puis deux autre verres d'eau le midi.
Les personnes devront filtrer leurs urines (uriner dans un bocal en se servant d'une gaze comme filtre) pour permettre la récupération et l'identification du calcul. L'analyse du calcul permettra de mettre en place un traitement préventif pour limiter les risques de récidive (qui sont élevés).
Plus de trois millions de Chinois ingurgitent régulièrement leur propre urine à des fins médicinales, dans l'espoir de vivre vieux. Yang Liansheng, un professeur de médecine traditionnelle, estime que l'urine, après filtrage par les reins, est plus saine que le sang.
Liquide vital aux hommes, le sang fascine et pourtant, il n'apporterait aucun avantage à notre organisme si nous l'ingurgitons. «Il n'y a pas d'études montrant quelconque intérêt nutritif du sang, explique de docteur Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'institut Pasteur de Lille.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
Certaines études ont montré que l'urine agirait comme un fortifiant. C'est cette théorie qui a donné naissance à une science : l'urinothérapie. Les adeptes de cette science affirment que les sels minéraux contenus dans l'urine permettraient de lutter contre certaines infections comme les mycoses.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
"Boire de l'eau avant de se coucher évite la déshydratation pendant votre sommeil et aide faire baisser la température corporelle, ce qui assure un endormissement serein", écrivent-ils.
Boire un verre d'eau tiède - idéalement à température du corps humain – aide à chasser les acides et toxines accumulés dans l'estomac et les intestins durant la nuit.
Il est préférable de recueillir l'urine le matin, au réveil car le prélèvement doit être effectué au moins 4 heures après la miction précédente ; ainsi l'urine a suffisamment séjourné dans la vessie pour que, en cas d'infection urinaire, les bactéries soient assez nombreuses pour une mise en culture.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
Cette urine primitive contient tous les déchets toxiques issus du métabolisme de l'organisme. Au niveau des tubules rénaux : Certains solutés (comme le glucose) et une quantité d'eau sont retenus et récupérés dans le sang : on parle de réabsorption tubulaire.
Fil d'Ariane
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
Urine blanche : ça veut dire quoi ? L'urine est normalement transparente et jaune clair. Une urine blanchâtre peut être un symptôme d'inflammation ou d'infection urinaire d'origine bactérienne.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
"Une urine qui mousse, c'est lié à des urines concentrées. L'urine contient beaucoup de sels minéraux. Elles peuvent parfois contenir des protéines, il est donc normal que l'urine puisse mousser mais il ne faudrait pas qu'elle mousse de trop. Dans ce cas, il faut consulter un médecin pour faire des explorations."
Pour la femme, après l'amour, il faut absolument aller uriner. En effet, le rapport sexuel entraîne toujours une petite remontée de microbes dans l'urètre. Une fois présents, ces microbes ont tendance à remonter jusque dans la vessie, pouvant entraîner des infections urinaires récidivantes.