Les polypes affectent-ils la fertilité ? Les polypes utérins affectent parfois la fertilité, car ils peuvent entraîner le changement de forme de la cavité utérine, ce qui pourrait avoir un impact quant à l'implantation d'un ovule fécondé.
La deuxième étude sur l'ablation hystéroscopique des polypes met en évidence un avantage de ce traitement. Si 28 % des femmes tombent enceintes dans le groupe témoin, les éléments de preuve suggèrent qu'entre 50 % et 76 % des femmes tomberont enceintes après l'ablation des polypes de l'endomètre.
Le principal traitement du polype utérin est l'ablation chirurgicale par hystéroscopie opératoire. À l'aide d'une mini-caméra et de micro-instruments (petits ciseaux), le gynécologue coupe le polype et l'enlève.
Un polype est une excroissance saillante de tissu provenant de la paroi d'un espace creux, comme l'intestin. Certains polypes sont causés par des maladies héréditaires. Le saignement rectal est le symptôme le plus fréquent.
Est-ce dangereux d'avoir des polypes ? La grande majorité des polypes est bénigne, cependant certains polypes comme les polypes du côlon et de la vessie peuvent toutefois se révéler être des lésions précancéreuses, ou d'autres peuvent dégénérer en lésions cancéreuses. Il est donc important de surveiller.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Les signes cliniques provoqués : hémorragie génitale entre les règles, règles très abondantes et longues, douleurs pelviennes à de type de contraction. Le potentiel évolutif de ces lésions vers des lésions pré cancéreuses ou vers un cancer de l'endomètre (cancer de l'utérus).
Petite excroissance qui se développe sur les muqueuses des cavités naturelles de l'organisme (vagin, intestin, vessie…). C'est une tumeur bénigne qui peut se transformer en cancer.
Peut-on en guérir ? Certains petits polypes peuvent disparaître d'eux mêmes mais cela n'est pas fréquent. Le principal traitement du polype est l'hystéroscopie opératoire : il s'agit tout simplement d'une ablation chirurgicale du polype.
Les symptômes des polypes utérins
Ces saignements sont appelés métrorragies. Lorsque les polypes provoquent des règles abondantes, on est en présence de ménorragies. Ces saignements devraient être suffisamment alertants pour consulter rapidement un gynécologue.
"Le fibrome utérin démarre à partir des cellules musculaires du myomètre. Le polype utérin, lui, démarre à partir du feuillet interne qui est l'endomètre. Le polype ne déforme pas l'utérus alors que le fibrome déforme l'utérus."
Un polype est une excroissance qui se développe sur une muqueuse (paroi interne d'une cavité naturelle). Un polype à l'utérus se forme au niveau de la muqueuse utérine également appelée endomètre. "Il peut être unique ou multiple, de tailles variables", précise Yehuda Benchimol, gynécologue obstétricien.
Les polypes utérins peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses ou vers un cancer de l'endomètre. Il est donc important de mieux connaître cette pathologie, même si dans la grande majorité des cas, ils sont bénins.
La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas. L'objectif de la surveillance coloscopique est donc de prévenir la survenue ou le développement du cancer colorectal, en enlevant « à temps » de nouveaux adénomes.
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Selon le Pr Raudrant, tout polype de plus de 10 mm doit être retiré [4]. Pour ce qui est des polypes symptomatiques avant ménopause, associés notamment à des saignements, le Pr Raudrant conseille une exérèse.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Le champ de la résection endoscopique (RE) s'est étendu aux gros polypes (GP) colorectaux (≥ 20 mm) et aux polypes géants (PGé) (≥ 30 mm). Certaines séries font état de taux de succès proches de 100 % (1,2). Elles sont de petite taille et/ou monocentriques.
UN POLYPE :
Avec le temps certaines cellules de ce polype peuvent devenir cancéreuses, on parle alors de polype dégénéré voire de cancer. Ce polype doit être enlevé avant qu'il ne devienne dangereux. L'ablation d'un polype peut être effectuée lors d'une coloscopie s'il n'est pas trop gros ou trop étalé en surface.
Habituellement, les polypes sont retirés par le gastroentérologue lors de la coloscopie. Parfois,il arrive que l'on découvre un polype du côlon ou du rectum trop volumineux pour qu'il puisse être retiré lors de la coloscopie. Le patient est alors confié au chirurgien.
Les polypes hyperplasiques ou festonnés se produisent lorsque, dans une section de la muqueuse de l'intestin, des cellules croissent trop rapidement. Le risque que ce type de polype devient malin est faible sauf si le nombre est trop élevé ou si le polype est trop gros.
Il existe deux types de polypes : les non néoplasiques, en principe non précurseurs de cancer, et les néoplasiques – à considérer comme une précancérose. Les polypes non néoplasiques regroupent les polypes : hyperplasiques, muqueux, les pseudopolypes inflammatoires, les sous-muqueux et les hamartomes.