Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant ont connu une baisse, laissant envisager un retour à des tarifs encore plus faibles à la pompe en 2024.
Les prix du carburant ont baissé ces derniers mois, mais cette tendance ne devrait pas se poursuivre en 2024. Cette nouvelle année va-t-elle marquer un tournant pour le prix du carburant ? Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses.
À lire aussiEssence ou diesel : où trouver le carburant le moins cher ? Dans le détail, un litre de sans-plomb 98 coûte en moyenne 1,9266 euro, soit une progression de cinq centimes par rapport à début 2024. Le cours du sans-plomb 95 (1,8765 euro) et celui de l'E10 (1,8424 euro) suivent la même tendance.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
La pression de la consommation a tendance à faire monter les prix. Ajoutée à ce phénomène, la baisse de production des pays de l'OPEP+ vient mettre une pièce de plus dans la tendance haussière des prix du pétrole.
Hausse de la consommation de pétrole au niveau mondial
Alors que l'offre baisse, la demande de carburant, elle, est en hausse. Avec les vacances d'été et les déplacements en voiture mais aussi ceux en avion, la consommation d'essence a largement augmenté.
Selon les chiffres de l'Union française des industries pétrolières à l'époque, le litre de gazole était commercialisé en moyenne à 1,27 euro et 1,35 euro celui du SP95.
En 1990 le smic était de 786 euros brut, le gazole était au alentour de 0.51 euros.
Au 1er février 2024, le prix de l'électricité est donc passé de 0,2273€ à 0,2516€ en option base. Cette augmentation suppose +187€ sur le montant annuel de la facture d'électricité pour un ménage consommant 7700 kWh par an. Montants en option base, compteur 6 kVA, consommation : 7700 kWh.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Le surcoût français est aussi dû au fait que les Français consomment plus de SP95-E10 qui contient 8 à 9% de biocarburant dont le prix est monté en flèche ces derniers mois (jusqu'à dépasser la barre historique des 1 euro). "En France, on met entre 8 et 9% de biocarburant à la fois dans les essences et dans le gazole.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
En France, les prix élevés à la pompe s'expliquent par trois facteurs. D'abord, le prix du baril. "Il s'est renchéri de 4% depuis le début de l'année" explique Philippe Charlez. Le deuxième facteur c'est la marge de raffinage qui, ces derniers mois, s'est envolée de 35%.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Le carburant est une substance combustible qui assure le fonctionnement des moteurs thermiques. En France, comme dans de nombreux pays dans le monde, on trouve principalement trois types de carburant dans les stations d'essence, à savoir l'essence, le gazole et le superéthanol.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
Pourquoi cette pénurie de sans-plomb 98 ? Une pénurie de sans-plomb 98 qui s'explique par une « demande prioritaire pour (le) sans-plomb 95 », précise à BFM TV, le président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians, Francis Pousse.
Quel sera le de prix de l'électricité en 2030 ? Une étude réalisée en 2017 par Statista prévoit un prix de l'électricité de 128,3 €/MWh en 2030. Début 2024, le prix de l'électricité était autour des 64 €/MWh.
La future augmentation des prix de l'électricité est déjà connue : elle aura lieu en février 2025, date à laquelle l'accise retrouvera de nouveau son taux normal, soit 32,44 €/MWh. Relevée une première fois en février 2024, elle est actuellement à 21 €/MWh.
Néanmoins, le prix spot du gaz naturel est toujours inférieur au prix annuel, ce qui favorise le stockage. En effet, le niveau de stockage est aujourd'hui à 80% en Europe, et devrait atteindre les 100% d'ici Novembre. Pour 2025, le prix du gaz naturel est de 43,33€/MWh, soit une hausse de 11% sur le mois.
Le prix du prix du litre d'essence en euros courants a été multiplié par 6,8 entre 1970 et 2005, mais en euros constants l'évolution est très faible puisque le prix du litre qui est en 2005 de 1,18 € était déjà de 1,05 € en 1970.