Dans 90 % des cas, le radiologue annonce une bonne nouvelle, à savoir l'absence d'anomalie. Pour 10 % des cas, le radiologue est amené à annoncer la présence d'une anomalie et assure cette mission d'être le premier professionnel à annoncer cette mauvaise nouvelle.
-L'annonce du cancer : c'est une consultation longue et spécifique, dédiée à l'annonce du diagnostic. Elle est réalisée par un médecin acteur du traitement oncologique et représente un moment fort de la relation de confiance entre soignants et patients qui doit renforcer la prise en charge globale des patients.
On peut avoir recours à la radiographie pour chercher certains types de tumeurs et les examiner. La plupart des tumeurs se forment dans les tissus mous et n'apparaissent pas clairement à la radiographie. Une tumeur au poumon apparaît bien sur les images radiologiques en raison de l'air qui l'entoure.
Le médecin peut être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, lui-même, peut pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Il n'empêche, sur un plan psychique, au moment de l'annonce, votre patient traverse de l'insoutenable.
L'échographie permet de regarder à l'intérieur d'un tissu mou et d'y repérer des anomalies: malformations, tumeurs, caillots sanguins, etc. Guider une biopsie vers la zone suspecte. Mettre en évidence des métastases dans certains organes.
L'imagerie médicale permet l'examen des organes à travers l'utilisation de rayons X (radiographie et scanner), d'ultrasons (échographie), d'ondes magnétiques (IRM) ou de radioactivité (médecine nucléaire).
Avant tout, il faut consulter devant tout phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Lorsqu'on apprend qu'on a un cancer, que la maladie est réapparue ou qu'elle a atteint un stade avancé, la première réaction est souvent un état de choc. Une telle annonce peut entraîner un état de confusion, une sorte d'engourdissement qui empêche de penser ou de ressentir quoi que ce soit.
Quel(s) médecin(s) annonce(nt) le diagnostic ? L'information à la personne incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables. Seules l'urgence ou l'impossibilité d'informer peuvent l'en dispenser.
Consultation destinée à informer le patient d'un diagnostic ou d'une éventuelle rechute, ainsi que des traitements envisagés. Cette consultation est souvent longue, ce qui permet un réel dialogue entre le patient, ses proches et le médecin, en respectant les émotions que l'annonce peut susciter.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Temps de lecture : L'IRM est un outil incontournable dans le diagnostic du cancer du sein. Ses applications sont multiples, et elle permet tant d'évaluer l'étendue du cancer et sa réponse à différents traitements, que de guider les thérapies envisagées.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Il repose sur quatre éléments : un temps médical, un temps para- médical, un accès aux soins de support et la communication avec la médecine de ville. La consultation médicale « d'annonce » ne correspond pas à l'annonce du diagnostic, mais à l'annonce du plan personnalisé de soin. Elle a lieu après la RCP.
En ce qui concerne l'annonce d'une maladie grave, là encore, sauf si le malade exprime le souhait de ne pas être informé, le médecin a le devoir d'expliquer, avec tact et mesure, le diagnostic au patient. À noter que le terme de « vérité » en référence à « dire la vérité » est à réfuter.
Ecoutez sans interrompre. Ensuite, laissez-lui le temps de s'exprimer, posez-lui des questions sur le diagnostic et sur son ressenti. Cela lui montrera non seulement tout l'intérêt que vous lui portez et permettra également à votre proche d'extérioriser ses nombreuses émotions.
Comment formuler l'annonce ? Inutile de donner trop de détails. Le principe est de dire « avec des mots gentils » la vérité en y allant progressivement. « Si c'est un cancer du sein, par exemple, on peut expliquer que maman a une boule au sein, qu'on ne sait pas très bien ce que c'est et qu'on va l'analyser.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer.
Le stress peut être à l'origine de comportements individuels qui contribuent à l'augmentation du risque de cancer : alimentation défavorable à la santé, consommation de tabac, d'alcool, etc.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
En général, plus le taux sanguin du CA 15-3 est élevé, plus il y a de cancer dans le corps. Le taux est le plus élevé lorsque le cancer du sein s'est propagé aux os, au foie ou aux deux. Si le taux de CA 15-3 redescend ou revient à la normale, cela peut signifier que le traitement est efficace.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85 mg/L. Les patients âgés de plus de 60 ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Enfin, nous vous proposons un extrait d'une réponse faite à une question posée sur le forum de la Ligue contre le cancer : Bonjour, Il est vrai qu'un cancer, notamment colorectal, s'accompagne souvent d'une élévation de la CRP.