À bien y penser, pourquoi écoutons-nous de la musique triste, de toute façon? “Les raisons probables peuvent se résumer à deux choses: l'empathie, et l'impression d'être bouleversé”, dit la Dre Jonna K. Vuoskoski, professeur de cognition musicale à l'Université d'Oslo.
Dans le cas précis, l'effet est cathartique. En écoutant une musique triste, l'idée est d'évacuer ses émotions négatives, pour éviter d'avoir à les vivre en vraie. Les sentiments de tristesse suscités par la musique auraient un effet libérateur de ses propres émotions.
Ecouter de la musique entraîne un relâchement de la dopamine (molécule qui transmet les informations entre les neurones) ce qui influe sur la sensation de plaisir.La musique est l'expression même de la créativité, c'est une langue universelle qui facilite la communication au-delà des mots et qui permet un partage à ...
Elle provoque la surprise et l'excitation ou, à l'inverse, entraîne du chagrin à l'écoute d'une musique triste, c'est-à-dire une musique avec des accords mineurs et un rythme lent. On devrait d'ailleurs parler de « musique considérée comme triste par l'auditeur », car la musique n'a pas d'émotion en elle-même.
Quelle est la gamme la plus triste ? La gamme mineure est le motif qui est habituellement associé aux sentiments tristes dans la musique occidentale. Elle inclut trois variations différentes: la gamme mineure naturelle (ou mode éolien), la gamme mineure mélodique et la gamme mineure harmonique.
« La musique pénètre dans notre corps par les voies auditives et nous sommes tout simplement obligés de donner du sens au signal sonore.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
La musique est capable de rassembler les gens, de créer du lien, de transmettre des émotions, de raviver des souvenirs, de donner de la force, de l'énergie, de déstresser. Elle soignerait même certains maux (la musicothérapie est actuellement en plein essor).
Elle est donc paradoxalement une énergie qui nous permet de dire adieu, de quitter une image de soi, un idéal ou une situation matérielle, affective avant de passer à autre chose. «Elle est ce processus à travers lequel, après une période de perte ou de déception, nous préparons une nouvelle version de nous-mêmes.»
La musique triste évoque "un large éventail d'émotions partiellement positives", précisent les chercheurs, telles que la nostalgie, la tranquillité, la tendresse, la transcendance et l'émerveillement. La nostalgie est le sentiment le plus fréquemment ressenti.
Elle est un vecteur de partage, elle permet aux gens de se réunir et d'échanger. Elle est créatrice d'un véritable lien social entre les individus. Que la discussion tourne autour des goûts de chacun ou de sujets sociétaux plus complexes, la musique est au cœur d'échanges et de débats riches.
À l'écoute d'un air ou d'une chanson, certains neuromédiateurs comme la dopamine, la sérotonine ou l'adrénaline sont activés et génèrent de fortes émotions.
Née des émotions, elle module notre humeur, développe nos compétences, renforce les liens sociaux et peut même provoquer des orgasmes ! Amateurs ou professionnels, et quel que soit notre âge, nous possédons tous un cerveau musical qui ne demande qu'à nous aider au cours de notre existence.
Un neurologue explique cette insensibilité totale à la musique : l'anhédonie musicale, une maladie qui touche entre 3 à 5 % de la population mondiale et qui s'explique par une absence de connexion entre les régions cérébrales du son et de la récompense.
Pas pour rien que depuis une cinquantaine d'années, des chercheurs s'intéressent à ce que l'on appelle en français « le frisson musical ». Certains d'entre eux, y préférant le terme anglo-saxon, « skin orgasm », l'orgasme de la peau.
La musique ne possède pas un sens mais plutôt une tonalité affective, elle relève de l'expression plus que de la signification, elle correspond au moment subjectif de la communication tandis que le langage en serait le moment objectif. La musique pourrait ainsi être qualifiée de « Vecteur d'émotions et d'impressions ».
Les musiciens consultent le plus souvent pour le syndrome de surmenage des tissus : des os, des tendons, des ligaments, des muscles, ce qui cause des douleurs. Et ce n'est pas parce qu'on a mal qu'on a forcément une tendinite », rassure la praticienne.
Elle a le pouvoir de changer notre humeur, de libérer notre créativité et de nous motiver, en plus d'être un excellent aide-mémoire. Que l'on soit adulte ou enfant, la musique fait du bien et nous aide à développer nos connaissances et nos aptitudes face à certaines émotions.
La musique aide à développer l'attention et la mémoire. Elle facilite le processus pour permettre de venir à bout de difficultés en favorisant un environnement créatif, propice à l'expression de soi. Des musiques spécifiques à chacun évoqueront des souvenirs et des associations.
Breathe Me (2005)
Comment composer une musique triste au piano à l'aide d'une gamme mineure. Sans rentrer dans trop d'explications harmoniques, il convient de rappeler la différence entre une tonalité majeure et une tonalité mineure. En effet, pour composer une musique triste au piano, nous allons utiliser la gamme mineure naturelle.
1. Nantes (Barbara) On aurait pu mettre n'importe quelle chanson de Barbara, car que ce soit La solitude ou L'aigle noir ça respire pas la joie de vivre.
Pour les mélomanes, la réponse est claire et elle sera négative. Pour eux, passer une journée sans entendre la moindre mélodie est tout simplement impossible. Selon le célèbre philosophe et poète (ainsi que pianiste) allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche, « sans la musique, la vie serait une erreur ».