Le somnambulisme n'est pas considéré comme une maladie ou un état pathologique. Il se manifeste par une déambulation nocturne, désorientée et inconsciente. En pratique, le sujet déambule le plus souvent dans sa chambre.
C'est un trouble du sommeil pendant lequel la personne effectue des actes moteurs complexes (marcher, parler, agir, écrire) dans un état intermédiaire en le sommeil lent profond et l'éveil.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Faire preuve de somnambulisme est généralement sans danger. Les seuls cas graves imposent une prise en charge médicale par un médecin du sommeil. Ce sera l'occasion de corriger certains problèmes sous-jacents et donc d'aider le patient à adopter une bonne hygiène de vie.
Le patient somnambulique n'a généralement aucun souvenir de ces épisodes. Par ailleurs, un éveil durant un épisode somnambulique peut entraîner confusions et souvenirs vagues.
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer.
Le somnambulisme n'est pas une maladie, et aucun traitement médical n'est donc nécessaire pour le supprimer. Le plus souvent, il disparaît de lui-même pendant l'enfance.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Dans la chambre, éviter le bruit et le contact physique qui favorisent les crises en début de sommeil. Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce.
Comment réagir ? Tout comme pour le somnambulisme, il est conseillé de parler à l'enfant doucement et lentement, de lui caresser le bras ou le front, sans toutefois le réveiller ; cela peut l'aider à réintégrer un sommeil paisible.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
La sexsomnie rappelle le somnambulisme. Les personnes qui en souffrent semblent être éveillées, et entreprennent un acte sexuel alors qu'elles sont encore endormies.
Selon la fréquence des épisodes, la mauvaise qualité du sommeil attribuable au somnambulisme peut se traduire par de la fatigue et de la somnolence.
Les facteurs qui augmentent le risque d'avoir des épisodes de somnambulisme sont : Le stress et l'anxiété La consommation de drogues et d'alcool. Une activité physique trop intense avant de dormir.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
C'est d'ailleurs assez déroutant : les somnambules ont les yeux ouverts et le regard absent. Le somnambulisme touche jusque 1 enfant sur 4, surtout les garçons, et disparaît souvent par la suite.
Connues pour leurs vertus sédatives, la passiflore, l'eschscholtzia (ou Pavot de Californie) et la mélisse sont incontournables. En début de journée, préparez une tisane avec ce cocktail de plantes, à proportions égales, et buvez quelques gorgées tout au long de la journée.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Malheureusement, il n'existe pas de véritable traitement contre la somniloquie. Ce trouble du sommeil paradoxal apparaît généralement chez les jeunes enfants et disparaît avec l'âge. La seule solution contre la somniloquie, c'est d'identifier la source du problème, souvent psychologique.
La plupart des adultes qui parlent pendant leur sommeil parlaient la nuit durant leur enfance. Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.