La pratique d'un sport permet de prévenir la maladie, mais aussi de soigner. Pour être efficace, l'activité physique doit s'intégrer dans un traitement établi par le médecin, le patient et le professionnel du sport.
L'exercice physique est excellent pour prévenir les maladies : les cellules immunitaires circulent plus facilement lorsqu'on bouge. Pratiquer une activité modérée comme la marche, le vélo ou la course à pied réduirait de moitié les risques d'infection respiratoires et d'autres maladies courantes.
Résultat: la liste des pathologies que le sport aide à combattre est longue, des problèmes cardio-vasculaires au diabète en passant par les insuffisances respiratoires, l'obésité, la dépression, l'hypertension, l'ostéoporose, l'arthrose et les maladies neurodégénératives.
Le manque d'exercice provoque une chute des capacités d'oxygénation de l'organisme. En deux semaines, il est possible de perdre jusqu'à 10% de ses capacités. La tension artérielle a tendance à augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang.
Elle réduit le risque de diabète et aide à mieux équilibrer le taux de sucre dans le sang (glycémie). Elle facilite la stabilité de la pression artérielle. Elle est efficace pour le maintien du poids de forme et peut reduire les risques d'obésité. Elle réduit le risque de lombalgies.
Leurs conclusions montrent en effet que le cyclisme, la natation, l'aérobic et les sports de raquette offrent de meilleurs avantages pour l'espérance de vie que la course.
Variez les plaisirs, même au travail
Elle comprend les activités aquatiques comme la natation ou l'aquabike. Les activités de concentration et de relaxation telles que le yoga, le stretching ainsi que le Pilates. Les sports d'endurance également, comme le running ou le vélo.
La bigorexie ou addiction au sport est, depuis 2011, identifiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette dépendance est caractérisée par le besoin perpétuel d'être en mouvement et de repousser toujours plus ses limites.
Lorsqu'on arrête de pratiquer une activité sportive, la masse musculaire, la densité osseuse et la consommation d'oxygène diminuent. Des changements physiologiques se font ressentir : perte de masse musculaire, baisse de l'endurance…
Le sport : bénéfique contre le stress
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
En cas de fièvre, de douleurs musculaires et/ou articulaires, de diarrhées et/ou de toux, il est déconseillé de pratiquer une activité sportive.
Se faire accompagner par des professionnels. Vos proches sont un premier socle de soutien au quotidien. Néanmoins, un accompagnement professionnel peut s'avérer nécessaire, au moment de l'annonce de la maladie et même sur le long terme. Les souffrances psychiques et sociales ne doivent jamais être sous-estimées.
L'OMS a fait évoluer ses recommandations concernant la bonne pratique de l'activité physique sur la santé. Il est conseillé de pratiquer entre 150 et 300 minutes de sport cardio par semaine et 2 à 3 séances de renforcement musculaire. Ainsi, il est recommandé de faire du sport tous les jours ou presque.
Quels avantages à faire du sport à jeun ? Le sport à jeun favorise l'utilisation du gras. L'organisme cherche directement dans le gras qui est stocké pour avoir assez d'énergie afin d'alimenter le métabolisme durant la pratique sportive.
Pratiquer une activité physique modérée n'est pas préjudiciable. Mais une trop forte intensité pourrait accroitre votre fatigue et s'avérer défavorable à votre guérison. Pensez à bien vous hydrater avant et après vos séances en méforme. Courir augmente la déshydratation et peut entraîner des plus graves problèmes.
Selon les chercheurs, trop d'exercice physique pourrait conduire, non seulement à de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, mais aussi à une baisse de nos capacités cérébrales, et de l'impulsivité. Et, peut-être, au développement de burn-out. S'entraîner, c'est bien.
La fatigue après un effort physique proviendrait en partie d'une baisse d'efficacité des motoneurones, qui transmettent les commandes motrices du cerveau aux muscles. Après un effort intense, les muscles répondent moins bien, en partie parce que la chaîne de transmission de la commande motrice est moins efficace.
Il peut s'agir : d'une inadaptation de l'entraînement, en rapport avec une charge de travail excessive, par des séances trop intenses ou trop rapprochées, qui altèrent la tolérance à l'effort. Cette fatigue s'accompagne de troubles du sommeil, de l'appétit, parfois de l'humeur.
La bigorexie correspond à l'addiction au sport. Elle peut avoir des conséquences physiques (fracture, épuisement...) et surtout psychologiques.
L'hyperactivité, une manifestation du stress
La personne stressée est hyperactive, éprouve un sentiment d'urgence, s'agace facilement. Elle est aussi très compétitive, dans ses rapports avec les autres que cela soit dans la sphère professionnelle, sportive ou même sur la route. »
Le cœur apprécie tout particulièrement les activités physiques dites d'endurance, dont les trois principales sont la natation, la course et le vélo. Ces sports sont de moyenne intensité : entre 60 et 70 % du maximum que l'on peut fournir.
La natation, le sport complet par excellence
En effet, l'un des meilleurs sports pour le corps, c'est la natation puisque c'est un sport qui fait travailler tous les muscles et toutes les parties du corps, sans exception.
Des exercices au poids de corps, de la marche, des étirements, de la gym douce, du jogging ou de la natation. Dans ce cas précis, il n'est pas mauvais de faire une activité physique tous les jours au contraire. L'OMS préconise un minimum de 10 000 pas ou 20 minutes d'activité physique par jour.