Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles. Cet art leur renvoie une image moderne, jeune, artistique.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ». Par conséquent, un graffiti créé dans l'illégalité n'est pas protégé par un droit d'auteur.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Le graffeur réalise des œuvres d'art
Le graffeur est un artiste qui se sert de son imagination pour réaliser des œuvres visuelles avec la technique du graffiti. Il utilise à cet effet divers outils tels que : marqueurs. pochoirs.
Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3750 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général lorsqu'il n'en est résulté qu'un dommage léger.”
Le graffiti est un problème relatif à la salubrité urbaine ainsi qu'à la liberté d'expression que les autorités de certains pays tentent de limiter ou d'interdire.
En Russie, les fresques propagandistes envahissent les murs et signent l'arrivée d'une nouvelle ère artistique liée à la rébellion et aux contestations, qu'elles soient politiques, sociales ou économiques. Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis.
Art urbain et liberté d'expression
Leurs œuvres sont indissociables du droit à la liberté d'expression garanti par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Liberté fondamentale en France, tout individu a le droit de répandre ses idées « par quelque moyen d'expression que ce soit ».
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« Graffiti is a Crime » est la première oeuvre de cette expérience à New-York de Bansky. L'oeuvre appartient au mouvement du Street Art ( ou Art Urbain ). C'est un mouvement qui utilise les rues, les trottoirs, le paysage urbain pour s'exprimer. C'est aussi un art subversif car interdit.
La pratique du tag et du graffiti dans les lieux publics est en effet interdite.
Pour gommer les graffitis, plusieurs solutions sont possibles: un coup de peinture pour effacer l'affront, le sablage du mur, l'utilisation de produits nettoyants ou de diluants... Mais il existe aussi des protections préventives. Comme son nom l'indique, cette entreprise est spécialisée dans la lutte contre les tags.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
L'intérêt de la street art photographie ne se limite pas à une simple photographie souvenir. Votre cliché doit raconter une histoire ou représenter une situation. Ce n'est pas parce que vous vous éloignez de votre sujet principal que celui-ci perdra sa force visuelle, bien au contraire. Jouez avec les éléments.
Dans ce travail, la notion centrale est « l'art urbain » ou « street art » qui s'apparente à sa traduction littérale française d'« art de la rue ».
Le mouvement street art est bien souvent plus que de l'art : c'est de l'art engagé au service d'une ou plusieurs causes qui rongent l'humanité. Politique, société, urbanisation, écologie, guerre, racisme, cause animale : les sujets sont variés.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.