Selon deux études menées sur le sujet, le sucre augmenterait en effet les niveaux de dopamine de 135 à 140 %, et le gras de 160 %, bien que l'effet prenne plus de temps à se manifester dans le cas de ce dernier.
Description de l'étude
Il est aujourd'hui avéré que la consommation excessive de sucre ou d'autres facteurs alimentaires nuisibles au cours des premières périodes de développement de la vie entraîne des modifications du microbiote intestinal et perturbe les processus cognitifs.
la vitamine B : les noix, les amandes, les noisettes, les graines de tournesol, de chia et de lin sont riches en graisses saines, en protéines et en vitamines B. Ces nutriments sont essentiels pour la santé du cerveau et peuvent améliorer la mémoire et la concentration.
À vrai dire, la science ne démontre aucun lien entre la consommation de sucre et l'excitation. Alors pourquoi a-t-on l'impression que les enfants sont agités lorsqu'ils mangent des sucreries? En réalité, il se pourrait que ce soit le contexte dans lequel les enfants consomment le sucre qui contribue à les stimuler.
Non, le sucre ne rend pas plus alerte, vigilant, créatif, ni même joyeux.
Si l'on connaît depuis longtemps les conséquences de l'alimentation sur notre santé physique, l'impact sur notre cerveau et notre santé mentale l'est moins. Des chercheurs ont montré que les sucres peuvent agir directement sur le cerveau pour moduler des comportements comme les émotions.
Selon deux études menées sur le sujet, le sucre augmenterait en effet les niveaux de dopamine de 135 à 140 %, et le gras de 160 %, bien que l'effet prenne plus de temps à se manifester dans le cas de ce dernier.
Et le mythe persiste... Or si la consommation de sucre peut entraîner des problèmes de santé, l'hyperactivité n'en fait pas partie.
Une baisse de la glycémie provoque des symptômes tels que la faim, une transpiration excessive, des tremblements, une asthénie, une faiblesse et une incapacité à réfléchir clairement, tandis que l'hypoglycémie sévère entraîne des symptômes tels qu'une confusion, des convulsions et un coma.
Bouger, faire une activité physique pour se reconcentrer
Cinq minutes d'exercice intense avant de se concentrer sur la tâche à accomplir permettent de « réinitialiser » le cerveau. Intégrer une activité physique à sa routine quotidienne est très utile pour lutter contre les distractions.
FAIRE RÉGULIÈREMENT DE L'EXERCICE
De nombreux scientifiques pensent que faire de l'exercice régulièrement peut aider à stimuler la libération du facteur neurotrophique dérivé du cerveau, qui aide à animer les circuits de mémoire pour améliorer leur fonctionnement.
Il affecte la mémoire et nos capacités d'apprentissage
En 2012, une étude menée sur des rats à l'Université de Californie à Los Angeles a conclu qu'un régime riche en fructose ralentissait littéralement le cerveau, ce qui avait pour conséquence de perturber les facultés d'acquisition et de mémorisation.
Lorsqu'on mange des aliments sucrés, le système de récompense du cerveau – appelé système dopaminergique mésolimbique – est activé. Quand le système de récompenses se déclenche, il renforce des comportements qu'on devient ensuite plus susceptibles de répéter.
Des niveaux faibles de sérotonine peuvent contribuer à l'apparition de symptômes de dépression et d'anxiété. Trop de sucre peut, de la même manière, entraîner du stress, en perturbant le niveau de cortisol (hormone du stress) libéré lors des événements stressants.
Inclure des aliments riches en oméga-3 tels que des poissons gras, des œufs enrichis en oméga-3, des noix de Grenoble, et des graines de lin et de chia (car certains enfants atteints d'un TDAH présentent de faibles taux d'oméga-3);
Privilégiez les sucres complexes ou à Index Glycémique (IG) bas. Ce sont les légumes secs qui contiennent un IG bas et des sucres complexes pour bien nourrir le cerveau et éviter l'hypoglycémie réactionnelle. Mangez des céréales complètes si vous n'appréciez pas les légumes secs.
Les effets du sucre sur le sommeil
Le sucre, consommé le soir, donne un coup de fouet à l'organisme qui va alors produire de l'énergie au moment d'aller se reposer. En plus de repousser l'endormissement et de multiplier les réveils nocturnes, il va également favoriser les cauchemars, l'insomnie et les suées nocturnes.
Cœur + AVC recommande de veiller à ce que la quantité de sucre que vous consommez par jour ne dépasse pas 10 % des calories totales, et idéalement de viser moins de 5 %. Par exemple, pour un régime alimentaire moyen de 2 000 calories par jour, 10 % représentent environ 48 g (ou 12 cuillères à thé) de sucre.
Selon l'ANSES, il est déconseillé de manger plus de 100 grammes de sucres par jour (hors lactose - laitages peu transformés). Par ailleurs, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) est encore plus drastique et recommande de manger 25g comme quantité sucre par jour (soit l'équivalent de 6 cuillères à café).
Le pic de glycémie, effet de surconsommation de sucre, cause des sautes d'humeur, de la fatigue et rend irritable. En réduisant sa consommation de sucre, on gère beaucoup mieux ses émotions et on est moins sujet aux sautes d'humeurs.
Meilleure digestion, plus belle peau
Donc privées de ces sucres, ces mauvaises bactéries vont diminuer au profit des meilleures. Cela se traduit par un transit intestinal bien mieux régulé, ainsi qu'une meilleure gestion de son poids et de ses sensations de faim et de satiété.
Plusieurs études ont montré les effets bénéfiques des myrtilles sur les troubles de mémoire, notamment la maladie d'Alzheimer. Ainsi, privilégiez la consommation de baies (baies de Goji, framboises, mûres, groseilles…) dans votre alimentation pour protéger votre cerveau.