Se réveiller en sueur nuit après nuit est un trouble du sommeil particulièrement désagréable. En résumé : Aliments sucrés comme trop gras ne sont pas l'alliés d'un sommeil de qualité. Limiter leur consommation avant de dormir permet de limiter voire éviter les sueurs nocturnes, les cauchemars ou encore les insomnies.
Traumatisme, consommation d'alcool, nuit de sommeil trop longue… Plusieurs facteurs peuvent perturber un sommeil apaisé et provoquer des cauchemars.
Si on mange trop lourd le soir, avant de se coucher, il est possible que le système digestif soit saturé, qu'il y ait trop de travail digestif pendant la nuit, et donc que le sommeil soit moins bon. C'est là que le risque de faire des cauchemars augmente.
Plus que le sommeil, c'est donc l'ensemble de l'organisme qui est affecté. L'expérience a également montré qu'un apport en sucre trop important perturbe le sommeil en entraînant des réveils nocturnes fréquents.
Des études scientifiques ont également démontré que le glucose était important pour notre cerveau. Ainsi, une baisse de celui-ci peut provoquer une perte d'attention ou de mémoire alors qu'un apport augmente la fonction cognitive. Un adulte a besoin d'un apport quotidien de 200 g de glucose, dont 130 g pour le cerveau.
Le soir, le corps va stocker les graisses et même, transformer le sucre en gras au niveau du ventre, des hanches et des fesses. Logique, car il n'a pas besoin de beaucoup d'énergie pendant le sommeil.
Faites une activité relaxante, créez un environnement calme pour la nuit, avec une température ambiante agréable et évitez les aliments lourds, l'alcool et le café avant de dormir. Si vous êtes vraiment trop souvent confronté à des cauchemars, un problème psychologique peut y être à la base.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
Riches en tryptophane, les œufs augmentent les taux de sérotonine et de mélatonine, hormone qui entraîne la somnolence. Par conséquent, ils ont tendance à activer l'endormissement et à favoriser un sommeil de qualité. Manger des œufs le soir peut donc représenter une aide pour de bien dormir.
Une digestion laborieuse est la première des choses à éviter, et ce pour une raison simple : "En demandant plus d'efforts et d'énergie à l'organisme, elle perturbe le sommeil", explique la médecin nutritionniste Laurence Plumey. Mieux vaut donc éviter les aliments gras, lourds et sucrés.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
En cas de troubles psychiques : le psychiatre
Si les troubles du sommeil sont liés à un stress important (deuil, perte d'emploi) et/ou chronique, il peut être intéressant de consulter un psychiatre.
L'origine de ces crises et des épisodes de terreurs nocturnes est à rechercher soit dans des événements traumatisants qui se sont déroulés dans l'histoire de la personne, soit dans des conflits ou de peurs psychiques internes qui prennent un tour aigu du fait d'une situation actuelle.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
Vous devez consommer du bon gras pour vous desintoxiquer du sucre. Introduisez de bonnes graisses à chaque repas et collation y compris les noix et les graines (qui contiennent aussi des protéines), l'huile d'olive extra vierge, beurre de noix de coco, les avocats, et les oméga-3 provenant des poissons gras.
Consommation excessive de sucre et dépression saisonnière
D'après une équipe de chercheurs américains, la consommation excessive de produits bourrés de sucres serait pourtant loin d'être anodine car elle affecterait notre moral en jouant un rôle dans le déclenchement de la dépression saisonnière.