Outre une prise en charge médico-sociale du patient, il n'existe pas aujourd'hui de traitements spécifiques pour guérir du Syndrome de Diogène. Une thérapie comportementale est mise en place, associée à la prise de médicaments utilisés pour d'autres pathologies comme l'anxiété, la dépression, ou encore la démence.
Le syndrome de Diogène n'étant pas une maladie, il ne peut pas être traité en tant que tel. Pour mettre fin à ce trouble, il faut prendre en charge la pathologie sous-jacente, à l'origine du syndrome, et cela ne peut se faire que dans un cadre médical.
Le syndrome de Diogène serait lié à un traumatisme vécu au cours de la petite enfance. Après un long intervalle de vie, le processus de « diogénisation » peut se déclencher à l'occasion d'un événement difficile (séparation, deuil, changement de situation...).
La personne doit être suivie tout au long de sa vie et doit, dans la majorité des cas, intégrer un établissement spécialisé comme un EHPAD. En revanche, si le médecin décèle aussi un trouble paranoïaque ou encore une maladie schizophrénique, un séjour en psychiatrie est de rigueur.
Besoin de se débarrasser de tout ce qui paraît inutile? Cette manie de tout jeter peut cacher un besoin de vide autour de soi, pas très bon pour le développement individuel. La psy explique. Il importe pour vous que tout s'évacue.
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
Ce trouble peut toucher aussi les personnes âgées qui viennent de vivre un deuil (perte d'un conjoint de longue date, par exemple.) Chez presque tout le monde, le syndrome apparaît après un choc émotionnel important ou trouve sa source dans l'enfance.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
La syllogomanie est la maladie qui définit les accumulateurs compulsifs. Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.
A l'origine, cela relève de l'évolution. Il y a dans le cerveau humain une pulsion d'accumulation qui nous a permis de survivre. C'était un rempart contre la mort, la famine, et le froid. Ensuite, les publicitaires dans les années 1930 et 1940 ont compris que c'était un bouton qu'on pouvait titiller dans notre cerveau.
Le traitement de la syllogomanie repose généralement sur une approche multidisciplinaire. Il peut notamment inclure : une thérapie cognitive et comportementale ; un traitement antidépresseur reposant sur la prise d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.
C'est une maladie idiopathique c'est-à-dire que les causes sont généralement inconnues. "Mais il existe des facteurs de risques tels que l'arrière du pied varus. Cette malformation du pied se manifeste par l'os du talon qui a tendance à rentrer à l'intérieur et augmenter la pression sur l'os naviculaire.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
La personne qui souffre du syndrome de l'imposteur dépense trop d'énergie par rapport à la tâche qu'on lui demande de réaliser, elle montre un surinvestissement, ce qui lui permet d'attribuer son succès "éventuel" à une grande quantité de travail et non à ses compétences réelles.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps.
Si cette absence d'hygiène corporelle apparaît alors qu'auparavant la personne parvenait à se doucher, à changer de vêtement, cela peut montrer une éventuelle aggravation de l'état dépressif. Il faut bien sûr en parler au médecin. Les proches se sentent souvent démunis face à cette situation.
La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Emmaüs, le Secours populaire ou encore la Croix Rouge française récupèrent meubles et objets de toutes sortes (vêtements, chaussures, bibelots, électroménager, etc), qui sont ensuite revendus à très bas prix dans leurs différentes antennes.
Quant au bon comportement à adopter face à un individu syllogomane, il s'agit de rester patient, bienveillant et à l'écoute. Vous pouvez également faire appel à une société de nettoyage spécialisée.