Pour beaucoup de spécialistes de la santé mentale, le TDI n'est qu'un “amalgame” de différentes pathologies (notamment de la schizophrénie, du syndrome de stress post-traumatique chronique ou encore du trouble de la personnalité borderline). D'autres praticiens considèrent que le TDI a une existence propre.
Les symptômes sont essentiellement dissociatifs et post-traumatiques. Ces patients ont un fonctionnement généralement bon et guérissent complètement avec un traitement.
Les médecins diagnostiquent un trouble dissociatif de l'identité sur la base de l'histoire de la personne et des symptômes : Les personnes ont deux identités ou plus, et leur sentiment d'être elles-mêmes et de pouvoir agir comme étant elles-mêmes est perturbé.
Selon certains auteurs, ce trouble est lié à l'expérience d'événements traumatiques avant l'âge de 7 à 9 ans, à une nutrition insuffisante durant l'enfance, ou à une capacité innée de dissocier des souvenirs ou des expériences vécues.
L'origine du TDI fait encore l'objet de recherches et de débats, on retrouve souvent l'interaction de différents facteurs: stress trop intense, capacité à se dissocier, la mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l'enfance, des expériences douloureuses, le manque de protection ...
Le trouble dissociatif de l'identité est anciennement appelé trouble de la personnalité multiple. Cette pathologie mentale est mal connue et controversée en France. Elle se caractérise par la présence de plusieurs "alters" dans un même corps. Elle serait la conséquence de traumatismes.
Les troubles dissociatifs sont généralement déclenchés par un stress ou un traumatisme intense. La personne peut, par exemple, avoir été victime d'abus ou de maltraitance durant son enfance. Elle peut avoir vécu ou avoir été témoin d'événements traumatiques, tels que des accidents ou des catastrophes.
Vivre au quotidien avec un TDI
Comment est-ce que les personnes souffrant d'un tel trouble vivent-elles ces événements? «Pour les gens avec un TDI non traité, le quotidien peut être très stressant. Beaucoup d'entre eux banalisent ou montrent à peine leur réalité à leur entourage», affirme l'expert.
Une confusion avec le trouble dissociatif de l'identité
Seulement, dans la majorité des cas de trouble dissociatif de l'identité, les voix viennent de l'intérieur, alors que chez les schizophrènes les voix qu'ils entendent proviennent de l'extérieur.
La double personnalité est une maladie, la personne ne fait pas « exprès » et elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive. Le stress, des conditions de vie difficiles, des traumatismes dans l'enfance ou encore un deuil peuvent déclencher la maladie. Mais parfois aucune cause n'est retrouvée.
Personne qui a toute la confiance d'une autre et peut...
Diffusé sur Netflix, Split, le film de M. Night Shyamalan ne déroge pas à la règle. Mettant en scène une personne souffrant de troubles dissociatifs de l'identité (TDI), le thriller est accusé de véhiculer une mauvaise image de la maladie. Déjà en 2017, moment de sa sortie en salles, le film avait suscité la polémique.
Comment faire face à la dissociation : traitement
Le traitement de la dissociation et des troubles dissociatifs, selon les experts en psychologie, implique l'intégration du corps en tant que partie principale qui a vécu l'expérience traumatisante.
Le trouble de dépersonnalisation/déréalisation peut disparaître sans traitement. On ne traite la personne que si son trouble persiste, est récurrent ou est source de souffrance. La psychothérapie. Ainsi, de nombreux troubles mentaux peuvent désormais être traités avec presque autant de succès...
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c'est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. L'EMDR est une psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d'expériences de vie traumatisantes, perturbantes.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Le médecin envisage un diagnostic de trouble de la personnalité lorsque la personne persiste à se voir elle-même ou à voir les autres d'une façon irréaliste ou lorsqu'elle continue à agir d'une manière qui entraîne toujours des conséquences négatives.
Les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité limite ont une peur extrême ou exagérée de perdre leurs liens avec les membres de leur entourage. Elles se sentent facilement rejetées ou abandonnées par les autres, ce qui crée des conflits dans leurs relations sociales.
La logorrhée est un terme qui caractérise le besoin constant de parler. Le flux de parole est considérablement augmenté, et le sujet s'exprime pendant de longs moments.
Troubles physiques et mentaux peuvent faire figure de symptômes : céphalées, douleurs dans le corps, anxiété, envie de se mutiler. Une dépression peut également se manifester.
La déréalisation est en quelque sorte l'expérimentation concrète d'un doute métaphysique. Elle n'est pas une maladie à proprement parler. Autrement, il peut s'agir d'un symptôme dissociatif qui peut être vécu lors de périodes de stress intense et prolongé.
Il s'agit de la dépersonnalisation, un des symptômes fréquents de l'anxiété. Elle se caractérise par l'expérience prolongée ou récurrente d'un sentiment de détachement et d'une impression d'être devenu un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental ou de son propre corps.
Symptômes du Trouble Dissociatif de l'Identité
D'après le DSM, le TDI correspond donc à la présence de deux ou plusieurs identités ou « états de personnalité » distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet, s'accompagnant d'une incapacité à évoquer des souvenirs personnels.
Risques liés à la sortie de la dissociation
Ces états de peur panique, d'agitation, d'angoisse intolérable et de confusion sont tels que la victime peut se retrouver hospitalisée en psychiatrie en urgence (avec souvent un diagnostic de bouffée délirante).