l'essentiel du temps n'est pas d'être destructeur mais bien irréversible. L'irréversibilité du temps est bien une caractéristique objective tandis que l'idée de la destruction du temps, peut être considéré comme accidentel en fonction de la subjectivité du sujet qui le considère.
Ce caractère destructeur du temps est lié selon Aristote au mouvement dont le temps est le « nombre » ou la mesure. En effet, le passage incessant du temps, et l'action que ce changement perpétuel provoque sur les êtres, les déstabilise et les « renverse » en défaisant leur permanence.
Le temps est irréversible : son mouvement se fait dans un seul sens et de façon uniforme, de ce que nous appelons le passé vers ce que nous nommons le futur. Il n'y a qu'une direction possible, on ne peut revenir en arrière. Cette propriété du temps nous semble évidente, mais nous ne pouvons pourtant pas l'expliquer.
Le temps, dont la nature est d'ailleurs pour nous une énigme, n'est en soi ni un allié ni un ennemi. Il est l'étoffe de notre existence dans la mesure où la manière d'être fondamentale de l'existant est de se projeter vers ce qui n'est pas encore en se souvenant de ce qui fut.
On peut résister au passage du temps
Lutter contre le temps serait dès lors la seule façon de lui échapper, et s'il n'est pas possible de sortir du temps, il est pourtant possible de s'opposer à son passage.
Le premier est un refus total du temps. Ce refus s'apparente à un propre refus de sa condition humaine et donc de soi-même, autrement dit se donner la mort, afin d'annihiler au temps de vieillir l'homme. Celui-ci ne lui laisse pas la faculté d'accomplir le dernier élément du cycle de la vie.
(Philosophie) Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine.
Aussi vit-il douloureusement son rapport au temps, qui le sépare de ce qu'il désire, qui emporte ce et ceux qu'il aime, qui le rapproche inéluctablement de sa fin. Le temps semble bien être en permanence l'ennemi du bonheur. Le bonheur n'est-il donc qu'un rêve, qu'un coup de chance qui ne saurait durer ?
La technologie connaît aujourd'hui des dérives et des conséquences sur l'Homme, son équilibre et son rapport au temps. Stress, anxiété, ou même la dépression sont les pathologies psychiques des temps modernes. L'Homme doit courir toujours plus vite et plus longtemps.
C'est selon le même procédé que Kant montre que le temps est une forme pure de l'intuition sensible . En effet, on ne peut, à l'égard des phénomènes en général, supprimer le temps lui-même, bien que l'on puisse tout à fait bien soustraire du temps les phénomènes . Le temps est donc une forme de l'intuition pure.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
Écrire un récit, prédire le retour d'une comète, lister une série de dates : chacune de ces actions est directement liée au temps. Pourtant, il y joue des rôles divers. Il peut être essentiellement un repère plus ou moins explicite, comme dans le récit ou la liste de dates.
Alors que dans l'Antiquité, Platon accorde au temps une place de second plan et lui concède, tout au plus, d'être une représentation inférieure de l'éternité, Kant, au XVIIIe siècle, grandit le rôle du temps, dans lequel il voit une forme universelle permettant de saisir les phénomènes.
Le temps est subjectif car il appartient à chacun de nous et qu'il ne dispose pas d'une uniformité dans sa mesure de grandeur. Avec le temps subjectif, il n'existe plus d'unité de mesure pour comparer les instants du temps.
Il s'agit du bien vers lequel tous les autres sont orientés (par exemple, bien peu de personnes souhaitent avoir de l'argent pour l'argent lui-même, mais on le recherche pour ce qu'il permet : du temps sans travailler, des sorties, des vacances… et ce sont de ces choses-là qu'on attend un accroissement de bonheur).
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Le bonheur va avec l'accomplissement de tous les désirs : c'est un état où l'humain est libéré du désir. Toutefois rien n'assure qu'un tel état soit possible. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.
La définition du temps comme «nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur»1 permet à Aristote de montrer que la réalité du temps dépend de la conjonction du mouvement physique et de l'acte de l'âme. En effet, selon le Stagirite, le temps est ce qui, dans le mouvement, est nombre par l'âme.
Le temps est unique bien qu'il soit subjectif. c) le temps n'existe pas en soi, il n'est pas une propriété des choses comme une détermination objective. Il ne subsiste et n'a de réalité que comme condition subjective de leur intuition.
Le temps est l'intuition de la succession de nos états de conscience. Il est la forme par laquelle nous comprenons qu'une représentation vient après une autre. Le temps n'est rien d'autre que la forme du sens interne, c'est-à-dire de l'intuition que nous avons de nous-mêmes et de notre état intérieur.
Le temps est un être instable, où les instants se succèdent sans arrêt, qui ne s'appréhende qu'au présent, en dépit des 3 instances (passé, présent, futur) par lesquelles nous le divisons, et qui n'a d'existence que dans notre esprit ou conscience, c'est-à-dire qu'il s'enracine dans notre subjectivité.
Les notions d'existence et de temps
En effet, l'existence de l'homme est temporelle à deux niveaux : D'une part, elle se déroule dans le temps. D'autre part, elle entretient un rapport constant au temps par la remémoration du passé, le vécu au présent et l'anticipation de l'avenir.
Le temps n'est pas qu'une réalité psychique. Il existe aussi un temps du corps, une horloge biologique. Le terme d'horloge biologique, ou d'horloge interne, fait référence à un réglage temporel interne au vivant et indépendant de l'environnement.
Le temps est précieux. Dans la vie, chaque moment est crucial. Vous ne pouvez jamais retourner dans le passé pour corriger les erreurs. Vous ne pourrez jamais vivre le même jour dans un mois, dans une année ou dans toute l'existence de votre vie.