Le temps ne dépend pas de nous, existe indépendamment de nous ; mais il n'appartient pas non plus au monde matériel.
Est irréversible ce dont on ne peut changer le sens (versus signifie en latin « direction »). Ainsi en est-il du temps : il ne peut être parcouru que dans une seule direction – du passé vers l'avenir. Il nous est impossible de revenir en arrière pour revivre des moments heureux.
Aristote écrit que le temps est "le nombre du mouvement selon l'avant et l'après". Cela signifie que le temps est ce qui est mesurable entre deux moments dans les changements observables dans la nature.
« L'espace, dit-il, doit se définir l'homogène... inversement tout milieu homogène et indéfini sera de l'espace » 1). Au contraire, le Temps est défini par qualité pure et hétérogénéité pure, exclusive de toute quantité, de toute homogénéité, et partant de toute mensurabilité. C'est le propre de l'esprit.
Au fond, qu'est-ce que Kant dit de la nature du temps ? Qu'il n'a pas de réalité objective, qu'il « n'est qu'une condition subjective de notre (humaine) condition et il n'est rien en soi en dehors du sujet ».
Le temps est une dimension de notre réalité, celle qui se manifeste dans le changement, dans le fait que toutes les choses ne cessent de devenir autres que ce qu'elles étaient. Quand on veut penser le temps, on pense ainsi aux choses qui changent, à celles qui vieillissent et meurent par exemple.
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
La notion de temps est un corollaire de la notion de mouvement : le mouvement est la variation des choses la plus accessible à la perception. La variation n'existe que dans la durée. Ainsi, selon Aristote, le temps est le nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur.
L'essence du temps est difficile à saisir. Le temps n'est pas un objet ou un être, pourtant c'est une réalité. On pense le temps par rapport à l'espace, à sa mesure, à sa durée et à son irréversibilité. Pour représenter le temps, il existe une multitude de représentations.
Notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements : Situer une histoire dans le temps. 2. Mouvement ininterrompu par lequel le présent devient le passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres : Vous oublierez avec le temps.
En cela, le temps est le carburant le plus élémentaire de la vie : « pas de temps » = « pas de vie » et « pas de projets ». Cela sonne comme une évidence, mais il est nécessaire de poser cette base pour la suite. Clairement, nous avons besoin de temps, tout comme nous avons besoin d'oxygène pour respirer.
Platon. Article détaillé : Timée (Platon). C'est pourquoi Platon, à la suite de Parménide et du constat d'Héraclite, va introduire la diversité et l'altérité dans l'Être avec sa théorie des Idées. Il parle du temps comme « l'image mobile de l'immobile Éternité ».
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains.
Les personnes qui perdent la notion du temps ont besoin d'ancrages qu'elles ne trouvent plus en elles-mêmes, mais dans la rencontre avec les autres. Il est donc primordial de passer du temps avec elles. Ce temps ne doit pas être synonyme de stimulation.
Les Confessions, livre XI, « Qu'est-ce que le temps ? », saint Augustin : l'extrait. « Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande, je ne le sais plus.
l'essentiel du temps n'est pas d'être destructeur mais bien irréversible. L'irréversibilité du temps est bien une caractéristique objective tandis que l'idée de la destruction du temps, peut être considéré comme accidentel en fonction de la subjectivité du sujet qui le considère.
Ainsi Platon fut le premier penseur à avoir opposé le temps à l'éternité extratemporelle. Il faudrait entendre ici le verbe «opposer» dans l'acception de comparer, car, pour Platon, le temps est un semblant d'éternité, qui ne se distingue pas de l'éternité, mais qui lui ressemble dans toute la mesure possible.
Incapable de trouver dans aucune des trois dimensions du temps une quelconque réalité, une première conclusion s'impose à Augustin : ce n'est que par un acte de la conscience que le temps peut exister. On s'exprimerait fort mal en évoquant le passé, le présent et l'avenir.
L'existence de l'homme est marquée par un temps qui s'écoule sans cesse. Mais la saisie de la nature du temps n'est pas aisée. En outre, le rapport de l'homme au temps est très complexe : il se situe à la fois dans le souvenir du passé, dans l'instant présent et dans l'anticipation du futur.
Selon Albert Einstein, temps, espace et matière sont intimement liés. Plus encore, elle inverse le point de vue habituel : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
Pour Aristote, le temps, c'est la mesure du changement continuel des choses, du passage entre un événement et un autre. Là où rien ne se passait, le temps, en somme, n'existe pas. Newton a lui supposé au contraire l'existence d'un temps absolu qui s'écoule indépendamment du monde et de ses phénomènes.
La réponse à cette question est d'une évidence même : le temps passe, mais en lui-même, il ne règle rien. Il est plutôt idéaliste de croire que si nous ne faisons absolument rien le temps arrangera les choses de la meilleure façon possible.
Ce sont les maximes suivantes : 1. Penser par soi- même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.