Le Beau dans l'art est provoqué par une sensation de plaisir lorsqu'on est confronté à une forme, des couleurs, des sons, des mouvements etc. Le Beau varie selon les époques et n'a pas les mêmes caractéristiques chez les artistes. Pour Platon, c'est par l'Amour qu'on accède aux sphères du Beau.
Le beau est communément défini comme la caractéristique d'une chose qui au travers d'une expérience sensorielle (perception) ou intellectuelle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction ; en ce sens, la beauté provient par exemple de manifestations telles que la forme, l'aspect visuel, le ...
Le beau est le critère grâce auquel on distingue l'œuvre d'art des autres productions humaines et grâce auquel on juge de la qualité d'une œuvre particulière. Mais le beau n'est pas le propre de l'art : le spectacle de la nature révèle souvent une beauté extraordinaire.
La réponse à cette question est en apparence évidente : l'art doit être beau. L'on pourrait même dire que l'art n'a d'autre fonction que la beauté, contrairement à la production artisanale dont la fonction est d'être utile. Il semble donc que la beauté est précisément ce qui définit l'art.
Opposé au laid, le beau est une catégorie esthétique fondamentale. À côté du bien et du vrai, il constitue l'un des trois concepts normatifs auxquels peuvent se ramener les jugements d'appréciation.
La beauté artistique peut donc être comprise comme la manifestation de la nécessité dans une œuvre d'art, c'est-à-dire la manifestation que l'œuvre est une fin en soi. La beauté étant malgré tout une perception subjective, tout le monde ne percevra pas toujours une même œuvre comme belle.
Le goût est la faculté de juger du beau. Il est universel: lorsque l'on dit d'un homme qu'il a du goût, on reconnaît en lui la faculté infaillible de juger ce qui est beau et ce qui ne l'est pas. Pourtant, le goût est quelque chose de subjectif, et l'on dit en ce sens: à chacun son goût.
Pour Platon, premier théoricien de la beauté, l'art humain doit être la représentation sensible d'une idée. Elle doit s'inspirer de la nature, fruit de l'art divin, et en donner une image mimétique et éloquente. C'est l'équilibre des proportions qui définit l'essence de la Beauté.
L'art a de multiples fonctions. Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir l'impression de partager des moments, des sentiments et des émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils ressentent.
L'art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s'agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…
On trouve parfois dans la littérature esthétique classique d'autres critères de la beauté : l'éclat des couleurs par exemple – « Des choses qui ont de brillantes couleurs, on dit qu'elles sont belles » affirme saint Thomas –, la simplicité, quelquefois aussi la sérénité et l'immobilité, que les Anciens jugent « divines ...
Car le beau, veut dire Platon, n'est pas quelque chose d'immanent mais de transcendant, quelque chose de divin, une Idée que certes la belle femme et la belle marmite peuvent exprimer mais auxquelles on ne saurait la réduire.
Dans le système philosophique de Hegel, l'esthétique est définie comme une philosophie de l'art, et le but de l'art est d'exprimer la vérité. Le beau est l'Idée sous une forme sensible, c'est l'Absolu donné à l'intuition. L'art est une objectivation de la conscience par laquelle elle se manifeste à elle-même.
L'adjectif 'beau' est utilisé au masculin devant les noms qui commencent par une consonne ou un "h" aspiré.
Bon is used to describe something good. Bien Is used when your referring to yourself or state of being. Beau is used to describe something as beautiful or handsome.
Cimabue (1240-1302).
Les neurosciences nous enseignent que l'art stimule des émotions intimes et profondes mais aussi que leur pratique développe les capacités cérébrales des enfants. Au delà, il satisfait d'abord un besoin esthétique en procurant une satisfaction désintéressée, le contraire des besoins primaires.
L'art est le produit d'une volonté qui accompli un projet pensé et conçu au préalable grâce à un usage de la raison. L'art est un moyen d'expression. L'œuvre d'art vise à produire un effet psychologique chez celui qui la regarde.
Une « belle nuit», une «belle personne » et même « un bel appétit » : signe des temps, le beau remplace le bon dans les conversations. Et nous franchissons une étape supplémentaire dans un monde où tout est vu sous la modalité esthétique. Une esthétisation à outrance qui se pose partout, mais qui n'adhère nulle part.
De multiples sensations de beauté activent les centres cérébraux de la récompense, mais les expériences montrent que le beau résulte d'un dialogue entre logique et sentiment. Séductrice antique. Les hommes succombaient tous aux charmes de la déesse grecque de la beauté, Aphrodite, et de son homologue romaine, Vénus.
Le beau n'existe comme sentiment qu'à l'occasion d'une expérience esthétique, c'est-à-dire d'une esthétisation intentionnelle du monde. L'analyse de l'intentionnalité esthétique sera donc le premier moment de notre recherche.
En effet, il nous permet d'accueillir l'énergie, le mouvement de la vie, d'être à l'écoute de nous-mêmes, mais parfois aussi de faire l'expérience de ce qui nous dépasse, du divin, explique l'écrivain et philosophe Charles Pépin dans Quand la beauté nous sauve (Robert Laffont, 2013).
Aristote a défini la beauté : Ce qui réunit la grandeur et l'ordre. Cette définition est la plus large et la plus exacte que l'on ait jamais donnée. Elle embrasse aisément toutes les autres. On répète à satiété que Platon a défini le beau : La splendeur du vrai.