Boire trop de thé : quel effet sur les reins ? "L'oxalate contenu dans le thé peut conduire à l'apparition de calculs dans les reins. Cependant cela peut se produire si la personne consomme du thé depuis des années à hauteur de plus de 10 tasses par jour" explique Christelle Lassort, naturopathe.
L'effet protecteur du thé vert pour les reins
Les composés naturels dérivés de plantes médicinales font l'objet d'études poussées pour endiguer le nombre croissant de problèmes de santé lié aux reins. Le thé vert fait partie de ces plantes.
La consommation quotidienne de thé permet de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. Au moins trois tasses de thé - vert ou noir - par jour, en évitant si possible d'y ajouter du sucre ou du lait.
L'alcool consommé en excès est néfaste pour les reins. Les boissons alcooliques augmentent en effet la tension artérielle, ce qui favorise l'apparition de l'insuffisance rénale. Les sucres industriels raffinés présents par exemple dans les pâtisseries industrielles sollicitent de façon abusive le pancréas et les reins.
L'hydratation. Les reins servent à trier les déchets et les toxines présents dans le sang. Pour aider les reins, il faut les drainer, or, le meilleur moyen de favoriser ce drainage est de boire de l'eau. Pour rester hydraté, il faut boire 6 à 9 verres d'eau en dehors des repas.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
L'insuffisance rénale chronique est toujours la conséquence d'une maladie qui détériore progressivement le fonctionnement des reins. En France, les deux causes principales de l'insuffisance rénale chronique sont le diabète de type 1 comme le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle.
Le jus de citron permet de purifier les reins grâce à son taux d'acidité. Il est aussi connu pour réduire la formation de calculs rénaux s'il est pris en bonne quantité et de la bonne manière. L'idéal serait de diluer six centilitres de jus de citron dans deux litres d'eau et de consommer cette boisson tous les jours.
Protéines – Selon le stade de votre maladie rénale, vous devrez peut-être limiter l'apport en protéines, ou au contraire en consommer davantage. Parmi les sources de protéines au petit-déjeuner : 100 g de yogourt, ¼ tasse de fromage cottage, 1-2 œufs, 1 c. à soupe de beurre d'arachides.
Il y a en moyenne 3 à 4 fois moins de caféine dans une tasse de thé que dans une tasse de café. La teneur peut cependant varier en fonction de l'origine du thé ou du café, et du mode d'infusion. L'assimilation de la théine est en revanche meilleure.
Quand le thé (surtout le thé vert) est infusé trop longtemps, les tannins ressortent, et effectivement, une fois les tannins répandus dans l'infusion : le thé est amer. Il est important de ne pas dépasser le temps d'infusion recommandé pour le thé vert soit 2 minutes maximum.
Outre le fait qu'il hydrate l'organisme, le thé vert participe à la régulation du bon fonctionnement du côlon (partie du gros intestin situé juste avant le rectum) et de la flore intestinale. A la différence d'un laxatif, il n'accélère pas le transit intestinal mais vise à la reprise d'un transit normal.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Il peut provoquer une anémie : "La catéchine contenue dans le thé peut provoquer l'anémie, c'est-à-dire une carence en fer." "La caféine (ou théine) bue en trop grande quantité peut engendrer de la nervosité, des insomnies ou de l'arythmie cardiaque."
La spécialiste conseille de se contenter de 3 tasses de thé par jour, et de les espacer des repas d'au moins une heure. Boire une tasse de thé une heure avant un repas permet par exemple d'augmenter la sensation de satiété… Et donc de moins manger !
"Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste. Il est cependant recommandé d'en limiter la consommation, surtout s'il s'agit de café soluble ou de chicoré.
Des chercheurs ont découvert un lien entre pathologies rénales et importante consommation de viande rouge. D'autres sources de protéines seraient donc à privilégier, telles que la viande de volaille ou le poisson.
Veillez alors à limiter les aliments qui en sont riches comme les légumes crus, les légumineuses, les pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Les fruits secs ou confits, la banane, l'abricot, l'avocat et le melon, notamment, contiennent beaucoup de potassium.
Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif.
Il est donc recommandé de limiter la consommation de fruits et légumes riches en potassium comme la banane, l'orange, les pruneaux, les pommes de terre, les tomates, l'avocat, etc.
La consommation de produits laitiers, en particulier de ceux allégés en matières grasses, est associée à une diminution du risque de développer la maladie rénale chronique.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.
Boire beaucoup d'eau, 1 L et demi par jour, eau de source la plus pure possible (extrait sec à 180° le plus bas possible, autour de 20, c'est indiqué sur toutes les étiquettes). Faire des tisanes de plantes comme la verge d'or, la busserole, l'ortie qui sont diurétiques.