n'est pas un signe ostentatoire religieux au sens de la loi précitée.
Pour les Sikhs, «en revanche, le kesh (port des cheveux longs) et le pagri (turban) sont obligatoires et ce ne sont pas des symboles, mais une part sacrée inhérente à notre religion», explique-t-il.
Le Dastar est le turban porté par les hommes de confession sikh qui suivent la règle des Cinq K. Ces sikhs ont reçu l'Amrit Sanskar, le baptême sikh qui intronise tout croyant dans l'ordre du khalsa.
Il est porté par les Arabes, nomades ou sédentaires. Chez les Kurdes, le turban fut jadis surmonté d'une crinière.
Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive.
Par principe, le port d'un signe religieux visible au travail comme le voile, la kippa ou la croix est autorisé pour les salariés du privé.
Il faut savoir que le turban n'est pas un voile. Vous êtes convaincus que vous le portez mais c'est en réalité le contraire. Il ne faut pas prendre ça à la légère, le prophète (que la paix et le salut soit sur lui) a dit : « quand la femme est pubère seuls son visage et ses mains doivent apparaître.
Le turban noir est un couvre-chef, accessoire traditionnel dans les pays chiites. C'est une partie de l'habit de tout théologien chiite descendant du prophète de l'islam Mahomet par l'un de ses deux petits-fils, Al-Hassan ibn Ali ou Al-Hussein ibn Ali, fils de Fatima Zahra.
Cette sorte de bonnet sert à embellir ou rechausser un look, mais est aussi utilisée pour mettre en avant un beau visage. Considéré comme un véritable accessoire capillaire, le turban est d'ailleurs incontournable pendant et après une chimiothérapie et permet de dissimuler une alopécie temporaire.
On dit souvent qu'un sikh sans cheveux longs et sans turban est comme un roi sans couronne. Mais, au Pendjab [Etat du nord-ouest de l'Inde à majorité sikhe], en particulier dans les campagnes, les jeunes sont de plus en plus nombreux à rejeter les symboles les plus visibles de l'identité sikhe.
Le turban est un symbole d'unité
La plus grande vocation des sikhs d'afficher le turban est qu'il représente leurs croyances. La justice pour tous, l'égalité et une notion radicale de compassion.
Le keffieh (/ke. fje/ ; de l'arabe : كوفية, kūfīya) est la coiffe traditionnelle arabe, portée en Irak, en Jordanie, dans la péninsule arabique (en particulier les pays du golfe Persique) et par les Palestiniens, les Assyriens, les Kurdes et les Bédouins.
Le foulard se distingue de voile par sa taille, il est plus petit que le voile et il est plus épais. Le voile sera porté sur la tête et le foulard, il se porte noué autour du cou principalement. Il peut être rectangle ou carré alors que le voile, elle est toujours rectangle et jamais carré.
Présent depuis l'Antiquité, depuis l'est de la Méditerranée jusqu'à l'Inde, cette combinaison est aujourd'hui plus largement reconnue comme l'un des symboles de l'Islam ou des pays et populations musulmans, bien que cette religion interdise l'usage de symboles pour la désigner.
Ichthus ou Ichtys (du grec ancien ἰχθύς / ichthús, « poisson ») est l'un des symboles majeurs qu'utilisaient les premiers chrétiens en signe de reconnaissance. Il représente le Sauveur durant les débuts de l'église primitive.
Le voile représente et prolonge la virginité dont l'hymen est le symbole et le garant. Le sacré s'amenuisant dans l'Occident laïc, le voile se réduit peu à peu à une voilette portée par les dames.
Première charte de la laïcité à l'école (septembre 2013)
Le port de signes ou tenues par lesquelles les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Cette charte devra être visible dans les établissements d'enseignement public : écoles primaires, collèges, lycées.
Il s'agit de la loi du 20 octobre 2010 "interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public". "Nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage", édicte-t-elle sobrement dans son article 1.
Certains sont sertis de cristaux Swarowski, de perles, de rubans, et brodés de fil d'or. Certaines femmes orthodoxes plus traditionnelles portent une cloche en feutre ou même une tuque à la Catherine Dorion.
Elle symbolise bien entendu la mort, mais aussi l'ironie de la religion, et une certaine beauté. Ceux qui la portent à l'endroit la prennent simplement comme une "critique". Ceux qui la portent à l'envers sont à la base des "révoltés", les anti-religieux, ceux qui sont agressifs vis-a-vis des croyances chrétiennes.
La croix est le principal symbole du christianisme. Considérée de nos jours comme l'image du gibet de la Crucifixion du Christ, elle appartient à une symbolique plus ancienne.
Dans l'espace public, que ce soit dans la rue, les transports en commun, les commerces ou encore les centres commerciaux, chacun a le droit de porter un signe religieux ou le voile.