La stabilité thermique du verre trempé est 1,5 à 2 fois supérieure à celle du verre ordinaire. Cela signifie que le vitrage clair ordinaire se fissure à 100 degrés Celsius, alors que la vitre trempée peut supporter des températures allant jusqu'à 320 degrés Celsius.
Jusqu'à ce qu'elle se fissure et que le verre éclate ! « Des rugosités, des microfissures ou des impuretés peuvent aussi fragiliser le matériau » précise la scientifique. « Un verre fin aura moins tendance à éclater parce que la chaleur se propage partout plus rapidement.
Un verre trempé thermiquement est 5 fois plus résistant qu'un verre classique. Il est capable de supporter des chaleurs de près de 250 °C, et des amplitudes thermiques de 200 °C (contre seulement 60 °C pour un modèle de verre classique).
Vitre résistant à la chaleur : les classes de résistance au feu. Pour hiérarchiser les degrés de résistance au feu du verre, vous pouvez compter sur un classement de cinq niveaux allant de M0 pour les vitres incombustibles à M4 pour les vitres facilement inflammables.
Avantage du verre trempé, la résistance
Le verre trempé est plus de quatre fois plus résistant que le recuit, ou « ordinaire ». Celui-ci doit sa résistance au processus de trempe thermique utilisé pour sa fabrication.
Si vous devez couper un panneau de verre trempé, vous aurez besoin de le chauffer à environ 538 °C puis le refroidir lentement. Ce procédé est appelé recuisson et il permet de défaire efficacement le processus de trempe, fragilisant le verre jusqu'au point où la coupe sera possible.
Dans un local professionnel ou public, les verres trempés sont utilisés en assemblage pour former une toiture, pour la réalisation d'une façade en verre, ou la conception de mobilier urbain tendance.
Propriétés thermiques
Il peut être utilisé jusqu'à des températures de l'ordre de 1 500 °C . Il est recommandé toutefois lorsque l'on atteint ces températures de surveiller soigneusement le refroidissement qui doit se faire lentement et progressivement, surtout si l'objet est épais.
Il se compose d'un élément vitrifiant la silice, mélangé à des produits “fondants” (carbonate et sulfate de soude) et à des stabilisants (calcaire ou carbonate de chaux). Il s'obtient à une température de fusion de 1500°C.
Réussirez-vous à expliquer pourquoi un verre qui tombe ne se brise qu'au dernier rebond ? Une fois cassé, un verre ne peut plus rebondir. Si le verre se casse au premier ou au centième rebond, cela ne change pas le fait que c'était son dernier. Il s'éclate bien au dernier rebond.
La vitre intérieure du four doit être un verre à haute température. Le plus souvent, à tort, on l'appelle verre trempé au four. Il est également plus résistant que le verre trempé.
Le verre trempé, la référence solidité
Le verre borosilicate et ses avantages
Le verre borosilicate est un matériau plus résistant aux chocs thermiques et mécaniques que le verre classique. Son incroyable résistance thermique allant jusqu'à 300°C, ainsi que son amplitude de 220°C lui permettent d'avoir une polyvalence dans les usages.
Comment reconnaître un bris de vitre par choc thermique ? La casse thermique se distingue facilement grâce à la forme du bris qui dessine une vague. Le verre se brise généralement à l'endroit où le verre est le plus fragile soit sur le bord de la fenêtre en PVC et non à l'endroit où la température est élevée.
- Coefficient de dilatation linéaire du verre : 9 x10-6 K-1
Ainsi un vitrage de 2 m de longueur s'échauffant de 30°C, s'allongera de 0.54 mm.
Le résultat est que le tesson déchiqueté de céramique dur crée une petite égratignure dans le verre, qui ensuite se propage rapidement à travers toute la pièce de verre, la tension interne étant relâchée. Le verre se brise ensuite en plusieurs petits morceaux.
Le verre ne fond pas... C'est un liquide. En réalité en fonction de la composition du verre, surtout de son taux de fer, on observe toute une gamme de température d'amolissement, température à laquelle la pente de la courbe de viscosité/T° change.
Quelques températures concernant le verre :
1730°C : fusion de la silice. 1450 à 1530°C : zone d'affinage (deuxième étape de la fonte). 1400°C : fusion de la silice mélangée à un fondant.
Les plats en argile, en céramique, en porcelaine ou en grès peuvent également être utilisé pour la cuisson. Veillez toutefois à ne pas dépasser les 200° C. Les moules en silicone résistent bien à la chaleur, pour le plus grand plaisir des gourmands adeptes des gâteaux ! Les plats en verre passent eux aussi au four.
Le refroidissement de la matière est inégale : certaines parties restent chaudes pendant que d'autres refroidissent plus lentement. Des tensions se créent favorisant la casse du verre. La recuisson annule les tensions provoquées par ces différences de température.
Toute la vaisselle culinaire "en verre" (vaisselles et plats transparents) n'est pas à déposer dans les conteneurs car il s'agit de céramique transparente (vitrocéramique). Ces objets ont une température de fusion supérieure à celle du verre et détériorent la qualité de production.
® Le recyclage du verre permet aussi de faire des économies. En réutilisant le verre collecté dans la nature, on économise de l'énergie (car il fond plus facilement dans le four verrier) et on prélève moins de matières premières dans la nature. Il permet d'éviter le rejet de CO2.
Au niveau des prix, le coût du verre trempé au m² se situe entre 40 et 400 euros du m² ! Le budget moyen à prévoir pour l'achat de verre securit sera d'environ 60 à 80 € par m², hors pose.
Le verre trempé est de deux à cinq fois plus résistant qu'un verre ordinaire. Le verre de sécurité feuilleté est un verre qui ne présente pas ou peu de danger de blessure lorsqu'il se casse. Typiquement, il n'est pas traversé lors d'un impact normal, et les morceaux de verre brisé sont maintenus.
Le verre trempé désigne un verre traité par des procédés de refroidissement rapide, les « trempes », dans le but d'augmenter sa résistance aux chocs. Il existe pour cela deux procédés : la trempe thermique et la trempe chimique.