Cette eau est de très bonne qualité car elle est protégée par une couche d'argile qui sert de filtre.
Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d'eaux souterraines. C'est dans les nappes phréatiques que l'eau potable est captée en priorité, notamment parce que la filtration naturelle de l'eau avant d'atteindre la nappe, lui a donné les qualités pour être consommée et permet des traitements simples.
Les eaux souterraines peuvent aussi contenir des éléments à des concentrations dépassant largement les normes de potabilité. Ceci est dû à la composition du terrain de stockage et, pour certains de ces éléments, au caractère réducteur de l'eau. On peut citer Fe, Mn, NH4, H2S…
Des réservoirs naturels d'eaux souterraines
Il existe des nappes souterraines profondes de plusieurs centaines de mètres, mais les nappes dites phréatiques sont des nappes suffisamment proches de la surface pour être accessibles aux activités humaines.
Plus précisément, les nappes se rechargent par l'infiltration des eaux de pluie qui s'introduisent dans les zones de recharges situées au sommet des nappes. Lorsqu'elles sont interceptées par les végétaux, les eaux de pluie sont en partie transférées vers l'atmosphère par évapotranspiration.
Les plus grandes nappes souterraines se trouvent dans les bassins sédimentaires, zones où des sédiments (graviers, sables) se sont accumulés sous forme de couches au cours de l'histoire géologique de la Terre : par exemple, le Bassin parisien, le Bassin aquitain ou la vallée du Rhône.
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
Il y a bien quelques exceptions, notamment en Bretagne ou en Vendée. Les nappes y sont superficielles : elles sont très peu profondes, et se remplissent donc avec les pluies actuelles.
Leur profondeur est variable : de quelques mètres, pour les nappes phréatiques, à quelques centaines, pour des aquifères en profondeur. Il s'agit dans la plupart des cas d'ensembles minéraux (sable par exemple) gorgés de liquide.
Le forage est utilisé pour puiser de l'eau dans la nappe phréatique. Il faudra creuser plus profondément que pour un puits traditionnel, plusieurs dizaines de mètres. Le coût du chantier est plus élevé. Le débit d'eau est plus important.
Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d'eau souterraine (puits, forage ou simple prise d'eau) à des fins d'usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie.
L'eau potable ne doit contenir aucune trace de bactéries E. coli ou entérocoques. Si c'est le cas, il est essentiel de maintenir cette eau en ébullition durant au moins une minute avant de la consommer, ou de se procurer de l'eau potable provenant d'un réseau de distribution ou de l'eau embouteillée.
La neutralisation du PH de l'eau de puits consiste à l'acidifier ou l'alcaliner. Comme pour l'eau de piscine, pour changer le PH de l'eau de puits, on utilise une adjonction de produit chimique (carbonate de calcium, soudes, carbonate de sodium, chlore…) ou une filtration neutralisante (souvent à base de chaux).
La dépollution d'une nappe phréatique polluée par les micro-polluants organiques consiste le plus souvent à amener l'eau en surface par pompage, puis à la traiter par des techniques séparatives de transfert.
La déclaration de forage domestique en pratique
Pour déclarer un ouvrage de prélèvement d'eau, puits ou forage à des fins d'usage domestique, il est nécessaire de remplir un formulaire Cerfa 13837*02.
ils ne peuvent être situés à moins de 35 m d'un ouvrage d'assainissement collectif ou non ; ils ne peuvent être situés près des canalisations d'eaux usées ou souillées ; ils ne peuvent être situés à moins de 35 m des stockages d'hydrocarbures, de produits chimiques, etc.
En été, les sols sont souvent très secs, ce qui empêche l'eau de s'infiltrer facilement. Les températures élevées favorisent aussi l'évaporation rapide.
La situation des nappes phréatiques continue de se dégrader lentement. Elle demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 72% des niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles.
Voici les 18 départements où le niveau des nappes phréatiques est très bas au 10 juillet : Essonne, Haute-Marne, Loir-et-Cher, Indre, Cher, Nièvre, Côte-d'Or, Jura, Puy-de-Dôme, Haute-Loire, Lozère, Isère, Gironde, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales.
Hiver, période favorable à la recharge des nappes
En effet, l'évapotranspiration étant très élevée entre le milieu du printemps et le début de l'automne (températures importantes, forte activité végétale), la part d'infiltration durant cette période est quasiment nulle.
Elles conduisent à des mortalités massives d'espèces , mais elles ont aussi des effets moins visibles : une eutrophisation des milieux, des effets toxiques à plus ou moins long terme, des maladies ou des perturbations endocriniennes.
La nappe phréatique (de φρέαρ (phréar), le puits) est une nappe d'eau que l'on rencontre à faible profondeur. Elle alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable. C'est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.
Lac Baïkal: la plus grande réserve d'eau douce au Monde
Avec ses 23000 milliards de mètres cubes d'eau, il est classé au Patrimoine mondiale de l'humanité.
La première des choses à faire pour connaître la position des nappes phréatiques est de consulter la carte fournie par le Service Géologique National (BRGM). Remise à jour régulièrement, elle vous indiquera votre position par rapport aux nappes phréatiques souterraines.
Ces îlots de fraîcheur ne sont que la partie visible et affleurant le sable d'immenses réserves d'eau situées sous le désert, de l'eau fossile accumulée depuis des milliers voire un million d'années, et rechargée en eau à l'époque où le Sahara, entre la fin du Pléistocène (-11700) et l'Holocène moyen, selon les régions ...